Retranscription des premières minutes :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voix.
- Nous sommes le peuple de France, nous sommes le peuple qui a bâti des cathédrales, fait tomber des empires, conquis des libertés encore et toujours.
- Nous sommes le peuple de Jeanne.
- Jeanne, au secours ! Jordan Bardella est un atout formidable pour le mouvement, et je le dis depuis longtemps.
- J'espère que nous n'avons pas à user de cet atout plutôt qu'il n'est nécessaire.
- Maintenant, c'est à 69% Jordan Bardella dont on prononce qu'il sera candidat.
- Chaque jour qu'il passe, je me prépare à l'exercice des responsabilités.
- Jordan Bardella, donc en ligne de mire, près de 7 Français sur 10 pensent qu'il sera candidat à la présidentielle.
- De son côté, Marine Le Pen recule.
- Ils ne sont plus que 53% à croire en sa candidature, soit 21 points depuis sa candidatation à l'inégibilité en première instance.
- Alors parlons vrai, est-ce que la jeunesse de Jordan Bardella ne sera pas un handicap le jour du vote ? Et à cette question, Bardella est-il devenu le candidat naturel de son camp à la présidentielle ? Vous dites oui à 51%.
- Vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
- Philippe Bilger.
- Il est évident, si c'est la question, j'avais cru comprendre que c'en était une autre tout à l'heure.
- Mais c'est pas grave.
- La jeunesse de Jordan Bardella sera évidemment un handicap au second tour s'il y est.
- Mais j'avais cru comprendre que...
- Vous souhaitiez nous questionner sur la raison pour laquelle Jordan Bardella devient aujourd'hui apparemment le candidat naturel.
- On peut faire des digressions.
- Oui, c'est le résultat d'une double évolution.
- D'abord, au sein du Rassemblement national, les militants commencent à comprendre les risques de l'appel qui va bientôt survenir en juillet 2026.
- Et comprennent que Marine Le Pen...
- Elle est très gravement menacée par l'échéance judiciaire.
- Premier élément.
- Et le second, c'est que Jordan Bardella, tout en manifestant sa loyauté à l'égard de Marine Le Pen, est obligée depuis quelque temps d'intégrer le fait qu'il sera peut-être, peut-être même probablement, le candidat du Rassemblement national.
- Donc vous avez ce double mouvement qui fait qu'aujourd'hui, il y a une évolution au sein même.
- De l'électorat du Rassemblement national.
- Françoise Debois.
- Alors je rappelle quand même qu'on parle de Paris que fait l'opinion française.
- Pas du tout de ce qui va advenir.
- C'est un sondage.
- C'est pas un sondage d'intention de vote et même de popularité.
- C'est les Français pensent à 70% que ce sera lui.
- Moi, je mets en garde les Français.
- D'abord parce que je ne vois pas comment Jordan Bardella...
- Vous pensez vraiment qu'il va arriver comme un fleuve tranquille à la désignation à deux ans de la présidentielle ? Oui.
- Avec tout ce qui se joue...
- Oui.
- Avec tout ce qui se joue au sein même du Rassemblement national.
- Parce que les grands partis, les vieux partis qui ont plus de 100 ans comme le Parti socialiste ou la droite, on se fout des coups de canif à ciel ouvert.
- C'est classique.
- Ça s'appelle la vraie démocratie.
- Vous pensez qu'il se passe quoi en ce moment au Rassemblement national ? Vous pensez gentiment qu'il y a un ensemble...
- C'est comme sur un tapis de rose pour Jordan Bardella que bien sûr on va faire le switch tranquillement.
- Mais c'est inimaginable de raisonner comme ça.
- C'est inimaginable de penser que la substitution va se faire tranquillou.
- Tranquillou, bilou, mais justement pas, absolument pas.
- Donc moi je crois que si Jordan Bardella y arrive, ce sera en grand, grand mauvais état.
- Parce que les amis de Marine Le Pen, l'électorat Front National, quand il sera en situation, devra choisir les militants aussi.
- Bardella est quelqu'un qui n'est pas aimé par une grande partie des militants purs du Rassemblement national.
- Il se passe un rapport de force terrible que nous ne voyons pas encore entre les maréistes et les bardellistes.
- Et vous verrez que ça terminera, en tout cas ça terminera dans un véritable combat.
- Ça ne se fera pas comme ça.
- Donc on peut penser que oui évidemment, mais moi je pense que non évidemment pas.
- Jean Dorido.
- Alors je n'ai pas les informations de Françoise Degoy...
Transcription générée par IA