Retranscription des premières minutes :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voix.
- La semaine s'annonce cruciale pour l'avenir de l'Ukraine et donc de la paix dans le monde.
- Steve Witkoff, l'émissaire de Donald Trump, est attendu mercredi ou jeudi à Moscou.
- Le président russe a répété que les conditions posées par Moscou en vue de la paix restent inchangées.
- Mais à quelques jours de la fin de l'ultimatum lancé par le président américain Vladimir Poutine, le pari de Donald Trump de ramener la paix en Ukraine s'envisage de nouveau.
- Du coup, les Américains s'interrogent régulièrement sur ses chances d'obtenir le prix Nobel de la paix.
- Nous vous posons la question sur le compte X.
- Alors la voici, selon l'évolution de la guerre en Ukraine, Donald Trump mériterait-il le prix Nobel de la paix ? Vous dites oui à 45%, non à 55%.
- Ce qui veut dire qu'il y a débat.
- Pour nous éclairer, Jean-Claude Beaujour, avocat aux Etats-Unis, président du FED, Forum transatlantique, spécialiste de la vie politique américaine.
- Mais avant de vous solliciter, tous autour de la table, écoutez cette séquence.
- Lors du mini-sommet américano-africain, le président gabonais Brice Oligui Gema prend fait et cause pour Donald Trump sur le sujet.
- Le réa pour le prix Nobel de la paix, je ne vois pas d'objection.
- Sans être prétentieux, je pense que le président Trump le mérite pour les efforts qu'il a fait pour la paix à travers le monde.
- Et je me situe également dans ma zone, notamment celle de la CAC, où il a ramené la paix entre la RDS ou le Rwanda.
- C'est ma zone, la CAC.
- Nous nous sommes renoués à plusieurs fois en chef d'État.
- C'est un accord qu'on n'a jamais pu obtenir dans la CAC.
- Vous voyez, là, c'est une scène quand même forte.
- Alors, elle se passe...
- Vous pouvez peut-être d'ailleurs nous éclairer, Jean-Claude Beaujour, sur cette scène.
- C'est une journaliste américaine, je crois.
- C'est micro-tendu, comme l'on dit dans notre profession.
- Il y a pas mal de chefs d'État, pas mal de chefs d'État africains qui sont réunis autour de Donald Trump.
- Selon vous, Jean-Claude Beaujour, c'était un peu orchestré ou alors les médias sont vraiment pris au jeu et ça les passionne ? Alors, vous savez que toutes les questions sont quand même...
- Tout est assez bien organisé.
- La communication autour du président des États-Unis, et surtout dans le bureau Oval, ne se fait pas comme ça au petit bonheur la chance.
- Donc, il y a de fortes chances d'imaginer que les choses étaient un peu prévues.
- Cela étant, quelle aurait été la réponse possible du président gabonais ? Soyons sérieux, il ne pouvait pas répondre.
- Il ne pouvait pas répondre autre chose.
- Vous êtes devant quelqu'un, en tout cas quand vous êtes invité par le président des États-Unis, on vous demande est-ce qu'il mérite le prix Nobel de la paix ? Pourquoi ne pas dire oui ? De toutes les façons, on va être simple, puisque j'ai compris qu'il y avait d'autres de mes confrères, il y a quand même des règles.
- La première, c'est que la short list, la première liste, est arrêtée par le Nobel au début de l'année.
- Donc, en principe, la proposition, qui a été faite par le premier ministre Netanyahou, ne pourrait valoir que pour 2026, parce qu'en principe, il fallait que cette présentation soit faite en janvier.
- Pour le président Trump, vous avez...
- Pour le président Trump, oui, autant pour moi.
- Pour le président Trump, soit faite Netanyahou.
- Pour Trump, puisque c'est lui qui a présenté la candidature, il y a d'autres personnes, d'autres professeurs d'université qui l'ont faite aussi, donc ça aurait dû être fait au mois de janvier.
- Bon.
- Alors, est-ce que c'est fait ? Est-ce que ce n'est pas fait ? Il y a de fortes chances que ça ne soit pas fait.
- Donc, en principe, il ne serait éligible qu'en 2026.
- Et puis, le président gabonais ne pouvait pas dire autre chose.
- Il ne se risque à rien, puisque ce n'est pas lui qui décide, le comité Nobel étant complètement indépendant, aussi bien des personnes qui se sont exprimées dans votre reportage que du peuple américain.
- Alors, c'est...
Transcription générée par IA