Retranscription des premières minutes :
- La commission mixte paritaire, ses députés et sénateurs qui doivent trouver un compromis sur le projet de budget, a donc enterriné hier la surtaxe sur les très grandes entreprises, malgré la colère des grands patrons, surtaxe qui doit rapporter, on le rappelle, 8 milliards à l'État.
- Afin de défendre l'emploi dans l'industrie, plusieurs centaines de salariés d'Arkema, Vancorex, mais aussi Michelin, Auchan, les Fonderies de Bretagne, se sont mobilisés face au ministère des Finances à l'appel de la CGT.
- Quand on vient en France et qu'on voit qu'on s'apprête à augmenter les impôts de 40% sur les entreprises qui fabriquent en France, pour pousser à la délocalisation, c'est idéal. Alors je ne sais pas si c'est vraiment l'objectif du gouvernement, mais en tout cas il va l'atteindre.
- Ce chantage à l'emploi, on n'en peut plus. Pour rester sur le cas de Bernard Arnault, c'est seulement 20% de ses salariés qui sont en France aujourd'hui, donc le Made in France est très relatif.
- Les vraies voix Sud Radio.
- Et les députés ont voté donc lundi.
- Un amendement gouvernemental alourdissant de 2 milliards d'euros, les taxes sur les grandes entreprises.
- Et on vous pose cette question, l'impôt est-il confiscatoire en France ? Eh bien vous dites oui à 91%, vous voulez réagir et ce n'est pas confiscatoire.
- 5 centimes d'euros, TTC l'appel, le 0826 300 300.
- Françoise Degoy, alors c'est étonnant puisque en 2014, quelqu'un s'est incontribué, c'était plein, et finalement la Cour de cassation et le Conseil d'Etat ont dit, que les impôts n'ont jamais été confiscatoires.
- Jamais, jamais, jamais.
- Oui, alors après c'est une forme d'expression.
- Il y a quand même encore en France un consentement à l'impôt qui est très élevé.
- C'est l'héritage de la révolution, les impôts.
- On a compris, c'est aussi la démocratie, c'est-à-dire que vous payez, vous contribuez au bien-être de la société.
- Donc ce truc-là quand même, quelle que soit la nature des débats, et au moment des débats sur le budget chaque année, et particulièrement sur ce débat-là, évidemment on a toujours les mêmes, comment dirais-je, les mêmes inflexions, les mêmes maux, etc.
- Donc l'impôt n'est pas confiscatoire, les députés ont voté, alors c'est très marrant, parce que c'est le gouvernement, c'était un amendement du gouvernement présenté par Roland Lescure, le ministre de l'économie et des finances, et c'est la gauche qui l'a voté, et les macronistes se sont abstenus.
- Donc deux milliards en plus, voilà, c'est sur les grandes entreprises, c'est pas sur les PME, etc.
- Donc moi je crois que globalement l'impôt n'est pas confiscatoire, mais je serais tout à fait favorable à ce que sur une feuille d'impôts, et bien à partir de je ne sais pas quand, on explique où vont les impôts.
- Parce que c'est ça la réalité en fait, les Français voudraient comprendre où passent leurs impôts, et je pense qu'on peut l'expliquer de façon, voilà, tendre à cet impôt-là sur votre impôt.
- En tout cas dans le service public, ils se rendent compte que finalement, bah c'est pas très efficient quand même.
- Je suis d'accord, surtout l'hôpital, je pense que la grande plaie vraiment c'est l'hôpital.
- Non mais l'hôpital et les transports vraiment, les déserts médicaux, c'est vraiment...
- Tu as raison à ce que tu dis François, c'est-à-dire les Français, ouais, ils ont pas de problème, je pense, pour payer les impôts, le seul souci c'est qu'on ne sait pas où ça va quoi.
- Et puis on se rend compte qu'on est dans les déficits abyssaux, enfin c'est...
- Et il y a aussi aussi l'impôt sur, vous savez, sur les biens immobiliers.
- Ça je trouve que c'est scandaleux.
- Ça c'est du confiscatoire, c'est-à-dire des gens qui sont obligés de vendre un appart, ils ont hérité pour payer l'impôt, enfin c'est une catastrophe ce pays.
- Moi je crois que le souci c'est qu'on ne sait pas ce que devient l'argent.
- Oui c'est ça.
- On est le pays le plus taxé du monde.
- Bien sûr.
- Mais dans le régalien, rien ne va.
- Rien ne va.
- L'école c'est un désastre, ça s'effondre dans tous les classements internationaux, PISA et TIMSS, c'est donc que c'est pas un problème de moyens, on dépense plus de 150 milliards si on prend...
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