Retranscription des premières minutes :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le code projecteur des vraies voix.
- Il souffre depuis deux ans et ne voit pas le bout du tunnel.
- Savoir prendre le temps.
- Là ça va pas du tout, c'est même la cata.
- Aujourd'hui, un mouvement est en marche.
- En France, on construit de moins en moins de logements.
- Nous voulons faire appel à des professionnels passionnés par leur métier.
- Les carnets de commandes diminuent aussi, on a moins de travail, donc on a moins de besoins de personnel.
- En 2021, il y en avait 410 000 et regardez l'an dernier, 263 000 seulement.
- C'est le chiffre le plus bas depuis 1953.
- Quand on y réfléchit, nous avons tous de bonnes raisons de choisir l'artisanat.
- L'artisanat, première entreprise de France.
- Elle est l'artisanat du bâtiment, traverse donc une crise profonde.
- Nouveau trimestre de recul de 5%, même la rénovation énergétique recule.
- Le président de la CAPEB a déploré ce matin 27 000 emplois détruits l'année dernière dans les petites entreprises.
- Alors parlons bref, faut-il changer la fiscalité ? Et sur l'immobilier, à cette question, faut-il un plan de relance du bâtiment pour sauver le secteur ? Vous dites oui à 65%.
- Vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
- Philippe, est-ce que vous avez entendu forcément ces chiffres à la baisse qui sont plutôt très...
- Ils sont très alarmants, mais je ne veux pas me prêter un savoir universel.
- Je constate la crise, on en a beaucoup parlé.
- Mais j'avoue que je ne saurais me substituer aux...
- ...aux solutions qui sont plus traditionnelles pour donner des solutions.
- Et je suis ravi qu'il y en ait un.
- Et vraiment, j'écoute, je ne veux pas me débarrasser du sujet.
- Je l'indique, là, je risquerais de vous approuver parce que je ne saurais pas vous contredire.
- Moi, je suis sur la question du social.
- Il y a la question économique du logement avec cette phrase qu'on m'a répétée.
- Je suis comme Philippe, plutôt béhussienne en la matière.
- Quand le bâtiment va, tout va.
- Quand le bâtiment ne va pas, rien ne va.
- C'est un indicateur.
- C'est un thermomètre, en fait, le bâtiment.
- C'est un thermomètre.
- De la bonne santé du pays, du moral même du pays.
- Parce que pour acheter, comment dirais-je, un appartement, il faut être capable de se projeter, se dire, voilà, dans 10 ans, dans 15 ans, je pourrai.
- Et même des territoires, parce qu'on parle de l'artisanat.
- Alors, justement.
- Mais moi, je le vois du point de vue social.
- En réalité, si on le regarde du point de vue politique, avec le recul que j'ai, moi, d'éditorialiste depuis 20 ou 25 ans, je n'ai jamais vu un gouvernement, y compris de mon obédience, gouvernement de gauche, même si Cécile Duflo a fait quelque chose, quelques petits trucs, je n'ai jamais vu un gouvernement qui prend véritablement cette question du logement à bras de corps.
- Véritablement.
- Qui n'en fait pas une grande cause nationale, blablabla.
- Vraiment une cause nationale réelle, avec un engagement réel, avec une ventilation.
- Il y a le bâtiment.
- On a fait beaucoup de choses avec l'ANRU, par exemple, dans les banlieues, dans les cités.
- L'agence de rénovation urbaine.
- Vraiment, ils ont fait un travail remarquable, etc.
- Mais c'est la masse qui manque.
- Donc, moi, je voudrais véritablement, et je vous rejoins là-dessus, Sylvain, il faudrait que le logement, moi, les candidats, je sais, j'ai perdu une présidentielle avec Sylvain Le Roya et j'en ai gagné une avec François Hollande.
- Et tous les candidats, c'est toujours, oui, le logement, ça va.
- Et à un moment donné, dans le débat, ce truc-là, ça l'attrape.
- Et tous les ans, on se retrouve avec la même chose.
- Ça va, parce que quand le bâtiment, économiquement, va, ça donne le sentiment que ça fonctionne.
- Mais là, quand tout s'effondre, on se rend compte qu'il y a non seulement le problème économique des artisans, avec des destructions massives d'emplois, des morts annoncées, mais il y a le problème des gens pour se loger.
- Donc là, c'est véritablement un cri d'alarme qu'il faudrait collectivement pousser.
- C'est pas possible de payer des loyers aussi chers, de ne pas avoir d'appartement, de ne pas pouvoir se loger, d'être...
Transcription générée par IA