Retranscription des premières minutes :
- « Sud Radio Bercov dans tous ses états, midi 14h. André Bercov. » « Le sujet que nous allons aborder peut vous intéresser. Alors pour réagir, 0826 300 300.
- Après France Télévisions, c'est au tour de la ville de Paris de se faire remonter les bretelles.
- Avec un rapport accablant sur la gestion d'Anne Hidalgo, les magistrats financiers appellent à des mesures de redressement. » « Eh oui, nous en avons déjà parlé. On ne comprend pas, on ne comprend pas, parce qu'apparemment c'est une gestion magnifique.
- D'ailleurs, je dois dire quand même que toutes les institutions dirigées par le PS, et elles sont très nombreuses en ce moment, sont toutes magnifiquement gérées. C'est vrai. Conseil constitutionnel, enfin tout ça marche du tonnerre de Dieu.
- Mais là, les dépenses de fonctionnement. La Chambre régionale des comptes, elle est accablante. Le rapport est accablant.
- 2021 et 2024, les dépenses de fonctionnement ont plus augmenté, plus 13% que les recettes.
- Eh oui, ça c'est embêtant pour être bien géré.
- 50 000 agents à la mairie de Paris. Vous imaginez, 50 000 agents. Mais c'est pas mal si on peut lever une armée, là, voilà.
- Alors, la Chambre régionale des comptes, écoutez, une maîtrise de l'encours de dette est désormais nécessaire.
- Je rappelle que la dette propre à la ville est passée, écoutez-moi bien, auditeurs de Sud Radio, résidents de Sud Radio, 6,47 milliards d'euros au début 2021, la dette. Fin 2024, 8,6 milliards d'euros.
- Alors, on a fait une politique d'invisibilité.
- C'est un investissement ambitieux, oui, d'accord, mais ça rentre comment ? Alors, voilà, oui, alors, un idéal qu'on n'est pas d'accord, c'est déséquilibré, etc., etc., mais enfin, quand même, il y a quand même des choses, les faits sont têtus, les chiffres aussi.
- Eh bien, il y a eu quelque chose qui s'est passé assez intéressant, là, et très exemplaire.
- Une association qui s'appelle Transparence Citoyenne a placardé dans Paris des... une affiche.
- Une affiche où c'était marqué, simplement, voilà, Anne Hidalgo, c'était comme ça, parisien, voici comment Anne Hidalgo dépense votre argent.
- Il y avait toutes les notes de frais, que ce soit de la maire elle-même, que ce soit de certains fonctionnaires, que ce soit qu'elle.
- Et c'est, par ma part, très, très parlant, voilà.
- Les notes de frais sont sorties, et oui, ça s'appelle Transparence Citoyenne, et heureusement.
- Alors, qu'est-ce qui se passe ? Eh bien, vous savez que, effectivement, selon le règlement, il n'y a pas d'affichage sauvage dans Paris, c'est illégal d'afficher.
- Alors, il y a les panneaux électoraux, il y a tout cela, les affiches publicitaires, mais tout ça est encadré.
- Bien, eh bien, Transparence Citoyenne a mis quelques centaines d'affiches ou quelques dizaines d'affiches dans Paris, et la mairie de Paris les attaque et demande, écoutez-moi bien, demande 210 000 euros, voilà.
- Il voudrait que 210 000 euros, que cette association, loi 1901, paye pour avoir osé afficher.
- Mais alors, moi, je veux bien, mais dites-moi, les affiches pro-Hamas ou pro-Palestine ou les affiches pro-Israël ou sur les otages, rien.
- Les affiches LFI, il n'y a pas eu de sanction.
- Les affiches, par exemple, du nouveau parti anticapitaliste ou autres sur les murs, rien.
- Alors, en revanche, l'affichette pour la Transparence Citoyenne, 210 000 euros, voilà.
- Par exemple, pour vous donner une idée, pendant ma Lille, François Asselineau, mais il n'est pas le seul, avait mis beaucoup d'affiches, je crois, je ne sais pas, 800, etc.
- Et il a eu une amende, il a versé une amende de 1124 euros.
- Là, on leur demande 210 000 euros.
- C'est quand même assez extraordinaire.
- Donc, d'abord, pourquoi deux poids et deux mesures ? Pourquoi ? Et puis, deuxièmement, écoutez, transparence, transparence.
- Mais il faut dire...
- Parce que c'est nous qui payons, c'est tous les Parisiens qui payent, c'est tous les cochons de contribuables et des cochons de payants sur les taxes foncières et toutes les autres taxes qu'ils payent.
- Alors, on a simplement envie de savoir, comme début de...
- Excusez-nous, excusez-nous.
- Est-ce que vous pouvez nous dire juste où va votre argent ? Où va notre argent ? Il va où ? Non, mais simplement, expliquez-nous, on n'est pas...
- On ne va pas vous...
Transcription générée par IA