Retranscription des premières minutes :
- Nous sommes aujourd'hui en capacité non seulement de gagner de potentielles élections législatives, mais de gagner de potentielles élections présidentielles.
- Donc, je n'ai pas le résultat des élections avant l'heure.
- Ce que je constate, c'est que élection après élection, nous progressons et que les mesures que nous portons à la fois sur la remise en ordre du pays, sur la nécessité de simplifier l'économie française, de défendre le pouvoir d'achat, ces mesures sont partagées par beaucoup de Français.
- Que les autres partis appellent le barrage républicain.
- Pourquoi cette fois-ci, ce barrage ne tiendrait plus ? Parce que ce barrage est en train de prendre l'eau.
- Et qu'on ne peut pas arrêter indéfiniment un peuple qui s'est remis à espérer.
- Et il y a des millions de Français qui croient aujourd'hui dans les idées que nous représentons.
- Et donc, c'est une dissolution.
- On pourrait donc peut-être rebattre les cartes du pouvoir.
- Le Rassemblement National apparaîtrait comme un favori.
- Philippe, qu'en pensez-vous ? Oui, on vous pose cette question.
- Une dissolution amènerait-elle inéluctablement le RN au pouvoir ? Pour le moment, sur Twitter, vous dites oui.
- À 53%.
- Vous pensez que le barrage républicain peut se refaire ou pas ? On attend vos appels au 0826 300 300.
- Et on ne vous demandera pas de parler en latin.
- Et vous, qu'en pensez-vous ? Alors moi, je crois que le barrage républicain pourrait tomber cette fois.
- Alors, il n'y a pas de dissolution pour le moment.
- En cas de dissolution, je pense qu'il pourrait tomber.
- Parce que l'autre fois, il y a beaucoup de circonscriptions.
- J'ai relu les résultats des dernières élections.
- Il y a beaucoup de circonscriptions où le RN a perdu entre 48 et 90%.
- Et 49,9%.
- Et c'est un écart de rien.
- Et aujourd'hui, par exemple, face à des candidats LFI.
- Aujourd'hui, face à un candidat LFI, il y a beaucoup de gens qui ont peut-être voté LFI il y a un an et demi qui ne voteraient plus pour LFI.
- Et donc, je dis que la digue peut sauter et que le RN peut avoir peut-être pas 289 députés qui seraient une majorité, mais pas 120, pas 150, 200, 220 ou même 240, 250.
- Jean Dorido.
- Oui, non, c'est un fait que...
- J'entends tout à l'heure Françoise qui explique de l'arithmétique électorale.
- Maintenant, il y a aussi une question qui est importante, c'est la question de la dynamique.
- Et les gens de ma génération, c'est un fait qu'on a connu le Front National à l'époque qui était complètement disqualifié d'office, en réalité, qui faisait des scores absolument confidentiels.
- On a connu une époque où, bien que faisant des très gros scores, typiquement aux européennes...
- Enfin, je ne vous savais pas aussi vieux parce que les scores confidentiels, ça s'est arrêté au début des années 80.
- Je parle aux législatives, si vous voulez, parce qu'il y a eu 1986, une proportionnelle mise en place par François Mitterrand avec un groupe FN à l'Assemblée.
- Et puis après, pendant très très longtemps, il y avait des gros scores aux élections européennes, parfois aux présidentielles, mais un Front National absent de l'Assemblée nationale de par, justement, le mode de scrutin.
- Et on a vu, si vous voulez, en temps réel, cette dynamique électorale qui fait qu'aujourd'hui, on a 143 députés du RN.
- Donc je crois que là, il est important, effectivement, que les plus anciens parmi nous réalisent que ça n'a plus rien à voir.
- Le RN d'aujourd'hui, ça n'est pas le FN des années 70.
- C'est que la dédiabolisation de Marine Le Pen, manifestement, a fonctionné.
- Elle a fonctionné au niveau de la forme et manifestement, elle a fonctionné au niveau du fond.
- Il y a plein de jeunes élus du RN qui n'étaient même pas nés au moment de la création du mouvement FN de feu Jean-Marie Le Pen.
- Donc effectivement, c'est un fait que Philippe David l'a dit, en termes de dynamique électorale, il y a clairement une dynamique du côté du RN, c'est un fait.
- En tout cas, ils sont prêts.
- Marine Le Pen a annoncé qu'ils avaient 95% de leur enquête dissolution.
- En fait, en vérité, tous les partis sont prêts.
- Je vous signale que la...
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