Retranscription des premières minutes :
- Et on est en pleine assemblée de l'ONU, vous le savez. Emmanuel Macron en a parlé avant-hier. Et hier, c'était Donald Trump. On va en parler.
- Nicolas Concoeur, bonjour. Vous êtes porte-parole de Republican Overseas. Donc on peut pas dire que vous soyez un ennemi mortel de Trump. On va en parler.
- Mais je voudrais quand même que vous réagissiez, vous êtes franco-américain, je voudrais que vous réagissiez sur ce bilan de France Télévisions donné par la Cour des comptes.
- Alors c'est rien de moins qu'un rapport explosif et qui est accablant pour la gestion de France Télévisions.
- Et d'ailleurs, comme vous le disiez, le tamis est un peu opportun. Pourquoi est-ce qu'il a été passé sous couvert alors qu'on était dans la reconduction de Delphine Ernotte, qui, on le rappelle, au-delà de son élection, sa nomination a été confirmée par les « sages » de l'ARCOM, qui valident sa gestion alors qu'il y a des déficits.
- Il y a des faits accablants. Et il y a toutes sortes de statuts maison qui montrent qu'ils sont vraiment privilégiés et déconnectés de la réalité.
- Donc il y a lieu de montrer, comme Élise Lucet qui avait l'air de dire « non, non, mais je ferai mon cash investigation s'il y avait quelque chose à dire ».
- En fait, c'était plutôt circuler, il n'y a rien à voir. Mais non, au contraire, on va aller regarder ce qu'il y a.
- On va aller mettre le nez dans votre gestion idéologique et très partisane, sans contradiction aucune.
- Vous l'avez vu, à plus forte raison, ce dernier week-end, dans le traitement outrancier de certaines actualités, d'actualités où on a traité des rassemblements en faveur de Charlie Kirk, de rassemblements de nazis, de croisades de talibans.
- Il y a un véritable problème et de manquement à la contradiction, à la modération sur cette chaîne et sur l'ensemble de France Télévisions qui nécessite d'en faire un ménage, voire même un démantèlement ou une privatisation.
- Ça sera, semble-t-il, les seules étapes qui permettront de sauver France Télévisions.
- Oui, il y a certaines voix qui demandent la privatisation comme ça, Acnafo et puis d'autres, on verra bien.
- Revenons à New York et revenons à l'Assemblée Générale de l'ONU.
- Trump...
- Donc Donald Trump a fait un discours, comme d'habitude, musclé, assez fort.
- En même temps, il a son côté hubris, j'ai toujours raison, je ceci...
- Et alors, j'ai adoré, parce que ça c'est le côté, je ne dirais pas comique de Trump, ouais, moi je suis entrepreneur immobilier, vous avez vu qu'ils ont fait l'ONU, ils ont raté leur coût.
- Moi je leur proposais moins cher, et ça c'est drôle.
- Mais alors, au-delà, nous allons parler, il y a quand même une vision, et j'aimerais qu'on en parle avec vous Nicolas, il y a quand même une vision de ce qu'il doit être pour lui l'Amérique, de la position de l'Amérique, America first, et puis il y a le procès de l'Europe, le procès de l'ONU, qui a été très là, il a dit l'Europe va en enfer, l'Europe va vers la charia, enfin il est allé très très très fort, certains diront excessif, mais en tout cas, il a vraiment posé un certain nombre de lignes.
- C'est quoi alors aujourd'hui cette politique de Trump, qui est la politique des Etats-Unis, puisqu'elle va s'appliquer encore pour quelques années ? Je pense qu'on a assisté au discours le plus mémorable de Donald Trump sur la scène internationale, là il a réaffiché un petit peu son alignement, son côté stratégique sur là où il souhaite mener les Etats-Unis, en réaffirmant son âge d'or américain, en insistant sur son bilan, et le contraste, il ne pouvait être plus flagrant par rapport à cette ère mondialiste, très écologiste que proposait Joe Biden au préalable.
- Donc là on est arrivé avec une vraie énergie, et tout le monde a pris pour son grade, surtout l'ONU, devant laquelle il intervenait, qui disait, mais en fait, moi depuis que je suis à la Maison Blanche depuis 7 mois, j'ai résolu 7 conflits, qu'a fait l'ONU ? Ils n'ont même pas pris leur téléphone, ils ne sont pas venus me remercier, et il a également...
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