Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h. Maxime Liedot.
- Il est 7h12 sur Sud Radio. Et ce sujet, peut-être que vous avez et vous utilisez le fameux crédit d'impôt d'emploi à domicile concernant la garde d'enfants, le soutien scolaire, l'assistante aux personnes âgées ou aux personnes handicapées.
- Bonjour, Brice Alzon. Bonjour, Maxime Liedot. Merci de m'inviter à votre matinale.
- Merci beaucoup d'être avec nous ce matin. Vous êtes le président de la Fédération des entreprises de services à la personne.
- Et c'est vrai que pour faire des économies ces derniers jours, on envisage de couper dans ce fameux crédit d'impôt d'emploi à domicile.
- Ce sont pour certaines personnes des dépenses de confort. Et le budget ces derniers temps est passé de 3,5 milliards à 6,7 milliards.
- C'est une bonne idée ? Alors évidemment non. Dès que l'on touche en plus en cette période très difficile aux familles, il y a quand même des questions à se poser.
- Surtout que c'est une proposition qui a été faite par Charles de Decourson, le rapporteur au budget.
- Et vous venez de donner un chiffre intéressant. Charles de Decourson dit qu'effectivement, ce crédit d'impôt serait passé de 3,5 milliards en 2015 à 6,8 actuellement.
- Ce qui est d'ailleurs une donnée de base fausse, puisqu'il y a eu un réajustement en 2017 où on a ouvert le crédit d'impôt aux personnes non imposables.
- Donc au contraire aux familles les plus fragiles.
- Il y a eu un besoin justement de pouvoir rentrer dans notre dispositif, ce qui a fait qu'on était passé à l'époque...
- Vous dites que les chiffres actuellement utilisés par l'ancien rapporteur général du budget sont faux ? Exactement. D'autant plus qu'il y a une donnée vraiment intéressante à la base qui est proposée par Charles de Decourson.
- Nous avons maintenant en 2025 effectivement des données que nous n'avions pas avant, avec des études par tranche d'âge, par répartition géographique.
- Et ce que proposerait donc le rapporteur dans sa proposition, c'est de dire...
- Voilà, aujourd'hui, nous avons un plafond à 12 000 €. Et pourquoi pas justement...
- 12 000 € par an et par foyer fiscal.
- Par an et par foyer fiscal, exactement. Et ce qu'il proposerait, ce serait de dire...
- Ben voilà, finalement, nous, on a constaté, État, rapporteur, que...
- Et donc les familles utiliseraient en moyenne, par métier, environ 2 000 €.
- Par exemple, 2 000 € par an en ménage, 1 500 € par an, par exemple, en soutien scolaire, etc.
- Donc, fixons, baissons ce crédit d'impôt à 2 000 €, à la place donc des 12 000 €.
- Le plafonner, en réalité.
- Exactement. C'est la proposition faite aujourd'hui par Charles de Decourson.
- Sur cette bonne idée, à la base, de connaître par tranche d'âge et par répartition géographique, que nous demandons, nous, à la Fédération, depuis plusieurs années, on avait demandé qu'il y ait justement un observatoire, et des échanges avec les personnes de Bercy, avec les politiques, pour pouvoir savoir exactement ce qu'il en est.
- Ce que je reproche aujourd'hui, et ma surprise d'entendre la proposition de Charles de Decourson, c'est qu'il n'y a pas eu de concertation, il n'y a pas eu cet observatoire.
- Il a fait ça dans son coin.
- Il a fait donc des données brutes en disant, voilà, baissons le crédit d'impôt sans, derrière, penser aux familles, sans, derrière, penser aux conséquences, de dire si, finalement, il y a une famille qui, aujourd'hui, fait 2 000 €, qui, aujourd'hui, fait de la sortie scolaire pour ses enfants, peut-être qu'ils ne pourront plus, justement, sur ce nouveau plafond, qui pourrait être envisagé, faire du ménage à domicile, faire donc du jardinage.
- Et donc, il y aurait donc des choix, et ces choix iraient forcément vers le travail non déclaré.
- Mais donc, est-ce que vous n'êtes pas d'accord, Brice Halzon, avec cette idée, quand même, que, pour certains, que ce soit les familles aisées ou même certaines activités, n'ont pas à être financées par cette niche fiscale, ou par cette niche fiscale, ou par ces avantages fiscaux ? Peut-être que certaines activités n'ont pas lieu d'être dans cette liste.
- Ça, encore une fois, je pense qu'il faudrait aussi définir ce qu'est une famille aisée.
- Il ne...
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