Retranscription des premières minutes :
- Les vraies voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voix.
- Moi je suis très fier que le peuple algérien ainsi que le gouvernement prennent sa part dans le combat que nous menons pour le droit international.
- Moi je suis venu pour comprendre ce qu'il se passe, ce qu'il s'est passé, ce que vous avez aussi à nous apporter.
- Parce que de l'autre côté de la Méditerranée, quand vous écoutez les médias, vous avez l'impression que c'est l'Algérie qui aujourd'hui est coupable de tout.
- Et on visite en Algérie le député LFI Sébastien Delogu, salut l'accueil reçu en Algérie, sans un mot pour Boalem Sansal ni Christophe Gleize, récemment condamné, je rappelle, 7 ans de prison.
- Il préfère critiquer les médias français.
- Et il y a quelques minutes, la France Insoumise s'est désolée.
- Il a été solidarisé de Sébastien Delogu en disant qu'il s'était exprimé de façon personnelle en Algérie, qu'il n'engage ni les groupes parlementaires de la France Insoumise, ni les mouvements.
- Et il répète aussi qu'il demande la libération immédiate et qu'il renouvelle l'exigence de voir libérer Boalem Sansal ainsi que Christophe Gleize.
- Voilà pour leur communiqué de presse.
- Alors parlons vrai, est-ce que ce comportement peut être porteur électoralement ? Cette question Delogu-Alger, LFI est-elle prête à toutes les outrances et compromissions ? Vous dites tout à 95%. Vous voulez réagir ? Le 0, 826, 300, 300.
- Philippe Bilger.
- Je crois qu'on abuse un petit peu aujourd'hui du terme trahison, intelligence avec l'ennemi.
- Mais tout de même, l'attitude d'un Sébastien Delogu qui va en Algérie, qui embrasse et célèbre le drapeau algérien et qui, à l'évidence, montre toute sa sympathie pour un régime qui est une dictature, qui offense les nôtres, c'est tout de même très proche de tout cela.
- Mais il y a une espérance et un miracle.
- Je dirais le miracle, c'est que pour la première fois, LFI désavoue d'une manière nette et claire le Sébastien Delogu, un député dont on comprend mal comment le suffrage universel a pu les lire.
- Et l'espoir, et il est ténu, c'est que peut-être cela représente un début de prise, une prise de conscience de LFI devant le caractère totalement scandaleux de certains propos et certaines attitudes.
- Je n'en suis pas sûr sur ce plan-là.
- Moi, je suis complètement d'accord avec vous, Philippe.
- Néanmoins, je trouve que le mal est fait.
- Et qu'en fait, en France, ce que les différentes communautés et populations ont pu comprendre de cet épisode, ce n'est pas le communiqué de presse de LFI.
- C'est la déclaration de Delogu.
- Et c'est ça qui me gêne.
- C'est que ça y est, le mal est fait.
- Et donc, du coup, on ne peut pas s'empêcher d'imaginer une interprétation possible à des fins électoralistes.
- Et du coup, c'est jouer avec le feu.
- Et c'est jouer sur l'unité du pays.
- Donc, du coup, c'est quelque peu inquiétant.
- Farid Temsemani.
- Moi, je pense, pardonnez-moi, mais je pense qu'il n'en a un peu strictement rien à faire de l'unité du pays.
- Il prépare.
- Mais nous, on y est attentifs, donc c'est bon ça.
- Oui, bien sûr.
- Mais ce député-là de notre pays, en l'occurrence, prépare les élections municipales.
- Ou alors, à minima, sa réélection potentielle à l'Assemblée nationale.
- Désolé, il est plutôt bien placé dans les sondages des municipales à Marseille.
- Et on appelle ça comment ? On appelle ça le clientélisme électoral ? Tout simplement.
- Souvenez-vous, alors je ne veux pas faire de parallèle, lorsqu'on avait des parlementaires, notamment européens, mais de nationalité française, qui allaient cirer les pompes d'un certain Bachar el-Assad en pleine guerre civile en Syrie.
- Alors, ce n'est pas comparable, naturellement.
- Mais pour moi, ça s'appelle le clientélisme électoral.
- Pourquoi ? Parce qu'il faut le dire.
- Nous avons à Marseille une communauté franco-algérienne assez importante.
- Vous ne pouvez pas gagner les élections et je pense que la ville étant gouvernée à gauche, si je ne dis pas de bêtises, donc il y a une concurrence entre les gauches, en réalité, à Marseille.
- Et il prend juste les devants.
- Ça me rappelle quelqu'un à l'échelle nationale qui s'appelle François Hollande, qui faisait, alors pas les mêmes...
Transcription générée par IA