Retranscription des premières minutes :
- Bonsoir Paul Bismuth, je dois aux français la vérité, je n'ai jamais trahi leur confiance.
- Bonjour Nicolas Sarkozy, condamné à trois ans de prison dont un enferme dans l'affaire dite des écouts.
- Il est donc juste et nécessaire que cet homme soit mis en prison.
- Mais vous fumez monsieur.
- L'ancien chef de l'état était reconnu coupable de corruption et trafic d'influence devant le tribunal correctionnel de Paris.
- Quelle indignité.
- L'ancien haut magistrat Gilbert Aziber et l'avocat de Nicolas Sarkozy Thierry Herzog ont également écopé de la même peine.
- Je comprends qu'il soit tourne-boussolé.
- Je vais t'en amener une avresse, et puis une bonne, qui a des enfèvres. Allez, emballez-le.
- Sud Radio, les vraies voix. Le débat est ouvert.
- Et c'est un véritable défi pour l'administration pénitentiaire, confrontée à une question d'équilibre entre le protocole, la sécurité et l'égalité de traitement depuis l'arrivée de Nicolas Sarkozy à la prison de la santé, Philippe.
- Oui, on vous pose cette question. L'incarcération de Nicolas Sarkozy perturbe-t-elle l'organisation de la prison de la santé ? Vous dites oui à 74%.
- Vous voulez réagir ? On va dire le 0826 300 300.
- Donc un spécialiste est avec nous, Yvan Gombert. Bonsoir, merci d'être en direct sur Sud Radio.
- Vous êtes secrétaire nationale du syndicat FO des directeurs de services pénitentiaires.
- Aujourd'hui, la situation de Nicolas Sarkozy, forcément, est un petit peu unique.
- Il a été donc difficile d'anticiper, même s'ils l'ont fait quand même.
- Est-ce que les perturbations vont durer ? Et comment vous vous organisez ? Alors, vous savez, le placement à l'isolement dans lequel est placé Nicolas Sarkozy, il est prévu par les textes.
- Et en fait, on maîtrise très largement cette procédure.
- En plus, on a une équipe dédiée avec des agents qui ont été formés pour la gestion du quartier d'isolement, avec des profils physiques ou de comportements qui sont complètement adaptés.
- On maîtrise à la fois l'organisation, les pratiques professionnelles, qu'il s'agisse d'une personnalité, on va dire, médiatique, qu'il s'agit d'un profil très dangereux, difficile à gérer en détention.
- Là, en l'occurrence, on a une personnalité médiatique.
- Ce n'est pas forcément la personnalité la plus compliquée à gérer dans un quartier d'isolement habituellement.
- Donc, l'organisation va se faire, ça va se caler.
- C'est l'environnement qui est agité.
- Oui, mais ça, l'environnement, il est agité, pas forcément parce qu'il y a Nicolas Sarkozy.
- Il y a toujours...
- Toujours des incidents qui peuvent générer des perturbations de cette nature-là.
- Ce n'est pas forcément quelque chose de très nouveau.
- Philippe Béleger.
- L'exécution provisoire contre laquelle je m'étais élevé avait fait oublier que le jugement, de mon point de vue, était remarquable.
- J'ai beaucoup aimé la réaction des personnels pénitentiaires qui ont dit qu'ils pouvaient parfaitement faire le travail de surveillant.
- Et de sauvegarde de Nicolas Sarkozy.
- Et donc que les deux officiers de sécurité étaient inutiles.
- Est-ce que vous pensez que Nicolas Sarkozy est dans une situation qui est plus périlleuse que celle de beaucoup d'autres dans ces quartiers d'isolement absolu ? Alors, non, il n'est pas dans une situation plus périlleuse.
- Par contre, c'est un risque majeur pour l'administration pénitentiaire.
- Il faut absolument qu'il ne se passe rien pour lui.
- Donc, il faut vraiment mettre les moyens au niveau maximum.
- Alors, si on n'avait pas eu les officiers de police présents dans le quartier d'isolement, on aurait été forcément obligés de mettre des agents supplémentaires en provenance de l'extérieur.
- Que ce soit des hérisses ou que ce soit des équipes locales de sécurité pénitentiaire.
- Ça veut dire dégrader aussi les hérisses, par exemple, parce que les hérisses, on n'en a pas énormément.
- Donc, de toute façon, ça avait un impact sur notre fonctionnement extérieur.
- Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est un service particulier, les hérisses.
- C'est important de le rappeler.
- Oui, les hérisses, c'est l'équivalent de ce qu'on appelle le GIGN pénitentiaire.
- C'est des équipes d'intervention qui interviennent dans les établissements, notamment quand il y a des émeutes ou des mouvements collectifs, ou lorsqu'il y a une prise d'otage.
- Virginie Calmel.
- Moi, j'ai une question à vous poser.
- C'est ce qui choque quand même profondément, et je ne pense pas que moi, mais tous les gens qui regardent les...
Transcription générée par IA