Retranscription des premières minutes :
- Il faut stopper l'immigration officielle et clandestine.
- Il faut retrouver la maîtrise de nos frontières pour pouvoir surveiller qui entre, qui sort.
- On est dans un pays qui ne maîtrise pas ses frontières nationales, qui ne maîtrise même pas sa politique migratoire.
- Il faut arrêter l'immigration. Il faut s'attaquer au communautarisme et au développement du fondamentalisme islamiste dans notre pays.
- Les vraies voix sud radio.
- Et ça fait suite à la déclaration de l'ancien ministre du Logement, Guillaume Casbarian, qui appelle à mettre fin à l'accueil prolongé des étrangers de 100 domiciles fixes en situation irrégulière avec cette question du soir.
- Oui, cette question. Faut-il arrêter de loger les migrants irréguliers ? Vous dites oui à 98%. Vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
- Et je vais revenir avant de vous donner la parole, Eric Revelle, sur les chiffres.
- En 10 ans, les crédits de l'État pour loger les migrants ont triplé, donc 3,2 milliards d'euros en 2023.
- Il y a un total de 334 000 places.
- Oui. Vous avez tout dit. Alors moi, je suis pour qu'on les loge, les immigrants illégaux.
- Comme ça, ça fera en venir plein d'autres, vous voyez.
- Mais attendez, on marche complètement sur la tête.
- Il y a 2 millions de foyers dans ce pays qui attendent d'avoir un logement social.
- Et là, vous êtes en train de me dire que ça coûte 3 milliards par an de loger des gens qui sont sur le territoire français de manière illégale.
- Mais attendez, la question ne devrait même pas se poser.
- Mais en réalité, mettez-vous à...
- À la place de ces gens qui cherchent à fuir la misère de leur pays.
- Vous leur dites, vous pouvez avoir une couverture sociale.
- Et en plus, vous pouvez avoir un logement.
- Et je vais rajouter, c'est même pas la peine de vous faire enregistrer pour essayer d'avoir un visa.
- Allez-y de manière illégale parce que vous avez le droit à tout ça.
- Mais de qui se fout-on ? Pardonnez-moi.
- Et puis vous savez, la question de l'immigration, c'est une vieille question.
- On entendait Georges Marchais.
- Oui, 1980.
- Voilà, on pourrait aussi entendre François Mitterrand qui disait la même chose.
- Et alors, j'ai retrouvé quelque chose qui était encore plus frappant.
- Parce que la gauche, souvent...
- se cache derrière ou s'abrite derrière la manière splendide de Jean Jaurès.
- Jean Jaurès, c'est le penseur.
- Eh bien, à la une de l'Humanité du 28 juin 1914, éditorial de Jean Jaurès.
- La première phrase de cet éditorial est la suivante.
- « Il n'y a pas de plus grave problème que celui de la main-d'œuvre étrangère. » Jean Jaurès, 1914.
- Voilà, donc pendant des années, on n'a pas pu aborder ce débat.
- Parce que sinon, on était des extrémistes, des fascistes, etc.
- Eh bien, voilà, les gens n'ont pas de mémoire.
- Les gens n'ont pas d'histoire.
- Georges Marchais, il n'y avait pas plus dur.
- Alors, il défendait le prolétariat français, bien sûr.
- Mais il n'y avait pas plus dur.
- Je ne sais même pas si Jean-Marie Le Pen aurait pu dire la même chose sur les travailleurs immigrés.
- François Mitterrand, on oublie que François Mitterrand...
- Le seuil de tolérance est dépassé.
- Lorsqu'il était jeune étudiant, il y a des photos avec des banderoles où il est dans des mouvements de droite nationale.
- Il manifeste contre les travailleurs immigrés.
- Il dit que ce n'est pas possible.
- Jaurès, le grand penseur, le mentor de la gauche républicaine.
- Écoutez, voilà, tout est dit.
- Qu'est-ce que je vous dis ? Philippe Dalib, allez-y.
- Moi, ce que je ne comprends pas, contrairement à Éric Reuil, c'était un amendement de Guillaume Casse-Barréant.
- C'est peut-être pas votre question, mais c'est ma réponse.
- C'était un amendement de Guillaume Casse-Barréant.
- Et les députés ont voté contre.
- Oui.
- Il y avait une économie de 3 milliards à faire.
- Et ils votent contre une économie de 3 milliards.
- Désolé, il y a des personnes qui restent 3 ans logées à l'hôtel au frais du contribuable.
- Vous êtes dans l'économie simpliste, Philippe.
- Non, non, moi, j'ai faim à l'argent du contribuable.
- Vous vous citez...
Transcription générée par IA