Retranscription des premières minutes :
- Et à 6h51, on retrouve notre lève-tôt du jour sur Sud Radio, producteur de ses fruits si agréables à déguster en plein été, les melons.
- Bonjour Julien Godet.
- Bonjour.
- Vous avez une exploitation qui s'appelle le priori de la div, c'est assiser la madeleine dans le Maine-et-Loire.
- Alors, est-ce que vous pouvez nous la présenter un petit peu ? Vous avez combien d'hectares ? Alors, nous cultivons environ 150 hectares de melons que nous récoltons de mi-juin à fin septembre.
- Donc, on est en plein dans la saison ? Eh oui, on est en plein dans la saison. On a un début de saison assez précoce avec le mois de juin ensoleillé qu'on a eu.
- Ensoleillé et chaud, donc on a démarré assez rapidement et donc là, on est en plein cœur de saison et on a des melons de très bonne qualité et on se régale tous les jours.
- Et la chaleur ? Vous avez vécu dans le Maine-et-Loire comme dans quasiment toute la France.
- France, cet épisode de forte chaleur, de canicule, canicule qui va peut-être revenir à la fin de la semaine.
- Comment les melons, comment vos fruits vivent ces fortes chaleurs ? Alors, le melon est quand même une plante qui apprécie les fortes chaleurs.
- Donc, ça se passe plutôt bien. On a des plantes qui font que les fruits mûrissent assez rapidement quand il fait chaud.
- Mais on a également aussi une bonne consommation parce que le consommateur mange beaucoup de melons lors des fortes chaleurs.
- Et donc, on a, commercialement, on a un équilibre qui s'opère entre l'offre et la demande et en général, quand il fait beau et chaud, on a des fruits de très bonne qualité.
- Et au-delà de la chaleur, l'eau ou le manque d'eau, ça a une conséquence sur les fruits ? Alors, bon, il faut savoir que le melon peut être arrosé et également, on a eu un petit peu d'eau, nous, ici, dans le centre-ouest ce week-end.
- Donc, on a eu un petit peu d'eau qui a fait du bien aux plantes et aux hommes également.
- Oui.
- Aux hommes également puisque ça a un petit peu rafraîchi le climat et on souffle un petit peu avant le retour des prochaines chaleurs qui sont attendues pour la fin de semaine prochaine.
- Oui. Et les hommes, vous en parlez. Sur la ferme, vous êtes combien à travailler ? On a environ une centaine en ce moment.
- Ah oui, quand même. Et vous adaptez vos horaires à ces chaleurs ? Eh bien, on essaye d'embaucher le plus tôt possible, c'est-à-dire dès le lever du jour dès qu'il fait chaud.
- Et on s'arrange pour organiser la journée de sorte qu'il n'y ait pas de chaleur.
- Et qu'il n'y ait plus personne qui soit dehors et exposé aux fortes chaleurs entre midi et 13h.
- On parlait du melon, c'est le seul fruit que vous cultivez dans votre ferme ? Non, nous cultivons également des pastèques.
- Ah oui ? On est en plein dans la saison, là aussi ? Oui, on est en plein dans la saison des pastèques.
- Nous cultivons des melons et des pastèques dans le Haut-Poitou, une terre très riche pour la culture des cucurbitacés.
- Et qu'est-ce qui vous a plu au départ dans ce fruit ? Est-ce que c'était déjà des fruits cultivés par la ferme quand vous l'avez reprise ? Ou c'est vous qui avez décidé d'implanter cette culture à cet endroit ? Non, c'est vraiment une exploitation qui est spécialisée depuis une cinquantaine d'années dans la culture de melon.
- Et nous avons récemment pris un tournant vers les pastèques il y a cinq ans.
- D'accord, et en cinq ans, ça s'est bien implanté aussi, ça s'est bien développé ? Oui, ça s'est bien implanté.
- Aujourd'hui, on cultive une pastèque française, donc c'est quelque chose qui est attendu par le consommateur.
- On a un produit de qualité, une consommation croissante, et je pense que le consommateur s'y retrouve et apprécie le produit.
- Alors, pastèque avec pépins ou sans pépins ? Avec des tout petits pépins ou sans pépins.
- D'accord, donc ça va, c'est pas trop désagréable à déguster ? Non, non, non, non.
- Ça ne gêne pas...
Transcription générée par IA