Retranscription des premières minutes :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voix.
- Deux ans d'enquête, 200 personnes interrogées, beaucoup de témoignages à visage découvert, des noms cités.
- La France insoumise, un parti pas comme les autres, affirmez-vous.
- C'est incroyablement violent ce que vous décrivez, une machine à broyer, cadres et militants.
- La meute, le livre consacré à qui ? A Jean-Luc Mélenchon ? Il n'est pas question d'un pape ou d'un cardinal qui veut être élu pape, mais d'un gourou.
- Fascination pour le chef érigé en gourou, absence de démocratie interne, intimidation, purges successives, nous connaissons l'histoire.
- Tous subissent les incessants revirements du leader Maximo et craignent ses colères.
- Raquel Garrido, bonsoir. Vous avez appartenu à une secte ? Raquel Garrido révèle justement d'avoir été internée en psychiatrie après des années de pression psychologique.
- Au sein du clan Mélenchon, la députée anciennement LFI dénonce aujourd'hui des méthodes staliniennes et appelle les insoumis à mettre leur fondateur hors d'état de nuire.
- Alors parlons vrai, est-ce que LFI peut échapper à une autocritique après ces révélations ? Et à la question, comme dit Raquel Garrido, Mélenchon doit-il être mis hors d'état de nuire à LFI ? Vous dites oui à 80%, vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
- Et elle a accepté notre invitation, Raquel Garrido, merci d'avoir accepté cette invitation.
- On commence d'abord toujours par les vrais.
- On voit Philippe Bilger est à des lieux plutôt très, comment dire, terribles de ce qu'on entend.
- Alors, comment dire, tous ceux qui s'intéressent un peu à la politique et pardon de sortir un certain nombre de poncifs savaient que Jean-Luc Mélenchon est un homme intelligent, qu'il a beaucoup de culture, il a une oralité exceptionnelle, il a un caractère, je le devinais, comme beaucoup de gens durs, voire difficiles.
- Mais ce que je ne comprends pas, et tout à l'heure Raquel Garrido saura me répondre, c'est comment on peut, avec de telles dispositions, ruiner un parti qui aurait pu, dans son essence, être utile à la vie politique, même à ceux qui ne pensent pas comme lui.
- Je suis surpris de voir à quel point il y a des démarches naturellement suicidaires, et je ne parviens pas à comprendre.
- C'est François Mitterrand qui a dit un jour ça à Lionel Jospin, qui était un grand colérique.
- Vous savez, monsieur le ministre, quand il était son ministre de l'éducation nationale, le mauvais caractère est une faute politique lourde, parce que derrière le mauvais caractère, il y a tout.
- Il y a la colère, il y a la domination.
- Et je partage ce point de vue, car Jean-Luc Mélenchon avait tout pour devenir la centralité de la gauche.
- Après l'élection de 2022, il est à quelques centaines de milliers de voix du second tour.
- Il fait un choix stratégique détestable le 7 octobre, mais même avant.
- D'ailleurs, il a fait un choix stratégique détestable le 7 octobre, mais même avant.
- D'ailleurs, même sur les émeutes.
- Mais il aurait pu, comment dirais-je, être cette personne-là, en mettant un peu d'eau dans son vin.
- On découvre des choses qui, moi, ne m'étonnent pas.
- Mais je vais laisser Raquel Garrido parler, parce que je sais aussi ce que ça signifie de rompre une amitié et un militantisme de 25 ou 30 ans.
- C'est aussi quelque chose de douloureux, j'imagine, Raquel Garrido.
- Tu nous le diras tout à l'heure.
- Sébastien Ménard.
- Moi, je vous trouve bien complaisant avec Jean-Luc Mélenchon et avec cette...
- Cette horde de LFistes.
- Ça fait bien longtemps qu'ils sont partis en vrille.
- C'est-à-dire qu'effectivement, vous avez raison, Françoise de Gouin, en 2005, 2007, allez, on va dire jusqu'en 2010, Jean-Luc Mélenchon aurait pu jouer un rôle dans la reconstruction, je dirais.
- Non, pas même en 2022.
- Non, mais non, il était déjà parti en vrille en 2022.
- Mais si, mais si, depuis 2017, il est parti en vrille.
- Enfin, on va dire que l'organisation même d'une formation politique, totalement désinvolte, qui, quelque part, prône la bordélisation de la vie politique française, parce que c'est ça, avec toutes les conséquences que ça peut avoir sur la société, et notamment sur ses jeunes représentants, je dirais qu'il est coupable et responsable de ça.
- Donc...
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