Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 8h10, Benjamin Glaise.
- Il est 8h13, Sud Radio, c'est à la une, la santé à l'os sur les 44 milliards d'euros d'économie prévus par François Bayrou.
- La santé devrait représenter 5 milliards, c'est ce qu'il a annoncé, c'est trop pour les professionnels de santé.
- Certains appellent à une marche blanche à la rentrée et c'est votre cas, Arnaud Chiche, bonjour.
- Bonjour.
- Un grand merci d'être avec nous ce matin sur Sud Radio.
- C'est moi qui vous remercie.
- Oui, parce qu'on a besoin de l'entendre ce message-là, effectivement, puisque ça commence à monter, cette idée de marche blanche.
- Vous êtes, je le rappelle, un médecin anesthésiste réanimateur, fondateur du collectif Santé en danger.
- Tout d'abord, qu'est-ce que vous entendez par ce terme de marche blanche ? Vous estimez qu'avec ce budget, la santé est clairement en danger ? Oui, avec ce rabot sur les budgets santé, comme vous avez dit dans votre présentation, la santé est déjà à l'os.
- Alors, qu'est-ce qu'il y a derrière ? Je vais vous le dire, ce n'est pas terrible ce qu'il y a derrière.
- Donc, on est très inquiets parce que la santé, c'est une question de patients, Benjamin Gleize.
- C'est l'affaire des Français et la santé, c'est le cœur de notre société.
- Donc, c'est parce que nous, on est des professionnels sérieux, c'est notre devoir de se mobiliser si on estime qu'on ne peut plus soigner les Français dans les meilleures conditions possibles.
- Il n'est pas question, il n'est pas entendable.
- En 2025, dans un pays comme la France, celui des droits de l'homme, il n'est pas entendable que des Français soient exclus de soins de qualité.
- Donc, comme il y a une menace et qu'on est inquiets, on se mobilise.
- La marche blanche, pour vous répondre, c'est une grande marche blanche pacifique, mais vous savez...
- Avec une date déjà de prévue ou pas ? Mais ça, c'est secret, Benjamin Gleize. Il va falloir m'inviter plus tard.
- Ça, c'est du teasing.
- Oui, alors, pourquoi ce terme de marche blanche, concrètement ? Parce que vous savez bien que dans...
- Quand même, dans la psychologie des gens, la force blanche, ça représente bien les soignants.
- Bien sûr.
- Voilà. Et puis le blanc, c'est aussi la paix, à mes yeux. En tout cas, j'y tiens.
- Et on n'est pas des révolutionnaires. On est des gens tout à fait calmes, des gens tout à fait sérieux.
- Puis vous savez, à la rentrée, nous, on aura tous autre chose à faire qu'une marche blanche.
- Il faut bien comprendre que notre préoccupation principale, c'est de s'occuper de la santé des Français.
- Et croyez-moi que si des responsables syndicaux, de collectifs, d'associations réagissent par l'organisation d'interprètes, c'est l'événement, c'est parce qu'on y est contraints, parce qu'ils ne nous écoutent pas.
- Le collectif s'entend en danger. En fait, il est en lien avec l'État depuis cinq ans, depuis le Covid.
- Et le ministre actuel fait des belles choses.
- Et il n'est pas question de remettre en question tout ce que fait le ministre Yannick Néder, qui se dépatouille, qui a supprimé le numéro sclosus, le concours de médecine.
- Il faut comprendre qu'en France, on manque de médecins. Les Français le savent.
- Mais il faut aussi savoir que le concours de médecine, il obligeait des jeunes à aller faire des études à l'étranger.
- On est inquiets, Benjamin Glees.
- Est-ce qu'aujourd'hui, les officines de pharmacie ferment et vont fermer ? Parce que l'histoire des génériques et de leur marge, en fait, ce n'est pas une question de rémunération.
- C'est une question d'existence des officines.
- Comment on va faire pour distribuer des médicaments aux Français ? Il faut que les Français sachent aussi que cette histoire de marge va avoir un impact sur le risque de pénurie médicamenteuse.
- C'est de cela dont on parle. Sur vos antennes, il y a quelques mois, années, on parlait beaucoup de pénurie de médicaments élémentaires.
- On parle d'un...
- C'est encore le cas pour certains médicaments.
- On va majorer le risque de pénurie, puisque les laboratoires pharmaceutiques ne vont plus aimer le marché français.
- Les médecins généralistes, on n'en a plus. C'est devenu un luxe d'avoir un médecin de famille.
- Les infirmières libérales...
Transcription générée par IA