Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 8h10, Benjamin Glaise.
- Il est 8h13, Sud Radio, c'est à la une. Nous prenons la direction de Nice, où une conseillère municipale écologiste demande au maire, Christian Straussy, l'arrêt des douches de plage.
- Elle est avec nous ce matin, Hélène Granouillac. Bonjour.
- Bonjour.
- Et soyez la bienvenue sur Sud Radio. Alors aujourd'hui, 15 plages niçoises sont équipées de douches. Pourquoi vous demandez leur arrêt ? Alors, en fait, Nice est dirigée par son maire, qui est également le président de la métropole Nice-Côte d'Azur, qui inclut 51 communes.
- Parmi ces 51 communes, un certain nombre sont impactées par l'arrêté sécheresse qui concerne le département.
- Ce qui n'est pas le cas de Nice.
- Alors, Nice a été, comme beaucoup de communes, les étés, même les printemps, 2022-2022.
- 2023, soumise à des restrictions, en théorie, draconiennes, qui étaient des directives, on va dire, gouvernementales.
- Donc, c'était la préfecture, c'est l'État, c'est la loi. Et en fait, des arrêtés ont été pris et Nice s'est soustraite à ces arrêtés.
- J'avais demandé déjà, à cette époque, la suspension. C'est de l'eau douce que nous avons dans les douches des plages.
- J'avais demandé, puisque Nice était au cœur aussi de cette problématique.
- La suspension. Et en fait, le maire de Nice a donné la priorité aux services touristiques et à l'attractivité touristique.
- Il se trouve que les populations locales, qu'elles soient littorales ou valéennes, sont très impactées.
- Et donc, c'est une responsabilité que de pouvoir dire à tous nos administrés maralpins, donc de la montagne à la mer, que nous nous préoccupons, puisque notre eau, particulièrement à Nice, vient des montagnes.
- Donc, il y avait déjà à l'époque des villages qui étaient alimentés par des camions-citernes, la situation étant tellement critique.
- Donc, on sait qu'elle ne va pas s'améliorer, puisque les projections ne sont pas à l'optimisme.
- Donc, il me semble impératif que la cinquième ville de France, qui par ailleurs est, on va dire, une destination particulière, particulièrement courue, touristiquement, économiquement parlant, se soumette, on va dire, dans une perspective de co-responsabilité et de solidarité, que ce soit cette année ou les années précédentes. Elle a beauté en touche.
- Mais je pense que malheureusement, désormais, on va être particulièrement exposé à cette tension.
- Et ce n'est pas que moi qui le dis. Le dernier rapport qui est sorti.
- Vous avez fait la demande à Christian Austrosi, au maire. Est-ce qu'il vous a répondu à ce sujet ? Hélène Granouillac ? Christian Austrosi, le maire de Nice, répond très rarement à ses opposants.
- Donc, ses services peut-être le feront. Peut-être. Je dis bien avec du conditionnel.
- Mais non, je n'ai pas eu de réponse.
- Quelles économies d'eau, pour être concret, pourrait-on faire en coupant ces douches de plage ? Est-ce que vous en avez une idée, aujourd'hui ? C'est toujours autant d'eau qui sera...
- économisée pour l'intérêt général.
- On sait très bien qu'il y a plein de communes, ne serait-ce que, prenons l'exemple de l'Hexagone, qui se soumettent bien volontiers à cet exercice.
- Certains n'en ont pas eu de douches de plage. D'autres les ont supprimées.
- Donc, la tendance est plutôt à la responsabilité et la vision de ces sujets qui sont absolument majeurs.
- Et en l'occurrence, j'allais dire essentiels et vitaux.
- L'eau, c'est quelque chose qui est absolument nécessaire.
- Si on prend, il y a des plages à La Ciotat ou les Sables d'Olonne, enfin, sur l'Atlantique.
- Et on a même rencontré des Niçois pursouches, j'allais dire, qui nous disent qu'on a grandi sans douche et on ne s'en est jamais plein.
- Donc, je pense que ce sont des choses qui sont parfaitement compréhensibles.
- Et je pense, avec de la pédagogie, les touristes le comprendront. Absolument.
- Le touriste a un QI identique au nôtre.
- Et si on lui propose, avec pédagogie, de faire un effort, au moins, ne serait-ce que le temps nécessaire.
- Bon, peut-être qu'à l'avenir, ça sera 365 jours par an.
- Là, on va dire que pour épargner l'activité économique, ça sera au moins pendant la durée de restriction.
- Je pense que ce n'est pas une peine vraiment insupportable.
- C'est plutôt un dolore et je pense que tout le monde peut le comprendre.
- Alerte sécheresse...
Transcription générée par IA