Retranscription des premières minutes :
- « Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize. » « Bientôt 6h40, la vie en vrai sur Sud Radio, partenaire d'Equipe Auto, le salon international des professionnels de l'automobile.
- Il se tiendra à partir du 14 octobre prochain à Paris, porte de Versailles, et d'ici là, chaque semaine, des témoignages.
- Ce matin, je reçois la présidente de la Fédération Française de la Carrosserie, la FFC. Bonjour Maëlys Dosbar. » « Bonjour. » « Soyez la bienvenue sur Sud Radio, présidente de la Fédération Française de la Carrosserie.
- Et gérante par ailleurs de la carrosserie Dosbar à Tarnos, dans les Landes, la carrosserie qui fait partie de ces métiers, Maëlys Dosbar, qui recrute.
- Il y a beaucoup d'opportunités à saisir dans ce secteur, véritablement. » « Oui, énormément. On recrute énormément, on a beaucoup de mal à trouver du personnel, et surtout, on a beaucoup, beaucoup de mal à trouver du personnel très qualifié, en fait.
- On trouve quelques personnes qui se présentent, mais malheureusement, le secteur de la formation, chez nous, il y a un souci, on ne forme pas assez, donc on n'arrive pas à recruter, tout simplement. » « On ne forme pas assez, c'est-à-dire, qu'est-ce qui pose problème, concrètement, avec les formations actuelles ? » « Peut-être qu'on n'attire pas assez, dans notre secteur. Peut-être que le métier de la carrosserie, il n'est pas assez, je vais dire, je vais ouvrir des gros guillemets, je vais dire qu'il n'est pas assez sexy.
- On n'arrive pas à le vendre, peut-être, correctement, donc on n'attire pas, donc les gens ne vont pas dans cette filière-là, et c'est bien dommage.
- C'est bien dommage, parce qu'on a un métier qui est... » « Moi, je trouve qu'on a un métier qui est attrayant, on a un métier où on travaille avec nos mères, on est des vrais artisans, on est des artisans qualifiés, on a un savoir-faire énorme, mais malheureusement, on n'est pas assez attractif, donc on ne forme pas assez, donc on n'a pas de personnel. » « Comment faire pour attirer à nouveau ces jeunes ? C'est de dire véritablement, dès le plus jeune âge, ce qu'est ce métier ? » « Oui, oui. Moi, je pense qu'il faut valoriser, en fait. Il faut valoriser, il faut leur dire qu'on peut travailler avec ses mains, qu'on peut faire quelque chose de très, très gratifiant, parce que la carrosserie, c'est gratifiant, vraiment. Quand on rentre un véhicule très accidenté ou très abîmé, et qu'on le ressort comme s'il ne s'était absolument rien passé, c'est extrêmement gratifiant de le voir dans l'œil du client qui se dit « Ah, waouh ! » Et ça, c'est extraordinaire, et on n'arrive pas à le vendre, et c'est dommage.
- Et comme vous dites, il faudrait en parler très tôt.
- « Pour la plupart des métiers artisanaux, manuels, on n'arrive pas, finalement, à le faire savoir, à faire découvrir ces métiers déjà à l'école.
- Oui, c'est ça, exactement. Et puis, à l'école, on met beaucoup l'accent sur le numérique, on met beaucoup l'accent sur les nouvelles technologies, mais il ne faut pas oublier que derrière, il y a des hommes, il y a des mères, il y a des cerveaux, et ça, on n'en parle pas assez, en fait.
- Et dire aussi que, typiquement, le marché de la carrosserie, c'est un marché qui est dynamique, qui est porteur.
- Oui, oui. Et puis, qui ne s'arrêtera pas, parce qu'on aura tout le temps besoin de nous.
- Nous, on ne peut pas se faire remplacer par des robots, on ne peut pas se faire remplacer par des machines.
- L'artisanat, c'est ça.
- Il sera toujours. Et la filière de la carrosserie, ça a des débouchés énormes.
- Ça a des débouchés énormes. C'est un secteur qui est en pleine croissance.
- Mais le problème, c'est qu'en pleine croissance, ça veut dire qu'il nous faut du monde, il nous faut des gens, il nous faut des mères, et on ne les trouve pas.
- Quel message vous voulez faire passer, justement, ce matin, sur Sud Radio, à ceux qui nous écoutent et qui peuvent également transmettre le message que vous souhaitez passer ? Il faut venir nous rencontrer. Il...
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