Retranscription des premières minutes :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voix.
- François Bayrou savait-il ? François Bayrou a-t-il menti ? Où était-il ? Le Premier ministre est accusé d'avoir été au courant des violences infligées aux élèves de l'établissement catholique du Béarn et de n'avoir rien fait.
- Pendant toutes ces années, les victimes, on en compte aujourd'hui plus de 200, elles ont dénoncé des faits de violences psychologiques, physiques ou sexuelles.
- Non, on parle de tas de choses, elle n'avait jamais parlé de ça.
- En tout cas, François Bayrou ne joue pas son poste avec cette audition, son entourage l'assure.
- Et c'est en même temps, l'affaire Bétharham se joue aujourd'hui à l'Assemblée Nationale.
- François Bayrou est auditionné, la commission s'interroge sur son rôle exact, ses interventions essentielles auprès de la justice et les zones d'ombre qu'il aurait pu entretenir.
- Alors parlons vrai, François Bayrou peut-il sortir indemne de cette confrontation ? Pardon, à la question, audition sur Bétharham.
- Bayrou risque-t-il ? Sa place à Matignon, vous dites où il y a 58%, vous voulez réagir, le 0826, 300, 300.
- On a entendu quelques, Félix Mathieu nous a fait entendre tout à l'heure quelques moments de l'audition de François Bayrou, est-ce qu'il semble sincère ? Je suis persuadé, ma chère Cécile, qu'il est sincère.
- Alors, je suis d'abord d'accord avec le premier mot qu'il a prononcé devant la commission.
- Enfin.
- Enfin. Je pense qu'en effet, pour lui, c'est une libération de pouvoir enfin parler devant cette commission dont il doute un peu de l'objectivité, mais peu importe.
- Il libère sa parole. Alors, je ne sais pas ce qu'il a dit, peut-être y a-t-il des approximations, des incertitudes, des contradictions qui ne sont pas en sa faveur, mais ce que je crois, et je crois rejoindre François sur ce plan-là, jamais il ne démissionnera, jamais il ne constatera. Alors, il ne va pas être mort à la suite de cette commission, il va être certainement blessé.
- Mais paradoxalement, je pense que d'avoir surmonté cette épreuve et franchi ce cap ne lui donnera pas un futur éblouissant sur le plan politique, mais il aura un gros caillou derrière lui.
- Françoise de Gouin.
- Je ne suis pas sûre d'abord qu'il l'ait franchi.
- Après, sur l'objectivité de la commission, il est un peu hard parce qu'il arrive, il fait de la provoque, il veut instrumenter lui aussi à sa façon, parce que Paul Vannier le fait aussi, mais la réalité c'est que ce sont des documents qui ne sont pas sortis par les députés.
- C'est Mediapart et on sait tous que Mediapart, il y en a pour tout le monde en réalité.
- Ce n'est pas simplement pour la droite, c'est aussi pour la gauche. Je rappelle que c'est Mediapart qui fait tomber Cahuzac.
- Donc, Mediapart, c'est très solide et très sérieux. Je ne sais pas s'il se sortira ce soir de cette commission.
- Je trouve que la tournure est très mauvaise.
- Il est sur la ligne, je vous entends dire, j'ai ma conviction qu'il dit la vérité.
- Moi, je n'ai aucune conviction concernant François Bayrou.
- Il a en tout cas adopté une position de défense qui est « je n'ai jamais été au courant, je n'ai pas menti ».
- Est-ce qu'il peut tenir jusqu'au bout de la journée ? A mon avis, il peut tenir, mais il est très abîmé, François Bayrou, dans l'opinion.
- C'est un Premier ministre détesté, comme l'a été Jean-Marc Ayrault.
- Maintenant, il est au niveau de Jean-Marc Ayrault, c'est-à-dire les plus bas en réalité.
- Il n'est plus détesté que lui quand même.
- Je pense que Juppé est au niveau des grèves.
- Non, mais 95, non, non, non, non, non, non, non, non, non, ça n'a rien à voir.
- Il est vraiment, il est vraiment, il y a quelque chose, les Français n'aiment pas Bayrou, tout simplement.
- On verra s'il tient, mais démissionnez jamais.
- Jean-Michel Fauvergue.
- Non, mais cher ami, je vais parler plutôt de la commission parlementaire.
- Je vais vous dire pourquoi il n'en sortira rien.
- Parce qu'une commission parlementaire, là, elle a été demandée par LFI, si je ne me trompe pas.
- Et donc, le rapporteur, ils ont choisi, ils ont le choix entre président ou rapporteur.
-...
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