Retranscription des premières minutes :
- Et ce matin, on file en Bretagne. Nous sommes dans le Finistère, pas très loin de Brest, dans la métropole brestoise, à Guipava, avec un producteur de cactus et d'aloe vera, André Labatte. Bonjour. Bonjour. Bienvenue. Donc je m'appelle...
- Oui. Oui, André. Je suis gérant de la cactuseraie de Guipava, dans le Finistère. Voilà. Exactement.
- Avec mon frère, quoi. Avec mon frère, Pierre-Henri. C'est un duo. C'est un duo. C'est deux frères. Ouais, ouais. Ouais, ouais, ouais, ouais, ouais, ouais.
- Alors c'est vrai que dit comme ça, ça peut surprendre de produire, cultiver de l'aloe vera et du cactus en Bretagne. Ça interpelle.
- Est-ce que c'est une production qu'on peut faire assez facilement en Bretagne ? Comment ça se passe ? Bah c'est sous serre, quand même. C'est sous serre. Mais bon, maintenu juste hors gel, quoi. À 2 degrés minimum.
- Ouais.
- Hors gel. Ouais. Et sinon, c'est une production qui a démarré... Ça fait très longtemps, puisque c'est une collection de cactus qui a démarré en 87.
- 87. Ouais. Et avant, on était producteur de tomates.
- Alors... Donc ça fait quand même un petit goût. Alors oui, il y a la serre sur les tomates, voilà, sur ce que vous dites aussi sur les cactus aloe vera.
- Mais comment on arrive à passer, voilà, de la production de tomates à celle de cactus aloe vera ? À quel moment vous avez dit « Bah tiens, je vais plutôt... » On va plutôt se lancer là-dedans avec mon frère.
- Bah c'est depuis 2014 qu'on a vraiment sauté le pas. Au départ, il y avait les deux.
- Il y avait les deux au départ. Et alors pourquoi avoir voulu vous orienter vers cette production en particulier ? Bah c'est... On a eu des demandes particulières, comme on avait déjà beaucoup de cactus. Et il y avait des gens qui nous demandaient l'aloe vera.
- Et donc on a commencé à mettre à part un peu l'aloe vera.
- Puisque c'était mélangé avec tous les autres cactus. Et on a commencé à cultiver celle-là en bio, quoi. Donc on a commencé à en vendre comme ça.
- D'accord. À quoi il va servir l'aloe vera que vous produisez, si André l'abatte ? On vend des feuilles. Ça sert pour la cosmétique, en fin de compte, quoi. Et c'est vendu en frais, quoi. Donc je vends des feuilles d'aloe vera. Je les transforme pas du tout.
- Ouais. Ça veut dire que vous allez les vendre à des entreprises qui vont faire du cosmétique ? Oui. Ça veut dire que vous allez les vendre à des entreprises qui vont faire du cosmétique ? Ou alors c'est vraiment uniquement à des particuliers ? Il y a les deux. Il y a les deux. Je vends aux particuliers par l'intermédiaire d'une coopérative ou des particuliers qui viennent sur place ici.
- Et plus des maisons de cosmétiques qui me prennent comme ça pour faire des crèmes.
- Pour faire des crèmes. Donc ça, c'est pour l'aloe vera. Et puis à côté de ça, il y a les cactus. Les cactus, alors c'est plus ornemental, peut-être ? Oui, c'est ornemental. Mais on a une variété de cactus. On a une demande avec une maison.
- Une maison de cosmétiques française pour une fleur de cactus.
- D'accord. Parce que qu'est-ce qu'on va rechercher comme propriété dans cette variété de cactus ? Si vous voulez, comment... Le cactus, nous, on pensait pas que ça pouvait servir. Et c'est à la demande d'une société.
- Et c'est pour faire une crème antioxydante à base de cette fleur de cactus. L'ingrédient principal, c'est la fleur de cactus.
- Hum-hum.
- Est-ce qu'on en vit de ces productions-là, de cactus, d'aloe vera ? Est-ce qu'on arrive à s'en sortir, André ? Ah oui, oui, oui, oui. Si, si, si, si. Ah si, si. On est à deux sur l'exploitation. Et on arrive bien entre les ventes de cactus, de plantes sur place ou des fleurs aussi.
- Et les feuilles d'aloe vera, on arrive bien à s'en sortir.
- Bah oui. Non mais c'est important. C'est vrai que quand on parle avec des agriculteurs, il y a des productions où c'est plus compliqué de s'en sortir.
- Que d'autres. Là, vous êtes...
Transcription générée par IA