Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio Bercov, dans tous ses états, midi 14h. André Bercov.
- Voilà ce qui s'est passé, effectivement. Et ça a été filmé. Ça a été filmé par vous, je crois, Audrey Marchand.
- Allô ? Audrey Marchand, est-ce que vous êtes avec nous ? Bonjour, Audrey.
- Bonjour. Bonjour à tous. Bonjour.
- En effet. Bonjour.
- Je crois que vous êtes militante. Vous êtes aussi du... Vous appartenez au moment de Nemesis également ou pas ? Alors tout à fait. Alors je suis sympathisante pour le collectif Nemesis. Mais si je suis venue hier pour rendre hommage à Morane et Laura, c'est que j'ai été sollicitée par Nina, qui est donc porte-parole du collectif Nemesis, et également pour venir soutenir le...
- Enfin venir également pour soutenir le sénateur Stéphane Ravier, qui était présent également sur place dès 7h30.
- Oui, tout à fait. Alors comment ça s'est passé ? Parce qu'on voit, c'est assez hallucinant. D'ailleurs, on n'a pas les images, évidemment. On est à la radio.
- On est à Sud Radio. Mais ça s'est passé comment ? Parce que moi, ce qui me frappe dans le cours extrait qu'on voit sur les réseaux sociaux, c'est qu'il est là.
- Alors on lui dit « Monsieur, passez votre chemin ». Mais on a l'impression que lui, il continue à insulter et que personne ne bouge, peut-être parce que personne ne pouvait bouger.
- Alors expliquez-nous. Et on va évidemment demander aussi à Jean-Marc Grafféo. Dites-nous, Audrey Marchand, comment ça s'est passé ? Alors comment ça s'est passé ? Nous, tout simplement, nous nous sommes donnés rendez-vous.
- À l'initiative du collectif Nemesis à partir de 7h30 pour des mesures de sécurité et également pour qu'ensuite tout le monde puisse se rendre sur leur lieu de travail.
- Donc nous avons également rendez-vous avec le sénateur Stéphane Ravier qui, comme chaque année, fait son dépôt de gerbe devant la stèle de Laura et Morane.
- Oui. Alors nous n'avons pas tout à fait commencé l'organisation qu'assez rapidement. Un individu s'est approché de nous.
- Oui.
- Et il nous a posé...
- Oui.
- Il nous a posé la question de savoir pourquoi nous étions en fait rassemblés ici. En tant que transparence, nous lui avons évoqué la raison.
- Et c'est dès le moment où le mot « OQTF » a été prononcé que l'individu a littéralement pété un plomb. Donc on s'est rapidement fait insulter.
- Comme vous l'avez pu le dire tout à l'heure, nous avons donc été traités de bâtards, de nazis, de gros dégueulasses. On nous a dit que nous n'avons rien à faire ici.
- Oui. Il nous a également menacé de ramener d'autres personnes et que nous étions en fait pas courageux de venir à cette heure-ci, puisque ça aurait été un peu plus tard. Il aurait ramené d'autres personnes.
- Oui. C'est tout à fait... C'est tellement significatif, en plus. Alors Jean-Marc Grafféo, bonjour.
- Bonjour André Bercoff.
- Bonjour. Vous êtes délégué départemental de Reconquête. Vous étiez là aussi. Donc qu'est-ce qui... Ce qui, encore une fois, a frappé...
- Je voudrais répondre. Mais ça s'est passé comme ça. Effectivement, on voit très très bien qu'au moment où quelqu'un dit « OQTF », c'est vraiment le pétage de plomb, comme vous dites.
- Mais en fait, c'était très violent. Alors si je comprends bien, Jean-Marc Grafféo.
- Alors tout d'abord, je tiens à remercier le collectif Nemesis de m'avoir convié à cet hommage. Et la personne qui parle d'OQTF, en l'occurrence, c'est moi qu'on voit sur la vidéo.
- C'est moi qui... l'individu. Alors...
- Je précise qu'il ne me semblait pas du tout être sous l'emprise de substance. Je pense que la seule emprise qu'il avait, c'était celle de la haine de la...
- Puisqu'il a compris que c'était une cérémonie, entre guillemets, officielle. Il nous a pris pour des gens du Rassemblement national. Il s'est mis à nous confronter.
- Alors en plus, c'est pas... Attention, c'est un peu haché. Excusez-moi, Jean-Marc Grafféo. Vous êtes un peu haché. Je ne sais pas si c'est notre son ou le son de... Allez-y, allez-y. Continuez. Continuez.
- Oui. Euh... Écoutez... Attendez. Oui, essayez de voir si le son marche mieux, parce que c'est très haché. Voilà.
- Vous m'entendez mieux, là, peut-être. Oui, allez-y. Allez-y.
- Oui. Bon. Donc...
Transcription générée par IA