Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 8h-10h, Benjamin Glaise.
- C'est à la une, Sud Radio, 8h12, soyez les bienvenus si vous nous rejoignez.
- C'est un fléau qui gagne du terrain.
- Les punaises des champs sont devenues un véritable calvaire pour de nombreux villages de la Nouvelle-Aquitaine à la région lyonnaise.
- Bonjour Grégory Rebuffet.
- Bonjour.
- Et merci d'être avec nous ce matin sur Sud Radio.
- Vous êtes le directeur général de Vesta Epénate, basé à Lyon, entreprise de désinsectisation.
- Alors on connaissait les punaises de lit, on connaît moins les punaises des champs.
- C'est quoi exactement une punaise des champs, Grégory Rebuffet ? Alors en fait, les punaises des champs, ça va être un insecte qui se nourrit principalement de la sève des cultures.
- Et normalement, ces insectes-là sont censés rester dans les champs, sauf que quand les agriculteurs récoltent leurs céréales ou leurs colzas, peu importe, les insectes n'ont plus à manger et vont envahir les habitations à proximité.
- C'est lié aux récoltes.
- Est-ce que l'usage éventuellement de certains pesticides sur les céréales peut aussi favoriser l'extension de ces punaises des champs aux habitations, aux jardins ? Alors l'utilisation de pesticides par les agriculteurs, moi je ne pourrais pas vous répondre parce que ça dépend du domaine phytosanitaire.
- Ils ont des règles assez strictes.
- Mais je pense qu'ils peuvent les contrôler assez facilement.
- Oui.
- À quoi les reconnaît-on, ces punaises des champs ? Comment savoir si on en a chez soi ? Alors déjà, elles se déplacent en très grand nombre, par milliers, voire dizaines de milliers.
- Elles sont plutôt sur des surfaces claires.
- Ça ne vole pas, ça ne pique pas, mais il y en a énormément et de partout.
- Après, elles rentrent rarement en intérieur.
- Ça veut dire que ça fait comme un nuage ? Oui, voilà.
- En fait, c'est un nuage.
- C'est rampant.
- Donc, ça fait comme une petite moquette, on va dire.
- D'accord, OK.
- Et alors, une fois qu'elles investissent nos jardins, nos habitations, comment ça se passe exactement à ce niveau-là ? Alors, pour l'extérieur, en fait, il y aura différentes méthodes comme le nettoyage d'eau de pression, le vinaigre blanc, la terre diatomée aussi pour faire une barrière.
- Après, dès qu'il pleut, généralement, il y en a moins.
- En fait, cet insecte prolifère via les différents épisodes caniculaires.
- Et pour l'intérieur, on peut traiter avec soit des insecticides, soit de la terre diatomée également, et de la vapeur.
- Ça marche plutôt bien aussi.
- D'accord, OK.
- Est-ce que vous notez une augmentation de vos interventions cette année par rapport aux années précédentes en ce qui concerne ces pinèses des champs ? Alors, on a...
- On a une recrudescence d'appels, oui.
- Après, vu qu'on rassure les personnes qui nous appellent en leur disant que certes, il y a une dimension psychologique parce qu'il y en a partout, tout le temps...
- C'est très impressionnant, oui.
- Voilà.
- Il y a une grosse dimension psychologique, un petit peu comme les punaises de lit.
- Mais vu que ça ne pique pas, les personnes sont plutôt rassurées et nous disent qu'elles vont attendre des épisodes plus vieux, en fait.
- Est-ce qu'il y a...
- Alors là, vous avez parlé du traitement.
- Si on est concerné, si on est touché par cette invasion des punaises des champs, est-ce qu'il y a des traitements ? Est-ce qu'il existe des traitements en préventif pour éviter d'en avoir chez soi ? En préventif, ça sera mettre de la terre diatomée au rebord des fenêtres, par exemple.
- Du vinaigre blanc aussi, ça peut faire comme un répulsif.
- Et ensuite, en préventif, il n'y aura pas grand-chose d'autre parce que quand elles sont dans vos champs, dans vos jardins, c'est assez compliqué de traiter un gazon qui n'est pas festé, en fait.
- Donc, elles ne piquent pas, ça c'est important, vous l'avez dit, Grégory Rebuffet.
- Ça, c'est important de le noter, effectivement.
- Pour son jardin, c'est quoi les conséquences ? Ça peut véritablement faire des ravages ? Alors, ça peut faire des ravages, par exemple, sur le tournesol.
- Si madame ou monsieur un tel ont des tournesols pour faire joli, elles peuvent se nourrir de la sève.
- Du coup, le tournesol va être moins joli, on va...
Transcription générée par IA