Retranscription des premières minutes :
- « La politique, c'est du show business ! » « Alors, d'abord, les moins riches, ils n'ont pas de voiture, hein ? » « C'est normal ! Les pauvres, c'est fait pour être très pauvres, et les riches, très riches ! » « Alors ça, c'est très tordu, mais bougrement intelligent ! » « Qu'est-ce que j'ai dit, une connerie ? » « Premier effet dissuasif, vous êtes amené à choisir. Première étape, soit vous rentrez chez vous, soit c'est Saint-Pierre-et-Miquelon. Pas la France, c'est fini. » « Putain, il est fort, ce con ! » « Je vous en prie, restez concentrés ! » « Il faut se préparer, très jeune, enfin, dès le départ, presque depuis la maternelle, à réfléchir à la façon dont on se projette dans une formation et dans un métier demain. » « C'est bien sympathique, Dolorès, mais épargnez-moi vos analyses politiques. » « Il y a des moments, j'ai vraiment l'impression que vous me prenez pour un imbécile, là. » On a décidé, avec Philippe David, de poser cette question.
- La politique est-elle le reflet de la société ? La société, les trahissions ? Les coups bas, suite forcément à deux anciens premiers ministres, Gabriel Attal et Édouard Philippe, à l'encontre de leur président.
- Est-ce que c'est le reflet de cette société, finalement ? « Alors, je voudrais faire une distinction, tout de même, dont j'ai conscience du caractère un petit peu sophistique, tout de même.
- Au sein de l'univers politique, et c'est pour cela que j'ai trouvé un peu ridicule, les indignations apitoyées ou indignées sur Édouard Philippe et Gabriel Attal, qui avaient tout à fait le droit de s'en prendre au président et de répéter pour Édouard Philippe qu'il ne lui devait rien, comme si, tout à coup, on découvrait que l'univers politique est un nid de vipères, par certains côtés, motivés par des dessins tactiques.
- Il est comme ça.
- Mais en revanche, là où je m'oppose...
- Je m'oppose en faux à cette interrogation, c'est le fait de dire que la classe politique elle-même serait en permanence un concentré des défauts de la société.
- Je crois que rien que par volonté et par une sorte d'humanisme désespéré, je tiens à dire que la classe politique n'est pas aussi mauvaise que la société peut l'être parfois.
- C'est fondamental pour la sauver un tout petit peu.
- Sébastien Maynard.
- Moi, je pense que la classe politique est effectivement impitoyable, malsaine et ingrate.
- Il faut être clair, mais elle est à l'image de la société.
- Très clairement, les gens aujourd'hui, on le voit, on a beau vouloir prôner des valeurs résilientes, bienveillantes, un peu tarte à la crème, la réalité, c'est que ce qui se passe dehors, c'est extrêmement dur.
- C'est dur dans l'entreprise, c'est dur dans les associations, c'est dur dans nos conseils municipaux, c'est dur partout.
- Et le monde est devenu impitoyable.
- Et que la classe politique, quelque part, ne relève pas, je dirais, par le haut, les bassesses dont on peut être soit victime, soit responsable dans nos sociétés, est quelque chose qui, moi, m'exaspère au plus haut point.
- On doit, en politique, montrer une voie, une certaine forme d'exemplarité, nourrir une espérance, évidemment, tout sauf crédule et candide.
- Mais il faut proposer autre chose.
- Ce qui se passe quand on voit Attal, Gabriel Attal et Édouard Philippe, et je suis plus proche de ces idées-là que d'autres idées, tout le monde le sait ici, mais franchement, c'est scandaleux, ils lui doivent tout à Macron.
- Quoi qu'on dise, Attal, Attal, Gabriel Attal n'étaient rien avant Emmanuel Macron.
- Et de l'aveu même des propres mots d'Édouard Philippe qu'il disait il y a peut-être 4 ou 5 ans, il disait, même si Alain Juppé avait gagné la primaire à droite, même si Alain Juppé avait été...
- président de la République, je n'aurais pas été, pour sûr, premier ministre, je n'aurais probablement même pas été ministre.
- Donc de fait, il lui doit tout, ils lui doivent tout.
- Donc l'ingratitude, ce côté très malsain qui consiste à sonner la lalie contre...
- À la limite, le problème n'est pas Emmanuel Macron, mais je trouve que ça donne une très, très, très, très, très mauvaise image...
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