Retranscription des premières minutes :
- « Le petit matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize. » « Sud Radio, la vie en vrai à 6h40. Noël, c'est dans une semaine et pour certains, la dernière ligne droite avant le réveillon est particulièrement intense.
- C'est le cas de mon invité qui a transformé son domicile en point-relais-colis. Direction tout de suite Aix-les-Bains, en Savoie. Bonjour Laurence Dellinger. » « Bonjour tout le monde. » « D'être vrai que tout parce que vous avez des journées, j'imagine, bien chargées en ce moment. Vous êtes donc responsable d'un point-relais-colis un peu particulier parce qu'il est chez vous, à domicile. C'est votre activité avec votre mari. Avant de nous dire un petit peu à quoi ressemblent vos journées en ce moment, comment vous est venue l'idée de vous lancer dans cette activité-là ? » « Eh bien en fait, quand mon mari est rentré dans ma vie, il a vu que cette maison, j'ai une grande maison, j'étais réveille à la garder au décès de mes parents.
- Et il m'a dit, il faut faire quelque chose de cette maison, il faut que cette maison revive. Et je peux vous assurer qu'en période de fête, elle revive. » « Ben oui, j'imagine. Ça veut dire qu'aujourd'hui, en tout cas, votre activité principale, voire unique, c'est celle de point-relais-colis ? » « Voilà, c'est l'activité principale. Pas unique, mais l'activité principale. » « Ah oui, oui, oui, c'est très très chargé. Surtout quand il faut courir, qu'on a plusieurs zones de stockage pour nos colis.
- Donc sous la maison, on a sinon une autre maison qui appartenait à ma maman et c'est là où est le stockage du jour.
- Ensuite, une fois que le stockage de la journée est fini, on enlève tous les colis du jour pour les mettre sous la maison.
- On les stocke pour les garder pour les gens qui vont venir les chercher. » « Ils ne compagnent pas. » « D'accord, il y en a un peu partout. Ça envahit un petit peu la maison. » « Oui, mais bon, on a fait de la place, on savait ce qu'on voulait. Donc nous, plus on a de colis, plus on est content en fait. » « Ben oui, parce que c'est rémunéré. C'est rémunéré comment d'ailleurs ? Comment ça se passe ? » « Alors, c'est au colis et en fonction du poids du colis surtout. Plus le colis est lourd, mieux on est rémunéré. » « Oui, c'est ça. » « C'est bien rémunéré, on arrive à en vivre. Est-ce qu'on pourrait en vivre juste de cette activité-là, de points relais ? » « Alors nous, on le souhaite parce que c'est notre activité principale et qu'il y a quand même aujourd'hui pas mal de points relais qui ferment. » « C'est ça. » « Parce qu'on peut comprendre. Quand on voit, nous, la manutention et le temps que ça nous prend, je peux comprendre que quelqu'un qui tient un commerce, déjà, il n'a pas le stockage nécessaire et puis il a ses clients à servir.
- Je peux comprendre qu'à un moment donné, ils arrêtent pick-up parce que c'est vraiment prenant. » « C'est vraiment prenant. Ça veut dire, en gros, là, vous avez en ce moment combien de colis par jour à récupérer, à réceptionner ? » « Ça fait deux jours qu'on est à 500 colis. » « 500 colis jour. Et combien de rotations de livreurs ? » « Cinq. » « Cinq. Et on a quand même la place… » « Quatre, oui. » « On a la place dans la maison de mettre tout ça. » « Eh oui, figurez-vous. Mais mon mari est un roi du rangement. » « D'accord. » « Il faut quand même le dire. » « Ça sert. Ça sert dans cette activité-là, très clairement. » « Et les clients sont sympas, ça va ? » « Alors, pas tous. Mais en grande partie, oui. » « D'accord. » « Pas tous dans le sens où il y a des gens… On a quand même reçu des gens qui venaient d'Isère pour récupérer leurs colis.
- De l'Inde, de la Haute-Savoie. » « De l'Isère,...
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