Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio Bercov, dans tous ses états, midi 14h. André Bercov.
- Alors un grand parti, un parti qui est fait. 11 millions d'électeurs, le Rassemblement national, Reconquête, Zemmour-Cnafaux, Marion Maréchal.
- Et puis nous avons avec nous quelqu'un qui n'a pas à donner ses brevets de souverainisme, Nicolas Dupont-Aignan, ancien député et président de Boulafrance.
- Nous avons eu Florian Philippot au micro. Et nous avons Éric. Bonjour Éric.
- Bonjour André. Bonjour André. Merci beaucoup pour votre émission. Je suis un grand fan.
- Merci. J'adore. Et franchement, c'est génial. Continue comme ça.
- Moi, j'ai un coup de gueule. J'ai envie de tirer les oreilles à M. Dupont-Aignan et M. Philippot.
- Oui. Pourquoi ? Parce que vous êtes d'accord sur beaucoup de domaines, notamment sur le Frexit, pour lequel je suis souverainiste à 100%.
- Je suis ancien militaire. Je suis patriote. Je ne fais pas partie des patriotes, le mouvement de Florian Philippot, parce qu'ils se tirent des balles dans les pattes sans arrêt, sans arrêt, sans arrêt.
- Alors moi, j'ai envie de vous demander de penser à la France, aux Français, à tous ceux qui veulent quitter l'Europe.
- Prenez exemple sur l'Angleterre, la manifestation qu'il y a eue. Arrêtez de vous tirer dans les pattes et avancez.
- Mettez vos thunes dans votre table. Déjà un coup ensemble. Et faites un projet. Faites-le rêver, quoi. Parce qu'il y en a marre. Il y en a marre. Il y en a marre.
- Oui, oui, Eric. C'est très clair. Et je crois qu'Eric n'est pas le seul. Il s'en fout loin. Il s'en faut de penser ça.
- Je ne peux que dire oui à Eric. Écoutez, j'ai retiré la liste. J'ai pas voulu ajouter du bazar au bazar aux Européennes. Voilà. Qu'est-ce que je peux faire ? J'ai voulu aller à Arras pour dire « Je suis d'accord sur des primaires ». Refus. Je vais pas polémiquer. Ça va venir par la base, par des gens.
- Parce que je sais qu'il y a des millions de Français qui veulent... Oui.
- Ils veulent d'abord que les souverainistes s'entendent pour se libérer de l'UE. Et puis au-delà des souverainistes, il faut tendre la main aux autres.
- Parce qu'il y a des gens au Rassemblement national qui le veulent aussi. Et c'est pas parce que Marine Le Pen...
- Et puis il y a des gens en dehors des partis. Il y a des millions de Français qui ne sont pas dans un parti.
- Oui. Et puis c'est pas parce que Jordan Bardella et Marine Le Pen sont tétanisés par le système que leurs troupes n'ont pas envie aussi.
- Et puis chacun doit arriver avec ses différences, ses nuances. C'est pas grave. Il y a moins de différences entre nous.
- Qu'entre les écolos, les socialistes et les filles. Donc oui, mais ça va venir par la base.
- Et de toute façon, je vais vous dire, si à la tête, il n'y a pas de capacité de rassemblement, eh bien les Français en choisiront d'autres.
- Voilà. Je vais vous dire très clairement. Et ça viendra. En tout cas, je pense avoir montré l'exemple.
- J'ai été le premier à voter Marine Le Pen en créant un scandale à l'époque, parce que je savais que Macron était dangereux.
- Mais qu'est-ce que j'ai pris dans la figure ? Voilà. J'ai toujours essayé. Donc on ne peut pas me...
- Je voudrais vraiment qu'on ne soit pas injustes avec moi. J'ai eu mes défauts, peut-être. Oui. Qui n'est pas parfait ? Mais aujourd'hui, je tends la main aux uns, aux autres. D'ailleurs, je suis un des rares qui peut parler à tous.
- Certes. Alors justement, vous dites... Macron, vous dites... J'avais senti que Macron était un danger.
- Mais là, vous êtes allé beaucoup plus loin. Vous venez d'envoyer ce matin une lettre à tous les députés et sénateurs.
- On ne va pas la lire entièrement.
- Mais vous dites « Dessitution de Macron ». On ne peut pas attendre comme ça.
- Vous dites... Juste, je cite quelques extraits de votre lettre, Nicolas Dupont-Aignan.
- « Force est de constater que le président de la République agit depuis le début de son mandat en violation de ses articles.
- Article 3 de la Constitution, article 5, article...
Transcription générée par IA