Retranscription des premières minutes :
- Les vraies voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voix.
- Le coup de projecteur, tous les projecteurs du monde entier seront braqués sur Anchorage.
- C'est où ? C'est en Alaska. C'est demain.
- Cette rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine, une première rencontre en vue peut-être de négociations permettant à mettre fin, au moins temporairement, à la guerre en Ukraine.
- Beaucoup d'Ukrainiens et de supporters des Ukrainiens soupçonnent Donald Trump de vouloir tous aider à Poutine pour obtenir enfin une paix.
- Et Trump veut-il tous aider à Poutine ? C'est notre débat. On en parle avec notre invité Nicolas Conquer, porte-parole des Républicains No. 6 France, qui est avec nous en direct sur Sud Radio.
- Vous vous dites que Donald Trump a ré...
- Vous avez dit à l'instant que Donald Trump avait d'abord mis fin à plusieurs conflits.
- Lesquels ? Rappelons-le.
- Alors on peut commencer par entre l'Inde et le Pakistan.
- On peut parler de la RDC et du Rwanda.
- Et plus récemment, il y a tout juste une semaine, un accord de paix historique d'un conflit qui lui a de plus de 4 décennies entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie.
- C'est tout à fait important de le mentionner parce que ce sont deux anciens pays qui faisaient partie des républiques soviétiques.
- Et donc ça montre la perte d'influence de Vladimir Poutine sur ces anciens pays qui sont censés être ses alliés.
- Donc peu à peu, Donald Trump...
- Et sans parler évidemment de la guerre des 12 jours qui a été terminée avant même qu'elle commence grâce à ce coup fatal sur le nucléaire iranien.
- Donc Donald Trump, faiseur de paix, faiseur de deal.
- Et je pense que c'est l'homme de la situation pour mettre fin à ce conflit entre la Russie.
- Alors sachez qu'au moins d'autres de nos vrais voix ne sont pas du tout d'accord avec vous et c'est pour ça que vous allez débattre avec elles.
- Anthony Martin-Smith d'abord vous répond.
- Comment vous expliquez qu'il arrive à autant de miracles et où les feux se rallument derrière ? Nicolas Conquer.
- Alors encore une fois, c'est parce que vous avez votre biais de confirmation et vous cherchez à voir ce qui ne va pas.
- Mais en tout cas, moi je m'appuie en l'occurrence entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie, entre une décision qui a été saluée des deux côtés.
- Je pense que vous faites référence à des attaques qui ont été menées par le groupement terroriste M23 au large du Rwanda, dans une zone qui est certes très houleuse mais ce n'est pas une garantie de paix ad vita mais il y a évidemment des enjeux à sécuriser mais c'est une démarche et c'est pourquoi les chefs d'État, notamment africains parce que c'est de ce dont il est question, ont appelé à Donald Trump pour qu'il vienne résoudre cet accord de paix initialement.
- C'était Eric Prince, l'ancien patron de Blackwater qui avait pour but de sécuriser la région et éviter la contrebande des minerais au Congo.
- Mais de fait… De fait, on a deux ou trois petits problèmes de liaison, on va vous retrouver, on va vous rappeler par téléphone si vous le permettez Nicolas Conquer parce qu'on ne voudrait pas perdre une miette de votre argumentaire.
- Tiens, un point important qui a été rappelé par Nicolas Conquer, ça c'est vrai, il faut le mettre au crédit de Donald Trump, le seul fait que des négociations de paix entre l'Azerbaïdjan et la Géorgie, deux anciennes républiques soviétiques… Pardon, entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie, merci de me corriger, deux anciennes républiques soviétiques se fassent sous l'égide des États-Unis, c'est un sacré camouflet pour Moscou, ça doit faire tout drôle à l'ancien communiste que vous êtes à Moubacar.
- Non mais c'est assez bien joué parce qu'il a, ce faisant, évincé pour un moment au moins la Russie qui était supposée soutenir l'Arménie, qui l'a d'ailleurs assez mal fait.
- Qui l'a abandonnée.
- Et qui du coup se trouve complètement hors jeu car elle n'avait pas les moyens d'aller défendre ses positions et du coup ça place une pièce de l'échiquier Trump dans le dos.
- Entre guillemets.
- Entre guillemets des Russes et je pense...
Transcription générée par IA