Retranscription des premières minutes :
- Je suis à la tête d'un État qui est en situation de faillite sur le plan financier.
- L'argent ne fait pas le bonheur, mais on est tout de même bien content d'en avoir.
- Mes chers compatriotes, au moment où je m'exprime, des attaques terroristes d'une ampleur sans précédent sont en cours dans l'agglomération parisienne.
- C'est une horreur.
- On était heureux parce qu'on était ensemble.
- Comment on a pu oublier ça ? J'ai décidé de renforcer encore les mesures pour réduire nos déplacements et nos contacts.
- Parce que nous vivons plus longtemps, il nous faudra travailler plus longtemps et partir à la retraite plus tard.
- Alors, heureux ? Mais voilà ! J'habite en France, et la France c'est pour tout ce qu'on dit.
- Si les Français se plaignent parfois, c'est pas de la gueule de bois.
- J'ai un peu de sardine là, Michel.
- Oh là là ! La vieille garde ! Les amis, justement, sur cette question...
- Meurs, mais ne s'en rends pas ! Sur cette question du soir, quand on voit effectivement le Louvre, Sarkozy, la dette, tout ce que vous entendez au quotidien dans la presse, cette question, Philippe, est-ce que la France est arrivée au bout d'un système ? Vous dites oui à 94%, vous voulez réagir le 0, 826, 300, 300.
- Pour vous, la France c'était plus grand, plus fort, plus généreux, plus beau avant, comme disait le général de Gaulle, ou pas ? On attend vos appels.
- C'est quoi pour vous, Éric Revelle, peut-être, le pire déclin pour cette France ? Si vous aviez...
- Le pire élément de déclin ? Oui.
- Il y en a plusieurs, mais il y en a un...
- Parce qu'on pourrait parler du déclin financier, ça on connaît, la dette, le déficit commercial, etc.
- Mais je pense que le pire déclin...
- Qui est une vraie faillure pour lui.
- C'est la façon dont, en fait, l'autorité s'est effondrée, et c'est la façon dont, en fait, l'autorité s'est effondrée, et c'est la façon dont, en fait, l'autorité s'est effondrée, et la façon dont on a mis de côté les valeurs...
- Alors, je n'aime pas le terme, mais qui faisaient qu'on faisait société.
- Quand j'étais gamin, moi, j'habitais dans une cité HLM.
- Il y avait des tas de gens d'origines différentes, déjà.
- Vous voyez, ce n'est pas le sujet.
- Mais les gens qui venaient d'ailleurs s'intégraient, s'assimilaient, partageaient nos valeurs, avec les zones d'ombre et de lumière de ces valeurs que la France porte depuis des siècles.
- Là, j'ai l'impression que, comme on le disait tout à l'heure sur cette histoire de laïcité à Marseille, qu'on est obligé maintenant de trier, de mettre de côté ce qui a fait qu'on aimait ce pays, et qu'aujourd'hui, on a une espèce de bouillie dans laquelle, en fait, tout le monde patauge.
- Plus personne ne se reconnaît, ça...
- Je ne sais pas si on peut parler d'effondrement moral, d'effacement des valeurs républicaines...
- Ça s'appelle la mondialisation.
- Oui, mais d'ailleurs, les macronistes étaient pour la mondialisation.
- Elles étaient heureuses.
- Moins un, moins un, moins un.
- Elles étaient heureuses, la mondialisation.
- Les macronistes, moins un.
- Les mondialisations heureuses. Ah oui, moins un.
- Moi.
- Mais voilà, en fait, moi, c'est ça, vous voyez, qui me frappe le plus dans la dilution de ce pays.
- Alors, peut-être pas encore en province, il y a des...
- Mais quand vous rajoutez le trafic de drogue là-dessus, n'importe quel village, maintenant, est touché par le narcotrafic, c'est effrayant, quoi.
- Sébastien Ménard.
- Il y a un truc que, moi, j'aimais bien, et c'est vrai que Nicolas Sarkozy est à la mode pour de mauvaises raisons, et on a une petite pensée, enfin, en tout cas, moi, j'ai une petite pensée pour lui.
- Il avait une punchline en 2005-2006, mais qui est vraie, en fait, qui est toujours vraie.
- Alors, je ne dis pas qu'il en a fait quelque chose, et je ne dis pas qu'il a été plus vertueux que les autres.
- Mais quand il disait, finalement, à force d'expliquer l'inexplicable, on finit par excuser l'inexcusable.
- Et en fait, c'est ça qui se passe.
- C'est que, moi, je suis un optimiste, je suis enthousiaste, je suis sur le front avec mes entreprises en France,...
Transcription générée par IA