Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Maxime Liedot.
- Il est 7h11 sur Sud Radio et à la une, le cambriolage d'une caserne de pompiers du côté de Hyères.
- Bonjour Eric Bourgardy.
- Bonjour.
- Merci beaucoup d'être avec nous ce matin.
- Porte-parole de la Fédération Nationale des Sapeurs-Pompiers de France.
- On parle de 140 000 euros volés, une caserne de pompiers cambriolée, un coffre-fort localisé et forcé.
- Qu'est-ce qui s'est passé il y a à peine quelques heures dans une caserne de pompiers dans le Var ? Vous l'avez très bien évoqué, c'est un cambriolage qui aujourd'hui est toujours sous le coup d'une enquête par la police nationale au niveau du département du Var et notamment la ville de Hyères.
- Donc pour l'instant, les circonstances de manière très factuelle, c'est un coffre-fort qui a été ouvert avec lequel à l'intérieur il y avait justement toute une partie de la récolte des calendriers dues à cette distribution de fin d'année.
- Une distribution classique et traditionnelle qui est effectuée par les sapeurs-pompiers.
- Et tous ces dons...
- Ils ont été récoltés dans le but justement d'essayer de pouvoir permettre d'accompagner les orphelins de sapeurs-pompiers et d'améliorer le cadre de travail et de vie des sapeurs-pompiers.
- Mais ne craignez-vous pas quelque chose de sophistiqué plutôt qu'un simple vol, qu'un simple cambriolage ? Il y avait visiblement la connaissance de cette somme importante dans le coffre, l'existence de ce coffre et la localisation du coffre.
- Est-ce que ce n'est pas quand même inquiétant comme contexte ? Tout est inquiétant bien entendu à partir du moment où il y a une infraction, quelle qu'il soit, quelle que soit la somme qui est derrière, là ce n'est pas anodin quand même, une caserne de pompiers avec ce contexte, la somme volée...
- Vous savez, rien n'est anodin, on a encore vu dernièrement des casses de manière beaucoup plus symbolique qui ont été effectuées dans des musées internationaux comme dans des banques encore récemment en Allemagne.
- Donc vous voyez qu'aujourd'hui, tout est peut-être à pouvoir être analysé, à pouvoir être justement identifié là où éventuellement des cagnottes ou des gains peuvent être récupérés par des malfaiteurs.
- Donc aujourd'hui...
- Aujourd'hui, il faut encore redoubler de vigilance, on n'est pas à l'abri que ce soit des casernes, que ce soit d'autres associations caritatives d'être malheureusement cambriolées. Parfois malheureusement, ce sont les offres caritatives comme les Restos du Coeur qui ont été parfois aussi cambriolées lorsque les denrées alimentaires sont en plein stock en fin d'année.
- Donc ça arrive malheureusement et trop facilement pour monsieur et madame Tout-le-Monde.
- Ce qui vient toucher de plein cœur, c'est aussi l'aspect caritatif et ce à quoi sert ces dons.
- Et donc forcément, les gens qui effectuent ces...
- Ces actes ignobles n'ont pas l'idée ou l'intelligence de comprendre à quoi sont dus effectivement ces dons.
- Est-ce que vous avez eu des nouvelles des sapeurs-pompiers de cette caserne ? Dans quel état d'esprit ils sont ? Parce qu'on va tous dire ici à ce micro, Éric Brogardi, dès qu'on a vu cette actualité, on a voulu comprendre ce qui s'était passé, on a voulu, on va dire, interroger sur place.
- Ça a été le silence radio. C'est quoi ? C'est la peur qui domine ? Non, c'est pas forcément la peur qui domine, c'est simplement qu'ils sont abasourdis par ce constat.
- Pendant une période de fête aussi, pendant le fait aussi que les sapeurs-pompiers, pendant ce temps-là, étaient en intervention et qu'il y a eu cette attention-là dans le dos de vouloir effectuer cela.
- Donc vous savez, en période de fête, que ce soit dans les bureaux administratifs ou autres, les agents sont en effectif malheureusement réduits aussi.
- Donc vous voyez, dès lors qu'il y a une étude au préalable qui est forcément faite par des contrevenants, des malfaisants, etc.
- Donc vous voyez, dès lors qu'il y a une étude au préalable qui est forcément faite par des contrevenants, des malfaisants, qui aujourd'hui, on l'espère, vont être très vite rattrapés par les services d'enquêteurs, par le procureur de la République et forcément par la police nationale.
- Qu'est-ce que cela dit de ce que votre métier est devenu ou est en train de devenir ? On vous agresse...
Transcription générée par IA