Retranscription des premières minutes :
- Et ce matin, on prend la direction d'Avignon. Nous sommes avec un producteur de tomates, Jean-Philippe Rion. Bonjour.
- Bonjour. Et comment allez-vous, ce matin, mon cher Jean-Philippe ? Ça va très bien. Merci. Et vous ? Bah ça va très bien. On débute la semaine. Voilà. Alors pour vous, c'est le quotidien, de toute façon.
- Il n'y a pas de début de semaine ou de fin de semaine. Les plantes travaillent 7 jours sur 7. Donc on est à leur service jour et nuit.
- Au service des plantes, au service des tomates. J'imagine, en ce moment, c'est assez intense pour vous, Jean-Philippe.
- C'est la pleine saison, là. En fait, on produit des tomates en rapport avec la lumière. Et donc là, on est au maximum de l'activité des plantes en cette saison-là, oui.
- Parlez-nous un petit peu de votre exploitation. À quoi ressemble-t-elle ? Nous sommes producteurs depuis 3 générations sur Avignon.
- On produit des tomates, des tomates cerises, des tomates de type ancienne. Voilà. Et on travaille principalement sur le goût des tomates.
- C'est-à-dire ? Donc on est... En fait, nous avons fait le choix de sélectionner des variétés pour leur goût, ce qui nous a permis d'obtenir un label rouge sur nos tomates, avec l'IFLG, donc l'Association interprofessionnelle des fruits et légumes.
- Et donc... Mais nous valorisons ce côté-là de la production.
- Quand vous parlez du côté gustatif, ça va être quoi exactement ? C'est le goût ? C'est le côté un peu juteux ? Ça va être quoi exactement ? C'est la saveur. C'est des variétés qui vont être sélectionnées pour leur saveur, pour leur craquant. Voilà. Pour un ensemble de...
- Il y a un ensemble de paramètres qui vont faire, effectivement. Voilà.
- Avec donc un label rouge. On parle beaucoup de la concurrence étrangère à ce niveau, au niveau des tomates. Je voyais un des producteurs...
- Alors je sais pas si ça a été votre cas, qui ont mené une action dans un supermarché à Avignon. Je sais pas si vous y étiez.
- Mais effectivement, pour dénoncer la concurrence de certaines tomates, alors notamment du Maroc, qui sont un véritable problème pour vous.
- Oui. Mais on comprend pas difficilement, on va dire, la politique.
- Puisque ces tomates-là, elles arrivent sur notre pays avec une grosse distorsion de concurrence. Si vous voulez, dans une tomate, il y a beaucoup de main-d'œuvre.
- Tout le travail est fait à la main. Et on a une différence en termes de coût de main-d'œuvre de 20 à 15. Quand je paye une heure de travail, à l'étranger, on est à 15 heures de travail.
- C'est de la concurrence déloyale, Jean-Philippe.
- Je vous laisserai faire les interprétations que vous voulez. Mais si vous voulez, c'est surtout qu'on a, avec tous les discours de souveraineté alimentaire, la volonté de produire en France.
- On a fait ce pari-là. Ouais.
- Et c'est un produit qui se consomme de plus en plus.
- C'est un produit qui se consomme de plus en plus, qui est facile à préparer. Et on a besoin de cette production-là pour nos producteurs français.
- Et Jean-Philippe, pour ceux qui vous écoutent, donc, privilégions le français, la qualité. La qualité d'abord, même si c'est plus cher.
- Ça veut dire se faire plaisir, peut-être un peu moins souvent, mais véritablement se faire plaisir avec des produits et des tomates françaises.
- Voilà. Sachant que la différence, c'est 30 centimes. On peut offrocer 30 centimes la barquette de différence.
- Ça vaut le coup.
- Jean-Philippe Briand, grand merci d'avoir été avec nous ce matin sur Sud Radio. Vous êtes producteur de tomates du côté d'Avignon. Je vous souhaite une très belle journée, Jean-Philippe.
- Merci. Bonne journée.
- Merci beaucoup. 5h57 sur Sud Radio, après l'horoscope, la météo du jour avec Rémi André et le journal de Laurie Leclerc.
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Transcription générée par IA