Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio Bercov, dans tous ses états, midi 14h. André Bercov. Et nous sommes toujours avec François Asselineau, le président de l'UPR.
- Et nous avons... Jonathan. ... des auditeurs. Absolument. Jonathan, pour commencer, qui nous appelle de Lenteuil, dans le Calvados.
- Oui. Bonjour, Jonathan. Bonjour, André. Bonjour, M. Asselineau. Bonjour, monsieur. Allez-y, Jonathan.
- Alors je me permets de poser une question de M. Asselineau. Voilà. Je suis adhérent à Les Patriotes. Je vous ai d'ailleurs rencontré, M. Bercov, aux assises de la souveraineté d'Arras. C'était très intéressant. Et je voudrais l'interpeller sur l'idée de M. Philippot d'organiser une primaire souverainiste qui balayerait de la droite à la gauche. Dans cette idée, en fait, M. Asselineau pourrait participer, puisque la seule condition que propose M. Philippot, c'est à minima un référendum sur le faxisme.
- Dans le programme des candidats. Et je voudrais savoir pourquoi M. Asselineau ne veut pas y participer, sachant qu'étant potentiellement candidat à la présidentielle, je ne vois pas en quoi il aurait peur d'une primaire souverainiste qui raide de la droite à la gauche. François Asselineau.
- Mais parce que d'abord, si vous voulez, ça n'existe pas, les primaires. Les primaires, ça vient des États-Unis. C'est dans un parti politique.
- Bon. Ça a été les... Comment dire ? Quand j'ai été implanté en France, regardez ce qui s'est passé avec Les Républicains.
- Le résultat de la primaire, ça a été bravo. Ça a été Mme Valérie Pécresse qui a fait un désastre. Bon. Et les primaires à gauche, ça ne marche pas.
- Pourquoi ça ? Parce que chaque parti politique, il a son existence propre et son idéologie. Nous, nous avons depuis 18 ans rassemblé des Français de droite et de gauche qui veulent d'abord et avant tout sortir de l'UE, de l'euro et de l'OTAN. Nous allons poursuivre dans cette direction. Et on voudrait nous mettre en...
- Je ne sais pas. D'ailleurs, quel est le périmètre des souverainistes ? Je ne sais pas ce que c'est. Est-ce que par exemple...
- Non mais il a dit de la droite à la gauche. Non mais il a dit de la droite à la gauche.
- Non mais il a dit de la droite à la gauche.
- Oui, mais ce sont des propos. D'ailleurs, M. Philippot n'est pas candidat lui-même. Mais qui est-ce qui participe à cette primaire ? Est-ce que M. Zemmour va y participer ? Et si par exemple M. Zemmour avait plus de voix que moi, mais tous nos adhérents et nos sympathisants refuseraient absolument de soutenir la candidature de Zemmour qui est contre la sortie de l'UE ? Vous comprenez ? On ne peut pas avoir ce genre de choses. D'ailleurs, je rappelle aussi au passage à notre auditeur, qui est certainement de très bonne volonté.
- Je rappelle quand même que pour être candidat à l'élection présidentielle, il faut avoir des parrainages.
- Certes. 500, hein. Toujours les 500 parrainages de maire.
- Je vois que M. Dupont-Aignan, très aimablement, dit que je ne les aurai pas. Je lui ferai remarquer. Je les ai déjà eus en 2017, où j'ai eu 587 parrainages.
- Et en 2022, si je ne les ai pas eus, c'est parce qu'il y a eu toute une campagne de diffamation à mon égard, avec des lettres de corbeau qui ont été envoyées avec des dizaines de milliers d'euros de gens qui ont mis, des structures qui ont mis, « Venez les maires de me parrainer ». Moyennant quoi, j'ai quand même eu 293 parrainages.
- Bon. Je vais faire la publicité de M. Kouzmanovitch. M. Kouzmanovitch, en 2022, il a eu 60 parrainages. M. Philippot en a eu un.
- Et M. Kouzmanovitch, il est de gauche. Il veut sortir de l'UE. Est-ce que oui ou non, dans cette primaire, il y aurait M. Kouzmanovitch ? Vous comprenez ? Il faut voir que les idées générales... Non. J'ai bien compris. Vous êtes faux. Toi, pas les primaires, vous parlez.
- D'accord. Ce sont des idées générales.
- ...qui ne correspondent pas à la réalité. Et lorsque des maires parrainent un candidat, ils parrainent un candidat.
- Ils parrainent pas Pierre-Paul Jacques. Ils parrainent un candidat parce qu'ils l'ont connu, parce qu'ils ont été démarchés, parce qu'ils le voient...
Transcription générée par IA