Retranscription des premières minutes :
- Édition spéciale. Les vraies voix sud-radio. 18h-20h. Cécile Dominibus, Philippe David.
- Et avec Philippe David, on est en direct pour cette édition spéciale jusqu'à 20h. Horaire, normalement, c'est à 20h. On devrait avoir...
- Oui. Premier ministre. Une fumée blanche. On attend la fumée blanche du côté de l'Élysée. C'est un petit côté conclave au Vatican.
- Voilà. C'est ça. Autour de cette table, Philippe Bilger, Anne Mazoyer-Jankowska, et puis Mickaël Sadoun et Coralie Dubost.
- Et vous, au 0826 300 300. Et il a un sujet. Pierre a des choses à nous dire. Il nous appelle de Montauban. Bonsoir, Pierre.
- Bonsoir, Pierre. Oui. Oui, bonsoir.
- C'est la situation, Pierre, que vous voulez décrire aujourd'hui.
- Oui, la situation. Je pense qu'on est au moment de vérité. Les Français sont en train de le réaliser.
- Et ils sont en train de réaliser que ceux qui ont créé le problème ne le résoudront pas. Donc là, ils sont en train de se réunir pour chercher de la stabilité, alors qu'on a une chute libre. On a une chute libre économiquement, avec le déficit, l'admettement, les problèmes liés à l'immigration, une perte de souveraineté énergétique.
- On peut les lister. Aujourd'hui, ceux qui ont créé le problème, ils sont encore aux manettes, que ce soit des socialistes, des centristes, des LR.
- Et ces gens-là, en fait, ils réalisent pas que la population, avec les difficultés venant, va les disqualifier, mais très rapidement.
- Et je pense qu'aujourd'hui, il y a une sorte d'aveuglement. Et comme a dit Nicolas tout à l'heure, il comprend plus. Il ne fait plus confiance aux politiques, parce que ces politiques-là n'ont pas compris le problème. Et je crois qu'il faut prendre du recul. Il faut dire qu'est-ce qui a mené la France dans cette situation.
- Et comment en sortir ? Mais c'est pas en stabilisant une situation avec un technicien je ne sais d'où. Il faut une vision politique.
- Mais c'est une vision politique qui doit imposer à l'Europe nos volontés, notre intérêt, et qui change fondamentalement.
- Et qui va peut-être enlever 20 000 ou 30 000 hauts fonctionnaires qui coûtent 150 000 euros par an. Et je pense que ça va faire dans la douleur.
- Mais là, on n'y est pas encore. Mais voilà.
- Pierre, on va réagir.
- Attention, ce que dit Pierre, on revient un peu sur les politiques hors-sol, qui ne comprennent plus finalement ce que veulent les François et Coralie.
- Oui, on l'a entendu à peu près sous tous les gouvernements et à propos de tous les partis.
- Mais c'est peut-être vrai. À force.
- Il y a probablement une partie vraie et une partie fausse. Ce qu'il y a de vrai et dont je peux témoigner, c'est que quand vous êtes élu, vous êtes propulsé dans une dimension qui change votre rythme de vie, votre administration de vie.
- On change vos documents administratifs, vos régimes de sécurité sociale, etc. Votre exposition, votre nom exposé en permanence, les comptes qui vous sont demandés en permanence, votre vie familiale. Enfin, tout explose.
- Donc évidemment que ça vous transforme un petit peu. Et quelle que soit votre partie d'origine et vos convictions d'origine, ça vous met sous pression.
- Et le fait d'être sous pression et de vouloir bien faire, parce que la plupart d'entre eux, quand même, veulent bien faire, qu'ils le fassent ou pas, mais ils en ont l'intention, ça vous met en tension vers des objectifs qui, peut-être, vous déconnectent de ce que vous étiez juste avant dans la réalité, comme tous les Français.
- C'est pas forcément un surplomb, une arrogance. C'est aussi la façon dont est fabriquée la vie d'un élu. C'est comme ça.
- Et puis, il y a aussi une volonté, une attention qui est portée, et selon les partis, avec des sujets de prédilection.
- Donc là, selon comment on se situe dans sa vie, si on est plutôt à gauche ou à droite, on a le sentiment d'être entendu ou pas entendu.
- Mais pour revenir sur ce qui était dit et qui était intéressant sur le côté imposer sa voix sur l'Europe.
- En fait, lundi, quand les ministres ont été démissionnés, et quand je dis les ministres démissionnés, je pense...
Transcription générée par IA