Retranscription des premières minutes :
- Je trouve qu'à l'heure actuelle, le français est constamment, constamment taxé.
- Paris plaît les taxes ! Attention, hein, s'il faut payer, je paye, y'a pas de problème.
- Y'a pas de problème alors ? Vous payez taxe foncière, taxe immobilière, taxe professionnel, taxe sur le personnel, taxe d'apprentissage, taxe si t'es pas sage, taxe sur tout ce qui bouge, sur tes clopes et sur ton rouge, sur tes cachets d'aspirine, sur ta vodka et sur ton jean.
- Philippe Bilger, Yelbron Pivet, la présidente de l'Assemblée nationale, avait lancé un pavé dans la mare, elle a fait un petit peu, elle a rétro-pédalé sur la taxation en disant qu'il fallait absolument taxer un peu plus sur les arrêtages.
- On peut regretter d'une certaine manière qu'elle ait éprouvé le besoin de lancer ce débat dans l'espace démocratique, parce que franchement ça n'était pas vraiment nécessaire en ce moment, et je dirais même globalement.
- Alors je ne suis pas un spécialiste comme vous Philippe, et bien sûr je pourrais être tenté par, je suis sûr que j'aurai l'accord de pratiquement tous les Français, qu'il ne faut absolument pas taxer l'héritage, mais je proposerais simplement de rester au stade actuel, et surtout de faire comprendre à la présidente de l'Assemblée nationale, de manière très modeste de ma part, qu'elle mettait en cause… Du ciel.
- Cet argent qui tombait du ciel, alors qu'il était transmis de génération en génération, c'est ça qui semblait la gêner, comme si une histoire familiale de longue durée était quelque chose qu'il fallait à tout prix battre en brèche, et je pense qu'elle a tort, et qu'on n'y touche pas au moins, ou alors qu'on aille jusqu'à cet extrémisme que vous évoquez Philippe.
- Non, moi je trouve que déjà l'héritage est trop taxé, bon alors quand on hérite par un enfant, il y a un abattement de… 100 000 euros, d'accord, mais si on est plusieurs enfants, ça peut aller très vite, parce qu'un appartement, vous êtes 4 enfants, un appartement à 400 000 euros en Ile-de-France, ça va très vite, et on est tout de suite taxé après. Deuxièmement, les gens qui décèdent ont payé des impôts, ont payé des taxes… Toute leur vie. Toute leur vie. Quand ils ont acheté un appartement, ils ont payé des taxes très élevées, parce qu'on oublie une chose, c'est que les frais de notaire, il y en a beaucoup plus qui va dans la poche de l'État que dans la poche du notaire.
- C'est intéressant d'ailleurs de valoriser un bien au moment où il est acheté, et le moment où il est transmis, combien ça a coûté ? Ce serait énormissime.
- Absolument, et c'est pour ça que je ne comprends pas qu'on veuille taxer, c'est l'impôt sur la mort, quand on perd quelqu'un, on est rarement joyeux, alors il y a des cas exceptionnels, il suffit de voir le film Le Viagé par exemple, c'est un film comique, mais l'impôt sur la mort, l'impôt sur le malheur, je trouve ça déjà… Scandaleux économiquement et honteux moralement.
- Sébastien Ménard.
- Moi je pense que les propos de la présidente de l'Assemblée nationale sont maladroits, et sont au-delà d'une maladresse, c'est dangereux.
- C'est dangereux parce que, évidemment elle a tenté de se rattraper, comme le chat qui essaye de se rattraper malheureusement à une branche, elle le fait, elle ne le fait pas bien.
- De dire qu'il y a de l'argent qui tombe du ciel, non, alors moi quand je prends ma petite personne, l'argent ne tombe pas du ciel, c'est mes parents, mes grands-parents qui ont travaillé dur, qui ont eu des retraites courtes parce qu'ils ont eu des métiers pénibles, et qu'ils sont partis bien avant l'âge à laquelle on… On en profite.
- Voilà, donc c'est scandaleux, mais encore une fois c'est une vision politique, partisane, intellectuelle du monde, C'est ça.
- de gauche, voire très de gauche, clairement.
- Après il y a peut-être héritage et héritage.
- Non mais il n'y a pas d'héritage et d'héritage, moi quelque part je n'ai jamais jalousé celles et ceux qui en avaient beaucoup, je me...
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