Retranscription des premières minutes :
- Vous savez, la France va mal, la France est en crise.
- Alors, pour la sauver, grande idée, j'ai décidé de remanier le gouvernement.
- Vincent l'a déjà fait.
- Et puis là, on va le faire mieux.
- Je censurerai tous les gouvernements jusqu'à obtenir la dissolution.
- Je constate que quelques rats quittent le navire.
- À un moment donné, les Français vont finir par le voir.
- Oui, mais moi, les Français...
- Gabriel Attal, c'est la création d'Emmanuel Macron.
- Ah oui ! Ah oui ! Ah oui ! Sans lui, il n'est rien.
- Mensonge, manipulation, inversion accusatoire, trahison.
- On n'est pas une station de prête-à-porter, mais le président de la République est habillé pour l'hiver.
- Les vraies voix Sud Radio.
- Et on remercie Marie, notre réalisateur, Trice, pardon, en direct de Sud Radio, bien entendu, pour ce talent.
- Avec vous, Aurélie Jouve, forcément, l'instabilité politique pour les acteurs.
- Aujourd'hui, en tout cas, la filière française, ça devient très compliqué en matière de stratégie, d'anticipation.
- Ça coûte de l'argent, c'est compliqué.
- Est-ce qu'on en parle ici, sur ce salon d'équipe auto ? On en parle forcément, et c'est bien dommage, parce qu'on voit que, contrairement à ce qu'on peut penser, la filière automobile est bien présente et bien dynamique.
- Je rappelle juste quelques chiffres, en fait, sur cette filière avale dont on parle.
- Ce milieu de l'après-vente automobile et des services, c'est plus de 500 000 emplois en France, 180 000 entreprises.
- Des emplois non délocalisables, ça aussi, c'est très important.
- Ce qui n'est pas forcément le cas de la partie industrielle.
- Malheureusement, on voit que ça fourmille d'innovation.
- Ça veut dire des stratégies à long terme avec des investissements colossaux.
- Et forcément, cette instabilité politique, elle crée aussi beaucoup d'attentisme, de flou, et elle coûte cher, surtout parce que ça veut dire pédaler, rétro-pédaler, revenir sur des décisions stratégiques qui auraient pu être prises.
- Tout ça crée beaucoup de flou, beaucoup d'angoisse pour les entrepreneurs et les chefs d'entreprise.
- Donc, oui.
- Il est temps que les choses puissent un petit peu se mettre en place et devenir un peu plus visibles.
- Je me tourne vers le grand économiste Eric Revelle.
- Deux choses, vous, la voiture et l'économie, forcément, c'est un peu votre dada, si je puis dire.
- Qu'est-ce qu'on peut imaginer ? Qu'est-ce qu'on peut penser ? Est-ce qu'aujourd'hui, les entreprises passent outre ou finalement, elles naviguent à vue ? Non, elles ne passent pas outre du tout.
- Ce qui est vrai pour le secteur automobile, qui, à mon avis, est quand même devant une inquiétude majeure.
- C'est-à-dire, vous avez raison de dire qu'il y a un certain nombre d'emplois de la filière qui ne sont pas délocalisables.
- Mais dès l'instant où les chaînes de production de voitures vont être ailleurs, alors il y a d'ailleurs un sujet pour les jobs qui sont non délocalisables.
- Parce que si vous avez moins de voitures à peindre, à chausser, à réparer, par définition, ça va être compliqué.
- Moi, sur le fond, je pense...
- Allez-y, allez-y, Aurélie.
- Non, oui, oui, oui.
- Mais on a quand même un parc roulant de plus de 40 millions de véhicules avec un âge moyen du véhicule.
- Un véhicule qui ne fait qu'augmenter.
- Donc, il faut s'en occuper.
- Il faut les réparer, il faut décarboner, parce que ça, c'est une réalité.
- Donc, pour le moment, on est loin d'avoir une réduction, je pense, des emplois sur ce segment-là, en tout cas.
- Mais juste, Cécile, pour répondre plus complètement, il y a le secteur automobile dont on parle là, mais tous les secteurs sont à l'arrêt.
- Parce que quand vous n'avez pas de stabilité politique, vous n'investissez pas.
- Si vous n'investissez pas, vous ne participez pas à la croissance économique.
- Et si la croissance économique s'étiole, c'est les emplois qui se cassent la figure.
- Surtout que les autres avancent pendant que nous, on est trop stagnes.
- Ça, c'est important aussi, Philippe.
- Non, mais je crois sur le fond que...
- Et en l'occurrence, la Chine.
- Ça va difficilement tenir.
- Alors, aujourd'hui, on ne s'est pas passé à 18 voix, donc 9 députés.
- Si 9 députés avaient changé leur vote, on était match nul.
- Vous voyez ce que je veux dire ? Et...
Transcription générée par IA