Retranscription des premières minutes :
- Pour les vôtres, mais j'avais entendu parler de demain et peut-être même de la fin de la semaine. Mais ce qui me frappe, et là, c'est complètement navrant, j'ai l'impression d'être l'un des très rares Français à attendre avec impatience la compétition de ce gouvernement. La plupart des gens à qui je parle me disent « Qu'est-ce que j'en ai à faire d'un gouvernement ? Apparemment, ça ne va pas mieux ou ça ne va pas plus mal depuis qu'il n'est pas composé.
- On a des ministres, des missionnaires. C'est tout de même très navrant sur le plan démocratique. Dans quel État on est ? » On est dans une impasse totale. Mais en même temps, il faut lui donner un peu de crédit. Alors je disais tout à l'heure...
- En même temps, c'est compliqué. Regardez le nombre de fois où les premiers ministres sont tombés.
- Mais oui, mais Cécile, si à un moment donné...
- Philippe est défaitiste sur le sujet. Et d'autres, à un moment donné, il faut leur donner un peu de crédit à ces gens-là.
- Bien sûr. Sinon, ça sort pas. Or, il a déjà un pôle...
- Mais on n'a pas le temps de leur donner du crédit. Il ne reste pas suffisamment longtemps.
- Il va faire d'ici 3 mois. Oui, mais laissez-le se mettre en place. Il y a des équilibres politiques. Je ne vais pas vous apprendre ça. Vous connaissez par cœur.
- Non mais ça fait déjà plus de 15 jours qu'il est nommé. Oui, mais là, il va proposer son projet de budget au Conseil d'État.
- Oui, il a rencontré les syndicats. Il a tout fait. Après, il y a un bloc qui va récupérer. Retailleau, Darmanin, Borne, sûrement. Et comment il s'appelle ? Borne, elle viserait la Cour des comptes, a priori. Donc... Non mais c'est là où j'ai peur. Vous avez dit un mot à la fin. Barreau.
- Quand vous voyez... S'il est obligé de remettre les plus mauvais, les plus catastrophiques, si c'est pour... Alors moi, dans l'ancien gouvernement, il y en avait 3 qui étaient au niveau.
- Il y avait Lecornu, qui a changé de poste. Oui.
- Darmanin. Et il y avait Retailleau. Mais si c'est pour remettre Agnès Pannier-Runacher à l'écologie, qui veut faire encore plus vert que Marine Tondelier et Sandrine Rousseau réunies...
- Très bien. On continue. Barreau, avec qui on est humiliés partout dans le monde. Mais très bien. Mais est-ce que les Français attendent ça ? Et le problème, c'est que tant qu'il n'y aura pas une démission du président de la République... Mais vous allez me redire qu'elle n'aura pas lieu.
- Et de nouvelles législatives, nous serons dans cette impasse, parce que cette assemblée est ingouvernable.
- Je crois que sa volonté, c'est de faire un gouvernement restreint à 25. De 22.
- Oui. À chaque fois qu'il dit ça, il se retrouve à 48. Oui, c'est ça. C'est ce que j'allais dire.
- Oui, c'est pour respecter les équipements politiques. Après, ça préfère des économies.
- Barreau ne serait pas valable, hein. Barreau comme garde des sons.
- Ah bah c'est pas mal. C'est pas mal. C'est pas mal.
- C'est pas mal. Non mais c'est vrai...
- J'ai eu du mal à comprendre. Ça y est, c'est monté au cerveau.
- Non mais Philippe Bilger, je sais pas ce qu'il a pris aujourd'hui. Mais alors il est dans un état...
- Il est chaud comme ça, Agafrit. Depuis qu'il m'a demandé d'être intelligent, je fulgure.
- Non mais la vraie question, c'est qu'il est vraiment dans une impasse. Et là, il gagne du temps, parce qu'à mon avis, il n'a pas de gouvernement.
- Parce que... Ou alors il va faire Bayrou bis, mais si Bayrou a été censuré, c'est pas pour remettre les mêmes.
- Regardons quand même les choses en face. Ou alors c'est pour faire une politique différente, radicalement différente.
- Mais est-ce que...
- Malheureusement.
- Sur la partie régalienne, est-ce que les Français sont plutôt contents de Rotaillot, de Darmanin ? Est-ce qu'aujourd'hui, ils ont plutôt une belle image ? Oui. Ils ont une belle image. Mais il y a eu un récent sondage qui disait que 37% voulaient les garder.
- Mais on avait oublié de dire que la majorité, pour...
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