Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Patrick Roger.
- Il est 7h11, une ouverture des personnalités de la société civile dans ce nouveau gouvernement.
- Il y en a plusieurs, 8 précisément, dont deux dont on va parler en fait à l'instant.
- Serge Papin, l'ancien patron des Super U, qui est lui ministre des PME.
- Et puis un autre, beaucoup plus discret, qui travaille depuis un certain temps à l'éducation nationale, DRH, etc.
- Il s'occupait de beaucoup de choses. Il a travaillé aussi avec François Bayrou.
- C'est Édouard Geffray. Alors, deux réactions à chaud dans les deux secteurs, avec dans un instant Jean-Rémi Girard, qui est président du syndicat national des lycées et collèges, pour savoir ce qu'il pense d'Édouard Geffray.
- Et dans un premier temps, un patron aussi, Julien Leclerc, un chef d'entreprise, auteur de recherche désespérément salarié, sur Serge Papin, j'allais dire patron.
- Ben oui, quasiment patron, ministre des PME. Bonjour Julien Leclerc.
- Bonjour Patrick, bonjour à tous.
- Qu'est-ce que vous en pensez ? Un patron, c'est une bonne idée ou pas ? Oui, bien sûr. De toute façon, à chaque fois qu'il y a une ouverture à la société civile, je trouve que c'est une bonne idée, parce que ça veut dire que c'est des gens qui ne viennent pas du même serraille, pas forcément des très grandes écoles.
- Donc c'est un mélange des genres qui va plutôt bien.
- Puis là, en plus, il y a un casting intéressant, parce que c'est un patron atypique.
- Oui, c'est vrai.
- C'est quelqu'un qui a démarré manutentionnaire, donc il sait ce que c'est que de trimer.
- Il connaît l'entreprise, il connaît le terrain.
- Et puis c'est un patron qui est assez progressiste, qui est réputé pour ça, qui est vraiment engagé sur les sujets sociaux, sur les sujets environnementaux.
- Il gérait une structure coopérative, donc a priori, il sait ce que c'est que faire un compromis, ce qui n'est pas trop mal.
- Et à qui on a reproché, c'est assez marrant, d'être un idéaliste.
- Ce qui, ça aussi, c'est pas mal.
- Ça veut dire qu'il a des idées.
- Je trouve que, vu le contexte, c'est plutôt bien aussi qu'il y ait quelqu'un qui ait des idées.
- Bon, reste à savoir s'il pourra tout mettre en œuvre.
- Mais vous appréciez plutôt d'avoir quelqu'un qui ne vient pas des sphères technocratiques, mais du terrain, Julien Leclerc.
- Il en faut, mais c'est le mélange qui est intéressant.
- C'est souvent, on peut le reprocher.
- Ils viennent tous des mêmes écoles, ils ont tous les mêmes cursus, ils se connaissent depuis très longtemps.
- Et ça, c'est pénible, on n'en veut plus.
- Donc, d'avoir un mélange des genres et des gens qui connaissent le terrain, notamment sur le sujet de l'entreprise.
- Vous les entendez parfois parler de l'entreprise, ils n'ont jamais mis les pieds.
- C'est hyper insupportable.
- Je fais une toute petite incise, vous allez en parler juste après.
- Moi, je trouve que le hasard a voulu que j'aie travaillé avec Édouard Geffray.
- Ah bon, d'accord.
- Il était DGESCO à l'Éducation Nationale.
- J'ai trouvé aussi quelqu'un, pour le coup, très brillant.
- Et avec qui c'était assez facile de bosser.
- Je suis curieux de savoir ce que votre invité d'après va dire.
- Ah ben, restez avec nous.
- Jean-Rémi Girard, vous êtes président du syndicat national des lycées et collèges.
- Bonjour.
- Vous avez entendu la petite réflexion de Julien Leclerc.
- Il dit, j'ai travaillé avec lui, il était plutôt assez facile à travailler.
- Alors, c'est un diplômé de Sciences Po, haut fonctionnaire, bon connaisseur de l'Éducation Nationale.
- Il a été DRH au ministère de l'Éducation Nationale avant d'être le directeur général de l'enseignement scolaire.
- Le numéro 2 du ministère.
- Comment vous réagissez à Chauve ou à cette nomination ? Bon, alors, ça fait le xième ministre de l'Éducation Nationale.
- Donc, c'est déjà compliqué de réagir à Chauve.
- Oui, c'est vrai.
- On les voit défiler.
- On n'a pas le temps de s'attacher, j'ai envie de vous dire.
- Alors, bon, au moins, celui-là, on le connaît.
- C'est une différence par rapport au précédent qui n'avait quand même pas grand lien pour beaucoup d'entre eux avec l'éducation.
- Lui, il connaît les dossiers.
- Alors, c'est le seul directeur général de l'enseignement scolaire...
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