Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, André Bercoff.
- Bercoff dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.
- Et Lady Gaga, Born This Way, Lady Gaga, que l'on entend très très souvent, et pas seulement là bien sûr, mais dans les Gay Pride, dans les Marches des Fiertés, effectivement, Lady Gaga qui est une idole, pas seulement de telle ou telle communauté, mais de beaucoup de gens, et alors, on va parler effectivement de cette Marche des Fiertés qui a eu lieu ce week-end, et puis un peu partout, alors c'est intéressant parce que cette Marche des Fiertés, qui devrait être ouverte à toutes les fiertés, apparemment, elle ne l'a pas été vraiment, parce qu'au milieu de tout cela, alors c'est la défense des droits des personnes LGBT, et Q+, etc., les chars, les maquillages, les thunes coloriées, caractère jovial, effectivement, mais SOS Homophobie, Julia Tourlet, la présidente de SOS Homophobie, a dit, nous sommes dans un contexte menaçant, politiquement terrible, pour la première fois depuis des années, nos droits sont réellement en danger, il est nécessaire de nous rassembler tous, lesbiennes, queers, intersexes, trans, gays, le danger est là.
- Et là, une internale réactionnaire arrive sous nos yeux aux Etats-Unis, en Hongrie, en Italie, en Russie.
- Elle ne parle pas des pays, c'est intéressant quand même, où on jette les homosexuels de façon extrêmement idéologique et précise, du sixième étage, peut-être la première.
- Non, ça, on n'en parle pas.
- Alors, il y a un collectif aussi, mais lui, il ne faut pas qu'il soit là, il ne faut pas rassembler, il est sulfureux, il est réac, il est, je ne sais pas, il est nazi, il est quoi ? Johan Poer, bonjour.
- Bonjour, monsieur André Percotte.
- Bonjour, vous êtes influenceur.
- Vous êtes fondateur du collectif Eros, et vous avez voulu, vous, alors qu'on vous traite de, je ne dirais pas de tous les noms, on vous traite de sulfureux, non, non, vous ne devez pas faire partie de ce grand collectif, et vous êtes allé quand même à la marche des fiertés.
- Comment ça s'est passé ? Racontez-nous.
- Alors, en soi, ça s'est plutôt bien passé, parce qu'on a eu quand même une cinquantaine de CRS pour nous protéger.
- Ah voilà, mais s'il n'y avait pas la cinquantaine de CRS, on aurait eu des problèmes.
- Oui, on aurait été massacrés, très clairement.
- Oui, c'est vrai.
- C'est quand même 200 000 personnes contre une poignée de personnes, vous voyez bien que… Mais alors, pourquoi contre ? Pourquoi, qu'est-ce qui… Contre, parce que… Pourquoi ils vous en veulent ? Pourquoi ils ne veulent pas de vous ? Parce qu'on n'est pas dans la bien-pensance comme eux, on a des idées différentes, on est de droite.
- Quand on est homosexuel, pour eux, il faut forcément être de gauche.
- Non, il y a des homosexuels à droite.
- Et on a eu, par exemple, Virginie Dépense, qui est écrivain d'extrême-gauche, qui est venue s'infiltrer dans notre cortège pour nous violenter.
- Elle a même violenté la police.
- Qu'est-ce qu'elle a ? Qu'est-ce qui s'est passé avec elle, spécifiquement ? C'est qu'en fait, elle, elle a signé une tribune, elle fait partie des 500 personnalités publiques qui ont signé une tribune contre moi et Eros.
- Ah oui ? Et donc, comme elle était énervée qu'on soit là… En disant quoi ? En disant qu'on représente une menace pour les droits des homosexuels, alors que je suis homosexuel, c'est complètement ridicule, qu'on n'a pas notre place ici et qu'on devait être dégagé.
- Donc, quand elle a vu qu'on était présents, elle s'est infiltrée dans notre cortège, et la vidéo est en train de circuler actuellement sur Twitter, on la voit violenter la police, elle est en train de se débattre et elle voulait très clairement nous agresser.
- Elle voulait vous agresser, mais physiquement, enfin… Oui, oui, très clairement, elle était très très violente envers nous.
- Mais d'un côté, ça nous montre que la violence est à l'extrême droite, elle n'est pas chez nous.
- Moi, vous savez, le nom d'article… C'est à l'extrême gauche, vous voulez dire.
-...
Transcription générée par IA