Retranscription des premières minutes :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le code projecteur des vraies voix.
- L'argent liquide reste un mode de paiement largement utilisé.
- Toutefois, avec la généralisation d'Internet, les paiements par carte bancaire ou avec smartphone tendent à devenir la norme pour les achats du quotidien.
- Malgré toutes ces innovations, les Français sont à la traîne.
- Oui, il faut le dire, c'est comme ça.
- Les Français, si on les compare aux consommateurs de la zone euro notamment, sont plutôt attachés au cash et gardent encore beaucoup d'argent liquide chez eux.
- Qui cache de l'argent, levez le doigt autour de la table.
- 10 euros.
- La Direction Générale des Finances Publiques engage parallèlement une réflexion sur l'acceptation des chèques comme moyen de paiement par le Trésor Public.
- Le nombre de chèques encaissés a chuté de 72% en 10 ans à environ 40 millions en 2019.
- 1024.
- Alors nous vous posons la question finalement, en faisant la synthèse de tout ça.
- Êtes-vous favorable à la généralisation de la carte de crédit comme moyen de paiement ? Eh bien, vous les auditeurs, vous dites non à 86%.
- Ça montre bien, et cher Pierre Bosch, président de la Confédération des commerçants de France, ça montre bien que les Français sont attachés au cash, au liquide.
- Et c'est bien ça la base de la réflexion, Pierre Bosch.
- Oui, et puis il y a une réalité.
- Aujourd'hui, 43% des transactions sont toujours réglées en espèces, et 48% par carte.
- Donc en 2024, il y a eu cette bascule.
- Le nombre de paiements par carte a dépassé le nombre de paiements en espèces.
- Et contrairement à ce que vous affirmiez précédemment, les Français payent davantage par carte que nos voisins européens.
- Ah, alors c'est une mauvaise information que j'ai eue alors, du coup.
- Absolument.
- 48% des paiements en France sont réglés en espèces.
- Donc fait par carte, contre 39% dans la zone euro.
- Et le cash est beaucoup plus utilisé dans le reste de la zone euro qu'en France, puisqu'il s'agit de 52% des paiements effectués en liquide dans la zone euro, contre seulement 43% en France.
- Des pays comme l'Allemagne utilisent encore massivement le cash.
- Oui, d'accord.
- Donc en fait, la France, là-dessus, n'est pas en retard.
- Mais il y a quand même une vraie réalité.
- Plus de 40% des paiements aujourd'hui sont encore effectués en espèces.
- Et c'est encore plus vrai pour les paiements de propriétés.
- Oui, j'avais lu une étude sur un média.
- Alors, je tairai le nom, parce que vous apportez une contradiction.
- Mais effectivement, c'est important de le préciser.
- Restez bien avec nous, Pierre Bosch.
- Réaction autour de la table.
- L'histoire de cette carte bancaire, Nathalie Lebas, c'est pas aussi simple que ça.
- Alors, c'est pas aussi simple que ça, notamment pour les personnes âgées.
- Moi, je vois mes parents, je suis pas sûre qu'ils soient capables d'aller dans un distributeur, d'essence ou autre.
- Aujourd'hui, ils vont toujours au guichet.
- Et quand vous êtes sur des territoires ruraux, c'est important aussi pour le lien social, de pouvoir avoir une discussion et de pouvoir payer en espèces.
- Ça permet aussi aux personnes qui ont des difficultés à gérer leur budget de se rendre compte.
- Quand vous avez l'argent liquide, vous vous rendez compte de ce que vous dépensez.
- Alors, quand vous payez par carte, c'est un petit peu immatériel.
- Et puis, pour certains...
- On dirait que c'est une question de confidentialité, parce qu'on n'a pas forcément envie de savoir que notre banquier sache tout ce qu'on dépense et tout ce qu'on va consommer.
- Je donnais un exemple tout à l'heure.
- Ça va vous faire rire, mais imaginez, je vais acheter un petit cadeau dans un sex-shop.
- Voilà.
- C'est votre droit, M. Brindel.
- Si je paye en carte et que je ne veux pas que, par exemple, ma femme soit au courant du prix, pas le fait que j'y suis allé...
- Non, mais c'est vrai.
- Si vous avez envie de lui faire un cadeau, vous ne voulez pas qu'elle connaisse le montant de ce cadeau.
- Voilà, uniquement pour ça, vous avez bien compris.
- Il y a une histoire de liberté aussi, de confidentialité, Thierry Blandinière ? Ça renvoie au monde d'aujourd'hui et de demain, qui va...
Transcription générée par IA