Retranscription des premières minutes :
- Et notre deuxième priorité, c'est que la France ne soit pas bloquée.
- Et nous nous engageons, conscients des compromis nécessaires, pour que des lois indispensables soient adoptées.
- Cette position, nous l'avons définie collectivement, avec nos députés et nos sénateurs.
- Nous ne censurerons pas un gouvernement a priori, et nous ne ferons pas partie de ceux qui feront tomber les premiers ministres.
- Les vraies voix Sud Radio.
- Pour moi, c'est vraiment une vertu.
- C'est-à-dire qu'on n'a pas vu Sébastien Lecournu se perdre dans un lyrisme amphigourique qui est inutile et qui ne correspond pas à la situation.
- Je l'ai trouvé précis, je l'ai trouvé extrêmement juste.
- J'ai entendu un petit truc, moi, qui m'a toujours manqué depuis des années, depuis en gros que Philippe Seguin n'est plus là.
- J'ai entendu quand même un petit teintement de droite sociale.
- Vraiment, c'est quelqu'un qui parle.
- Moi, j'ai senti quand même un premier ministre concerné.
- Après, c'est un ancien maire, un ancien patron.
- Je vous assure qu'en tant que femme de gauche, voir la dérive de la droite actuelle et voir quelqu'un qui vient de la droite et qui est capable d'avoir ce type de discours, c'est un peu comme, vous voyez, quand je discute avec Xavier Bertrand.
- Il y a quelque chose de la gauche républicaine que je suis qui se retrouve assez rassurée d'entendre ce type de discours.
- Je l'ai trouvé concerné, voilà.
- Concerné et je l'ai trouvé vraiment...
- Et à l'os, pour moi, c'est une grande vertu.
- Il n'y a pas eu de fioriture.
- Il n'était pas là pour faire une démonstration.
- De littérature, de citations, plus ou moins mal.
- Comme certains ont fait.
- Mais comme le font tous, parce qu'à un moment donné, là, vous êtes emporté.
- Il faut montrer que vous êtes quelque chose ou quelqu'un.
- Il n'était pas dans la démonstration.
- Et si je puis aller plus loin, je sais que François dira, il ne faut pas aller trop vite.
- Moi, je pense que la personnalité qui émerge aujourd'hui dans ce bloc central, c'est Sébastien Lecornu, qui renvoie un peu Gabriel Attal, Édouard Philippe et Bruno Retailleux un peu à leurs chères études.
- François de Rogy.
- Oui.
- Je ne sais pas si on peut déjà tirer des plans sur la comète.
- Mais moi, j'ai trouvé en effet que c'était très positif d'avoir un Premier ministre qui sait que ses jours sont potentiellement comptés.
- Donc, il ne commence pas à dire, je vais faire des grandes réformes et on va faire ci pendant les 18 mois qui viennent, etc.
- D'ailleurs, c'est drôle parce qu'à certains moments, il a dit que la présidentielle avait lieu dans quelques mois.
- Puis à un autre moment, il a dit que c'est dans deux ans.
- Selon les moments, l'échelle de temps n'est pas que c'est un an et demi.
- Ça reste toujours plusieurs mois.
- 18 mois.
- Et le fait de dire, on prend les choses les unes après les autres.
- D'abord, le budget.
- Moi, je suis sidéré que dans le débat politico-médiatique français, voter un budget apparaisse comme secondaire.
- On s'habitue au fait qu'il n'y ait plus de gouvernement ou des gouvernements qui sont là pour expédier les affaires courantes.
- Après, on s'habitue au fait que ce n'est pas grave, on n'a qu'à reporter le budget après le mois de janvier.
- Non.
- Moi, je rêve un peu.
- Pour rebondir sur ce qu'a dit Philippe David sur les États-Unis, on va rêver d'un shutdown à la française.
- C'est-à-dire que s'il n'y avait pas de budget, les fonctionnaires ne seraient pas payés, les prestations sociales ne seraient pas versées.
- Et là, je pense que ça mettrait la pression sur les parlementaires, sur les députés, qui arrêteraient d'inventer tous les jours des bonnes raisons de ne pas faire leur job.
- Parce que le job des députés, c'est de voter la loi.
- Mais c'est tous les ans de voter le budget.
- C'est inscrit dans la Constitution.
- Il y a même le nombre de jours qui sont marqués dans la Constitution.
- Tout est décrit, il n'y a qu'à appliquer la règle.
- Et il a rappelé ça.
- Il a rappelé, en plus, comme il n'y a pas de majorité, que le gouvernement dit « je ne fais pas...
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