Retranscription des premières minutes :
- A tout à l'heure.
- 6h37 sur Sud Radio, on va partir dans les coulisses de ceux qui sont au cœur de l'économie locale, présents dans toute la France. Je parle des marchés et nous sommes avec Monique Rubin, présidente de la Fédération Nationale des Marchés de France. Bonjour.
- Bonjour.
- Alors merci beaucoup d'être avec nous. Je le disais, les marchés sont au cœur de l'économie locale.
- Est-ce qu'on a une idée du nombre de marchés que l'on a en France ? Ils sont vraiment partout ? Je crois qu'ils sont de partout. Et vous savez, on peut affirmer un chiffre d'environ 11 000 marchés qui se déroulent de façon hebdomadaire en France.
- Et là, on les retrouve évidemment toute l'année, ces marchés. En ce mois de décembre, c'est plus intense pour les commerçants ? Oui. Logiquement, c'est plus intense. Et ça devrait être plus intense parce que nos consommateurs aiment venir chercher du bon, du frais, des conseils. C'est surtout ça. Mais on a toujours un facteur aggravant, on va dire, les intempéries.
- Il a fait très, très froid ces jours derniers. C'était un petit peu difficile.
- Oui, c'est difficile de supporter ce frais. Comment on s'adapte ? Comment vous faites sur les marchés ? On s'équipe. On s'habille chaudement. Vraiment, même très, très chaudement.
- On se couvre la tête. On se couvre les mains. Ce n'est pas toujours facile.
- Les mains, je pense que c'est ce qui nous fait le plus souffrir, voyez-vous, parce qu'on est obligé d'enlever les gants chaque fois qu'on a une cliente, quand on veut encaisser, quand on veut plier. Donc, les mains, c'est très difficile.
- Mais vous savez, sincèrement, après tout, le reste, on a l'habitude de la grosse chaleur, le gros froid.
- C'est notre métier et on doit faire avec. C'est comme ça.
- Donc, ce sont les risques, on va dire, et on le subit.
- Mais vraiment, l'ensemble des collègues, on s'équipe bien, donc on peut supporter.
- Et on doit supporter, surtout.
- Et oui, surtout que vous commencez vraiment au cœur de la nuit, là où les températures sont plus froides.
- Là, à 6h40, globalement, dans la vie d'un commerçant sur les marchés, on en est où dans la journée ? Ah ben, logiquement, sur nos marchés habituels, nos commerçants sont déjà arrivés.
- Nos vrais professionnels sont déjà, tous les alimentaires sont déjà arrivés, sont déjà sur place.
- L'étal est déjà pratiquement bien installé.
- Et il faut après fignoler, mettre les prix, mettre tout arrangé pour que la clientèle ait un beau regard agréable et sympathique dès qu'elle arrive auprès de l'étal pour qu'elle ait envie d'acheter.
- Mais on est prêts, vraiment, à ces heures-ci.
- Alors, en produits manufacturés, peut-être un tout petit peu moins, c'est un peu plus tardif.
- Mais en produits alimentaires, nos collègues sont prêts.
- On parle de marché, on pense forcément à proximité, avec les produits locaux qui sont vraiment mis à l'honneur.
- Ah oui, vous savez, nous accueillons avec grand plaisir l'ensemble, justement, des agriculteurs, pardon, excusez-moi, qui sont...
- qui sont tout autour, qui viennent proposer leurs produits.
- Et voilà, ils ont vraiment toute leur place sur nos marchés, nos producteurs.
- Et ce qui fait que nos clients, vraiment, ont ce besoin, ont ce besoin d'acheter du local.
- Mais ils ont aussi le besoin d'acheter chez leurs commerçants du produit, du bon produit, qui viendrait peut-être des régions un petit peu environnantes.
- Mais vraiment, sincèrement, c'est l'attrait de nos marchés.
- C'est la diversité, c'est la variété, c'est la qualité des produits proposés.
- Et encore une fois, le conseil qui va avec...
- Oui, le lien social, tout à fait.
- Et ce lien qui est important.
- C'est ça, on n'est pas derrière notre ordinateur, on n'est pas derrière une caisse automatique.
- C'est vraiment le lien qu'il y a avec le commerçant et le client.
- Mais c'est l'indispensable.
- Et c'est ce qui fera que, vous savez, demain, nos marchés perdureront.
- Et au contraire, ils iront de plus en plus.
- Parce qu'on ne peut pas aller vers le tout numérique.
- C'est plus possible.
- On est dans une société, quand même.
- On a besoin de ces échanges.
- On a besoin de parler.
- On a besoin de rencontrer du monde.
- On a...
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