Retranscription des premières minutes :
- Les vraies voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voix.
- En vertu des pouvoirs qui me sont conférés, je vous déclare mari et femme.
- Je ne crois pas être possible, pas être possible.
- En fait, il voudrait se marier juste tout simplement pour les papiers.
- Alors là, vous dégagez, vous dégagez, vous dégagez.
- Non, moi, j'en ai rien à foutre. Allez.
- Le mariage blanc, selon la maire de Bourg-les-Valences, elle refuse de marier un Tunisien sous OQTF.
- Il aurait admis vouloir épouser sa campagne pour les papiers, selon sa première adjointe.
- Alors, parlons vrai.
- Faut-il réformer d'urgence la loi prévoyant des sanctions contre les maires qui refusent de marier des personnes sous OQTF ? Et à cette question, la maire de Bourg-les-Valences refuse de marier une personne sous OQTF.
- Vous la soutenez, vous ? Eh bien, vous dites oui à 98%.
- Vous voulez réagir ? C'est le 0826 300 300.
- Et Marlène Mourier est avec nous, maire de Bourg-les-Valences.
- Madame le maire, bonjour.
- Merci d'avoir accepté notre invitation.
- Bonjour.
- Bienvenue.
- Philippe Bilger.
- Alors, je rejoins absolument.
- Madame le maire, de la même manière que j'étais d'accord avec Robert Ménard et j'avais creux comprendre que la ministre Vautrin avait annoncé qu'elle chercherait à modifier cette disposition particulièrement absurde.
- Je ne comprends même pas qu'on puisse discuter l'aberration d'une telle sanction à l'égard d'un maire qui, au contraire, veut appliquer sa mission républicaine en totale vérité et authenticité.
- Par moment, je me demande si on ne tombe pas sur la tête à force d'accepter les procédures qui sont de purs simulacres au détriment des vrais.
- Françoise de Gouin.
- Je ne suis pas sûre.
- Moi, je ne peux pas juger cette affaire parce que la mariée, en tout cas, Madame le maire, j'entends ce qu'elle dit, mais en fait, j'ai beaucoup de mal à voir quelqu'un en situation irrégulière avouer qu'il vient se marier pour avoir des papiers.
- Ça, je ne sais pas.
- Comment cette phrase est sortie, si elle existe même.
- Donc, ce n'est pas vous que je mets en cause, Madame le maire, parce qu'apparemment, ça a été dit à votre première adjoint.
- Ça me paraît invraisemblable que quelqu'un arrive, dise je viens me marier pour avoir des papiers.
- Donc, puisque le refus de marier repose là-dessus, le mariage, c'est un droit, ça fait partie des droits, la constitutionnelle, etc.
- Moi, j'entends qu'il faut réformer les choses.
- Je suis d'accord sur une forme d'absurdité.
- Mais sur cette affaire-là, précisément, ça me paraît tellement caricatural que je demande vraiment à voir.
- Écoute, oui, mais moi, Françoise, excusez-moi, mais bon, si Madame Mourier et sa première adjointe disent ça, je veux dire, c'est par plaisir qu'elles disent ça, pour faire du buzz ou pour passer à la télé.
- C'est qu'il y a une véritable raison.
- Vous pensez vraiment que quelqu'un qui va dans une mairie pour se marier en situation irrégulière, dit je viens me marier pour des papiers ? Est-ce que tu crois que Madame Mourier n'a pas autre chose à faire en tant que maire que monter une affaire ? Non, non, mais je ne fais pas ça.
- Donc, moi, je suis maire de mon petit village.
- Je ferai exactement ce qu'elle a fait, cette dame, parce que je trouve ça aberrant.
- Mais comme tu dis, il faut changer encore une fois les lois.
- C'est-à-dire, j'ai une question à poser.
- Les amis, on va peut-être lui laisser la parole, quand même.
- Marlène Mourier est avec nous, maire de Bourg-les-Valences.
- Déjà, merci d'avoir accepté notre invitation.
- Est-ce que vous pouvez nous rappeler le contexte, peut-être, parce que seul vous l'avez vécu et pas nous.
- Voilà, c'est ça.
- Bien sûr.
- Alors, je me suis trouvée confrontée à un mariage manifestement de complaisance et insincère entre une Française et un ressortissant Tunisien en situation irrégulière.
- Qui, lors de l'audition de mariage, puisque lorsqu'il y a suspicion de la part des services instructeurs de la mairie, nous, les élus, nous sommes interpellés en nous disant, Madame le maire, Madame la première adjointe, nous avons la suspicion qu'il peut s'agir d'un mariage blanc.
- Donc, il faut les passer à l'audition.
- En l'occurrence, c'est ma...
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