Retranscription des premières minutes :
- Donc nous allons mobiliser beaucoup de force, gendarmes, policiers, 80 000, ils auront une consigne très claire, c'est la fermeté.
- On ne tolérera aucun blocage, aucune violence.
- Les vraies voix Sud Radio.
- Est-ce qu'on est proche de la révolution, Philippe Bilger ? Je ne crois même pas dans une situation pré-révolutionnaire.
- Et quand Alain Duhamel nous dit que nous vivons à la fois une crise politique et une crise de société, il n'a pas tort.
- Mais cela ne signifie pas que nous sommes dans une situation pré-révolutionnaire.
- A mon avis, et pardon pour l'éponsif que j'ai développé, bien sûr, la situation politique, on l'a dit, est caractéristique.
- C'est quasiment unique dans l'histoire depuis la Ve République.
- Mais ce qui me permet de dire, en dépit de certaines oppositions très violentes de LFI et de Mélenchon et de soutien qui sont prêts à saper la démocratie, qu'on n'est pas dans une situation pré-révolutionnaire, c'est qu'on constate bien qu'il y a des portes de sortie.
- Il y a des issues de secours, il y a des moyens d'y remédier.
- Et ça, c'est fondamental.
- Ça interdit une explosion radicale.
- Et pourtant, François Bayrou, Philippe David a été très alarmiste sur le budget parce que ça, c'est l'épine dans le pied, là, aujourd'hui.
- Alors oui, c'est l'épine dans le pied, mais ce n'est pas la seule.
- Mais moi, je veux bien croire qu'il y a un très bon édito dans L'Express aujourd'hui qui dit que nous sommes probablement au bord d'une révolution.
- Moi, j'en ai très peur parce que le drame de la France, c'est que dans son histoire, elle ne s'est réformée que dans la douleur et dans la violence.
- Ça, c'est une réalité historique qui est incontestable.
- Je ne vais pas faire le déroulé depuis 1789, mais ça a toujours été comme ça.
- Sinon, ça va être long.
- Mais ça a toujours été comme ça.
- D'autant que certains qui ont compris qu'ils ne gagneraient jamais par les urnes, jamais par les urnes, pensent qu'ils pourront y arriver par la rue.
- Vous voyez vers qui mon regard se tourne.
- Donc, je trouve ça extrêmement inquiétant, oui.
- François Ouzio.
- Je viens d'un milieu qui est la communication.
- J'ai travaillé un peu dans la communication.
- Et on utilisait toujours une phrase qui, à mon avis, s'applique toujours à ce qu'on connaît actuellement et notamment dans l'actualité.
- La minorité est toujours agissante et la majorité toujours silencieuse.
- Et je ne crois pas qu'on soit dans un moment pré-révolutionnaire.
- Il y a toujours eu des épisodes plus ou moins violents.
- Je repense à la loi El Khomri où ça avait sacrément été violent, notamment dans les rues de certaines métropoles et de la capitale.
- Il y a eu les Gilets jaunes.
- Oui, c'est vrai.
- Le peuple est un peu plus énervé et éruptif qu'il ne l'a été par le passé.
- Mais je crois aussi que c'est pour ça que le Premier ministre, ce matin, a parlé de changement de méthode.
- Il y a une volonté de changement de méthode au niveau de la classe politique.
- Il y a un décalage et un gouffre qui s'est creusé entre le peuple et la classe politique aux uns et aux autres de faire en sorte d'être responsables.
- Je parle bien du bloc central élargi, bien élargi.
- Mais les extrêmes, eux, n'ont qu'un intérêt à ça.
- Et donc, ils veulent jouer le chaos.
- Et l'extrême gauche en premier.
- Et à chaque fois, dans ces mouvements violents comme on connaît aujourd'hui, c'était toujours l'extrême gauche qui était en première ligne.
- Donc, en fait, il n'y a rien de nouveau sous le soleil.
- Sauf que la classe moyenne se sent de plus en plus pas écoutée.
- Et donc, effectivement, elle s'énerve.
- Elle s'énerve aussi dans les urnes.
- Elle n'est pas écoutée.
- Elle est surtout déclassée.
- Et elle est déclassée.
- Elle se sent abandonnée.
- Et c'est sans doute parfois à juste titre.
- Donc, il faut réconcilier les institutions avec cette classe moyenne.
- Néanmoins, ce n'est pas pour autant que les black blocs ou tous les excités d'extrême gauche représentent le peuple.
- Et je pense que la majorité des Françaises et des Français sont des gens raisonnables et qui croient en ce nouveau...
Transcription générée par IA