Retranscription des premières minutes :
- « Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Patrick Roger. » Il est 7h13, c'est à la une, la tempête Benjamin, il y a déjà eu des rafales de vent, 116 km heure au Cap-Ferret, plus de 140 du côté de l'île de Ré.
- Elle arrive sur la façade évidemment atlantique, elle commence déjà à souffler à l'intérieur du pays.
- Attention, vigilance vague sur version, par exemple en Gironde, dans les Landes, les Pyrénées-Atlantiques, la Seine-Maritime, nous sommes avec deux personnes sur la côte qui guettent pour nous, pour Sud Radio, Delphine Dupuis-Poissonnière à Saint-Pierre-d'Oléron, en Charente-Maritime, bonjour ! Bonjour ! Vous allez nous raconter ce que vous voyez, vous faites les marchés avec votre fils, et évidemment vous vous préparez, et puis Jacques Storelli, qui est un petit peu plus bas bien sûr, président de la coordination environnement du bassin d'Arcachon, bonjour Jacques Storelli ! Oui, bonjour ! Bonjour ! Bon, Delphine Dupuis, est-ce que ça souffle déjà ? Et évidemment, comment vous vous êtes préparée à Saint-Pierre-d'Oléron ? Alors oui, ça souffle puisqu'on a eu 136 km heure à Chassiron déjà, et le plus dur est à venir, c'est entre 7h et 9h.
- Donc voilà, le pont de l'île était ouvert jusqu'à maintenant, donc on a pu aller sur les marchés du continent et être livrés.
- Maintenant, est-ce que les gens vont se déplacer, c'est le sujet, puisque à New York par exemple, ils annoncent aussi du vent dans les terres.
- Oui, c'est ça.
- Du côté des bateaux, on n'est pas sortis, déjà depuis deux jours, je crois.
- Alors en fait, les derniers, derniers bateaux, on avait un gros bateau rentré hier, donc les plus grosses unités, les 16 mètres chez nous, sont rentrés le dernier bateau hier, en fin d'après-midi, et là, ils ne vont pas ressortir avant, au moins demain soir.
- Bon, oui, ça veut dire qu'ils n'y auront un peu moins de… De poissons, évidemment, sur les étals, quoi.
- Et il y aura moins de débarquements, mais par contre, on avait prévu avant, et il y a d'autres ports, par exemple en Bretagne, ça a soufflé un peu moins fort, Sud-Bretagne.
- Oui, c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai.
- Qu'est-ce que ça donne du côté du bassin d'Arcachon, Jacques Storelli ? Eh bien, c'est en train de forcir, les rafales sont à 120 maintenant, au Caféré, au Pila, je vous parle du Pila, à côté de la dune, qui est en cas de tempête, comme ça, souffre beaucoup, parce que le sable recule, la dune recule en général de 4 mètres par an, donc c'est vraiment une grande souffrance pour ce monument, qui fait 105 mètres de haut, et puis on a le Bandarguin, qui a perdu la moitié de sa surface depuis les tempêtes de 2023, on a la pointe du Caféré, qui est quand même très fragile, parce qu'elle est prise par l'océan d'un côté, et par la sortie du bassin, on a l'île aux oiseaux, on a la forêt, on a les arbres qui sont dans un milieu très humide déjà, et nos pins d'élan de risque, de basculer, donc bien sûr, on a pris des mesures, toujours, c'est la même chose, on empêche les touristes, on limite l'accès à la dune, bien sûr, pendant toute cette journée, on va limiter ça, les constructions, les abris au Bandarguin, pour nos scientifiques de la Réserve Naturelle Nationale, elles ont été démontées, et puis, bien sûr, c'est la submersion marine, qui est un des grands problèmes avec la surcôte, l'air est chaud, l'eau est chaude, l'air ne pèse pas assez sur l'eau, l'eau se détend, et on a parfois le sens du vent qui pousse l'eau à l'intérieur du bassin d'Arcachon, ça crée des phénomènes de pression au fond du bassin, et des inondations, submersions, le trait de côte, on a tous ces problèmes-là à gérer, on est habitué, mais on ne sait pas exactement ce que ça va donner, parce que là, on est en train de forcir.
- Oui, c'est annoncé, alors à partir de ce matin, en ce moment déjà, puisque vous l'avez dit, ça a soufflé, jusqu'à...
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