Retranscription des premières minutes :
- La défiance et la confiance. Tout à l'heure, j'évoquais la possibilité d'un ministre, d'un Premier ministre comme Bruno Lombard, mais immédiatement, à peine ai-je pensé cela, qu'il y aurait eu le problème du fait que lui-même a participé à cette construction d'un budget ou d'un constat désastreux. Il y a une personnalité que j'aime beaucoup, mais à partir du moment où je pense qu'on ne peut pas se passer d'un Premier ministre de droite compte tenu du fait que la France, à mon avis, est majoritairement à droite, mais qu'en même temps, cette personnalité doit s'accorder avec l'EPS. Je pense à quelqu'un comme Philippe Juvin. Je suis persuadé qu'il aurait ses chances, mais je lance cette bouteille à la mer.
- Philippe Juvin ? Oui.
- Premier ministre dans la virtualité.
- D'accord, ok. Philippe, David ? Alors, moi, je crois qu'aujourd'hui, la situation est intenable en l'État.
- On ne peut pas rester avec la même Assemblée nationale ou on ne peut pas rester avec le même président ou les deux, parce que cette Assemblée est ingouvernable. Un gouvernement d'union nationale, je n'y crois pas, pour une bonne et simple raison, c'est que ce n'est pas dans la culture politique de la France.
- Ce n'est pas dans la culture politique de la France, avec en plus un autre problème, c'est que, vous avez vu le contre-budget du Parti socialiste. C'est des impôts, des impôts, encore des impôts.
- Même si les Français ont rêve de l'union nationale, toujours, Philippe.
- Je n'en suis pas si convaincu que ça. Mais donc, toujours plus d'impôts.
- Est-ce que vous croyez que les LR peuvent valider un budget qui veut mettre encore, encore, encore plus d'impôts dans le pays le plus taxé du monde ? C'est tout simplement impossible, donc je crois que la situation est intenable.
- Mais je le répète, et je vous donne la parole, Samuel, nous ne sommes pas dans une crise de régime, nous sommes dans une crise politique.
- Allez-y.
- Je trouve le sondage et les résultats très intéressants, et ça devrait peut-être nous guider sur la suite, à savoir où il va falloir forcément, à un moment, des personnes issues de la société civile, et il va falloir muscler ça avec des profils politiques.
- Et c'est là que peut tenir l'accord, effectivement, de ce gouvernement-là, avec des personnalités de droite, des personnalités de gauche.
- Et par contre, pour rebondir sur le point de Philippe David, sur la question des impôts avancés par le Parti socialiste, si négociation il y a, vous vous doutez bien qu'il va y avoir des compromis, un peu de tous les côtés.
- Alors après, la question, c'est est-ce que ces gens-là sont capables de s'asseoir ensemble à une table, de discuter et d'en sortir par le haut ? Là, c'est moins sûr.
- Mais pareil, reconvoquer des élections alors qu'on va avoir des municipales extrêmement importantes et inédites, je trouve que ce serait une bourde monumentale.
- Allez, on écoute Yael Brunpive, la présidente de l'Assemblée nationale, qui proclame les votes, les résultats.
- Nombre de votants, 573. Nombre de suffrages exprimés, 558.
- Majorité absolue des suffrages exprimés, 280.
- Pour l'approbation, 194. Contre, 364.
- L'Assemblée nationale n'a pas approuvé la déclaration de politique générale.
- Conformément à l'article 50 de la Constitution, le Premier ministre doit remettre au Président de la République la démission du gouvernement.
- La séance est levée.
- Merci.
- Avec des réactions, bien sûr.
- Qui tombent très vite.
- Mathilde Panot a déjà dit, c'est l'imposture de la Macronie qui éclate au grand jour, Philippe Bilger.
- Je vais dire, je crois que c'est Talleyrand qui disait cela ou un autre, tout ce qui est excessif est insignifiant.
- Quand on voit l'arrivée à l'Assemblée nationale de députés et les filles adultes entourant leur gourou Jean-Luc Mélenchon avec une espèce de dépendance et d'obséquiosité politique, on ne peut rien tirer de déclarations dont, par exemple, Mathilde Panot.
- Et c'est ce qui fait craindre pour le futur politique de la France.
- Alors, la bonne solution serait quoi, Philippe ? David, c'est de se dire, on nomme quelqu'un très vite, comme ça, le 10 septembre arrive avec le 18...
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