Retranscription des premières minutes :
- Bonsoir Paul Bismuth, je dois aux français la vérité, je n'ai jamais trahi leur confiance.
- Bonjour Nicolas Sarkozy, condamné à trois ans de prison dont un enferme dans l'affaire dite des écouts.
- Il est donc juste et nécessaire que cet homme soit mis en prison.
- Mais vous fumez monsieur.
- L'ancien chef de l'état était reconnu coupable de corruption et trafic d'influence devant le tribunal correctionnel de Paris.
- Quelle indignité.
- L'ancien magistrat Gilbert Aziber et l'avocat de Nicolas Sarkozy Thierry Herzog ont également écopé de la même peine.
- Je comprends qu'il soit tourne-boussolé.
- Je vais t'en donner une adresse, et puis une bonne, qu'il y a des enfers. Allez, emballez-le.
- Sud Radio, les vraies voix. Le débat est ouvert.
- Emmanuel Macron revient sur cette information qui a évoqué dans son déplacement en Slovénie que le débat autour de l'exécution provisoire pourrait être remis sur la table.
- Philippe David peut-être une réflexion.
- On vous pose cette question déjà. Macron estime légitime le débat sur l'exécution provisoire.
- Êtes-vous d'accord ou pas d'accord ? Eh bien, vous êtes quasi aux deux tiers d'accord, puisque vous êtes 64% à dire oui.
- Venez réagir. Les vraies voix attendent vos appels au 0826 300 300.
- Est-ce que ça peut se débattre, Philippe David ? Mais bien sûr qu'on peut en débattre. Moi, je considère, j'ai toujours considéré une chose, c'est que ce n'était pas bon de faire des lois à la va-vite.
- Quand il y a eu l'affaire Cahuzac, tout le monde a voulu laver plus blanc que blanc.
- Mais vous savez, comme disait Coluche, plus blanc que blanc, c'est transparent ou c'est gris clair.
- Et on est arrivé, on voulait des têtes au bout des piques, parce que les politiques étaient tous des voyous, parce que les politiques avaient tous piqué dans la caisse, alors que...
- Déjà à cette époque.
- Alors déjà à cette époque, et ça fait quand même un certain temps, puisque Cahuzac, c'était il y a plus de 10 ans, on est bien d'accord, c'est en 2012, de mémoire, fin 2012, donc ça fait 13 ans exactement.
- Et on a voulu laver plus blanc. Donc on a fait une loi très vite.
- Et puis on s'est dit, il faut quand même qu'on puisse les mettre en prison, ou les rendre inéligibles, avant même qu'il y ait une procédure d'appel.
- Mais je trouve ça fou. Parce que vous allez interdire à quelqu'un d'être candidat.
- Pire, vous allez lui... en le rendant inéligible.
- Mais pire, en le rendant inéligible et en le mettant en prison.
- Et puis on appelle il ou elle est blanchi.
- Et il n'a pas pu être candidat.
- Est-ce qu'on peut dire que l'élection a été honnête ? Ben non.
- Voilà. Donc c'est pour ça que le lavage plus blanc que blanc, très bien.
- Mais ce qui m'énerve, c'est qu'aujourd'hui les politiques crient au scandale, mais qui a voté ces lois ? Eux.
- Parce que cette loi, elle a été votée à la quasi-unanimité par l'Assemblée nationale.
- Alors, tous les politiques crient pas au scandale.
- Moi j'entends ce que vous dites.
- Je pense qu'on a le droit de débattre de tout.
- Et c'est bien le principe de la démocratie.
- Et je pense qu'ils ont eu raison, les députés, à l'époque.
- Cahuzac, c'est un choc.
- Mais c'est un choc qui n'arrive pas.
- C'est mon camp politique.
- Je peux vous dire dans quel état de scélération on s'est retrouvés face à ce ministre qui, dans les yeux de la représentation nationale, a menti.
- Comprenez, c'est pas mentir sur un plateau de télé.
- Mais bien sûr, c'est pas mentir sur un plateau de télé.
- Vous avez la représentation nationale.
- Vous avez 577 députés qui sont l'émanation du peuple français.
- Et droit dans les yeux, le type vous ment.
- Donc ça, je vous assure que c'est une blessure.
- On n'oubliera jamais.
- Je pense qu'ils ont eu raison.
- Parce que Cahuzac arrive après des années et des années.
- C'est pas comme si on n'avait pas eu d'affaires.
- À gauche, on a eu notre affaire Urbain, je vous signale.
- On a eu l'affaire de l'AMNEF.
- La droite a eu ses affaires.
- La mairie de Paris, Alain Juppé, etc.
- Vous comprenez bien qu'à un moment donné, on...
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