Retranscription des premières minutes :
- La France a peur. Je crois qu'on peut le dire aussi nettement.
- Le moment est très grave. C'est le vote du budget de la nation qui est en cause. C'est un moment où il y a beaucoup de difficultés.
- On traverse un moment extrêmement grave, décisif pour le pays. Je pense que la France est à la croisée des chemins.
- Une dette incroyable, 3 228 milliards d'euros, un déficit record, pas de majorité à l'Assemblée nationale.
- On a le choix aujourd'hui entre relever la tête, accepter un budget de redressement ou s'enfoncer dans un déficit dont on sait aujourd'hui où il nous mènera, vers un affaiblissement durable.
- Bon courage. Tenez bon.
- Les vraies voix Sud Radio.
- Et donc les députés se prononcent ce mardi sur l'ensemble du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2026 avec cette question du jour, Philippe.
- Vote du budget.
- En cas de rejet, Macron doit-il dissoudre ? Eh bien vous dites oui à 94%. Vous voulez réagir ? Le 0, 826, 300, 300.
- Que vous soyez pour la dissolution, contre ou pour une autre solution, on attend vos appels.
- Eh bien justement, puisque vous avez la parole, Philippe David.
- Alors pour moi, évidemment, si jamais c'était rejeté... Alors le vote est prévu d'ici à peu près trois quarts d'heure.
- Oui, c'est ça.
- Le temps d'avoir les résultats, ça tombera a priori pendant l'émission de Magali Berda. Moi, je crois que là, si vraiment il y avait un rejet, il n'aurait pas d'autre choix que dissoudre.
- Mais Macron, à mon avis, ne dissoudra pas pour raison politique. Parce qu'en cas de dissolution, il risquerait d'avoir une majorité RN.
- Et il ne veut surtout pas qu'on dise que c'est lui qui ait amené le RN au pouvoir. Donc l'aspect politique primant sur l'aspect économique, on n'aura pas de dissolution.
- Mais ça, c'est que mon avis.
- Avant de donner la parole à François, je vais donner la parole à François Louin.
- À François.
- Pierre-Yves Martin.
- Écoutez, moi, je suis un peu distant par rapport à ce qui se passe.
- Sur l'actualité parlementaire.
- Ah bon, pourquoi ? Je vais vous le dire.
- Ah bah très bien.
- Non, parce que je suis un peu lassé en cette situation.
- On en a dit au nom de...
- Je vais vous le dire.
- On en a dit ça à côté.
- Non, mais il n'y a aucun...
- Je vais vous le dire.
- Ça fait plus d'un an et demi, moi, ça me fatigue, en fait, de voir cette situation-là, de voir que les acteurs, les tendances, les majorités politiques ne sont pas capables de s'entendre, de voir que le président de la République n'est pas capable de trouver une voie de sortie convenable.
- Et à chaque fois, c'est le même...
- C'est la même approche.
- Donc voilà, avec des tactiques peut-être un peu plus aiguisées pour M. Lecornu.
- Mais au final, il va se passer quoi ? Il va rien se passer.
- Ça sera une fois de plus, peut-être, mais il va se passer encore une fois de plus un budget qui est déjà...
- Qui ne repose même pas sur des principes clairs de gestion correctes.
- Et donc, du coup, c'est aberrant de passer autant de temps pour sortir un budget déficitaire.
- Et voilà.
- Et qu'un budget, ce n'est pas un compte de résultats.
- Ce n'est pas un bilan.
- Et que tant qu'on résonnera en vision budgétaire pure et qu'on ne contrôlera pas correctement le pilotage financier de la France, eh bien, il se passera ce qui se passe, c'est-à-dire une gabie et un cataclysme à la fin de la fin.
- Parce que depuis le début de l'année, il y a eu quand même une aggravation de plus de 250 ou de 300 milliards sur la dette française.
- Et on a l'impression que tout le monde s'en fiche.
- Je ne suis pas d'accord.
- Vous êtes vraiment injuste et je suis très étonné de votre part.
- Entendre un discours populiste.
- Ce qui se passe à l'Assemblée, non, mais ce qui se passe à l'Assemblée est unique.
- Et je pense que ça ouvre la voie à ce à quoi on va être obligé de s'habituer dans les années qui viennent.
- C'est la...
Transcription générée par IA