Retranscription des premières minutes :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voix.
- Ce lundi, la Commission Nationale d'Investiture doit désigner son candidat pour la législative partielle dans la deuxième circonscription de Paris.
- Deux figures s'affrontent, Michel Barnier, soutenu par la direction du parti, et Rachida Dati, revenue en force après son passage au gouvernement.
- Entre ambition personnelle et règlement de compte, le duel tourne à la querelle stratégique.
- Dati, qui vise toujours la mairie de Paris, accuse Barnier d'être instrumentalisé pour l'écarter.
- Barnier, lui, veut montrer qu'il pèse encore, quitte à brouiller les cartes à droite.
- Et pendant que le LR, ce que LR plutôt, se déchire, la gauche, elle, rêve d'une nouvelle percée dans cette circonscription jusque-là imprenable.
- Si jamais les Parisiens venaient à se lasser de la gauche à la tête de l'hôtel de ville, la droite se réinstallerait dans le siège des Chirac et autres tibéris.
- Et qui, à ce moment-là, pourrait assurer le rôle ? Sans doute Rachida Dati, rattrapée par la justice et le macronisme.
- La plus fidèle opposante d'Indy Nalgault, parisienne du riche 7e arrondissement.
- Ou bien l'ancêtre du parti gaulliste fidèle chiracien, Premier ministre malheureux, arrivé en parachute depuis sa Savoie olympique, Michel Barnier.
- Nous vous posons la question.
- Lequel de ces deux candidats vous semble le plus légitime pour LR ? Pas pour la droite, parce qu'on aura un centriste de droite juste après.
- Donc, à la question 1, Michel Barnier.
- 2, Rachida Dati.
- 3, aucun des deux.
- Votre choix pour l'instant ? Alors, bon.
- Aucun des deux à 73%.
- On s'en doutait un petit peu.
- Mais là où c'est intéressant, c'est la médaille d'argent qui vaut peut-être qui tue.
- Eh bien, vous dites 17% pour Dati et 10% pour Barnier.
- Continuez de donner votre avis sur le compte X de Sud Radio.
- Et pour en parler, nous sommes avec Pierre-Yves Bournazel, qui est conseiller de Paris, ancien député, candidat aux prochaines élections municipales et secrétaire général délégué aux élections au sein du parti Horizon.
- Alors, Pierre-Yves Bournazel, vous avez commencé à nous répondre que sur nos trois choix, qui sont Michel Barnier, Rachida Dati, le troisième étant aucun des deux, c'est bien votre choix.
- Moi, j'ai une petite question comme ça qui me taraude, moi, depuis ce matin.
- C'est que, que fait Michel Barnier là-dedans ? Parce que, comme on vient de le dire, il vient quand même de Savoie.
- Est-ce qu'il y habite encore ? On ne sait pas trop.
- Mais en tout cas, on se demande ce qu'il vient faire dans la capitale, quoi.
- Un petit peu, là, en l'occurrence.
- Ou alors, peut-être, il se sert de son parachutage en tant que court premier ministre pour peut-être se créer une posture ou une candidature.
- Nature future à je ne sais quoi.
- Qu'est-ce que vous en pensez, Pierre-Yves ? Écoutez, je voudrais distinguer l'élection législative partielle pour élire le député ou la députée de la deuxième circonscription de Paris.
- C'est un septembre, probablement, et l'élection municipale.
- Oui, mais vous êtes bien d'accord que ça influence, quand même ? Non, je ne crois pas.
- Parce que je ne pense pas que cette circonscription soit représentative de la réalité sociologique de Paris, qui est une ville très diverse.
- Donc, on va prendre les choses une par une.
- Les élections législatives.
- Il y a une élection partielle, puisque le député sortant a été déclaré inéligible par le Conseil constitutionnel.
- Il y aura une nouvelle élection.
- Le parti LR, qui n'est pas mon parti, se réunit ce soir et a décidé, me semble-t-il, de soutenir Michel Barnier comme candidat à LR.
- Rachida Dati, par ailleurs, membre de LR, elle avait soutenu Laurent Wauquiez à la présidence de LR.
- La question est plutôt à Madame Dati.
- Est-ce qu'elle accepte les règles du jeu de son parti, se soumet à la décision de Bruno Rotailleau ? Ça n'en prend pas le chemin, puisqu'elle a fait une déclaration.
- Elle a fait une déclaration en disant que, coûte que coûte, elle se présenterait, y compris.
- Elle sera candidate quoi qu'il arrive.
- À ce moment-là, il y aura deux candidats à LR.
- Et c'est à LR et à M. Rotailleau de remettre éventuellement de l'ordre dans son...
Transcription générée par IA