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Par avec Estelle Youssouffa

L'état d'urgence doit-il être mis en place à Mayotte ?


À Mamoudzou, des collectifs d'habitants demandent le démantèlement d'un camp informel d'environ 500 personnes originaires de Somalie et de la région des Grands Lacs. On en parle avec Estelle Youssouffa, députée LIOT de Mayotte.
Les invités

André Bercoff met en lumière, du lundi au jeudi, un événement d'actualité qui fait polémique. À retrouver sur Sud Radio et en podcast.

 Par André Bercoff avec Estelle Youssouffa

Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 2 premières minutes de votre émission :

"Qui décide de faire ou pas une minute de silence ? C'est cette conférence ?"

Estelle Youssouffa : fait l'objet de négociations entre tous les groupes parlementaires et donc les minutes de silence ne sont pas du tout automatiques. Elles font l'objet de tractations et, compte tenu d'effets divers, ce qu'elle a expliqué...

André Bercoff : C'est-à-dire qui décide, pardon, excusez-moi, qui décide de faire ou pas une minute de silence ? C'est cette conférence ?

Estelle Youssouffa : C'est cette conférence des présidents, les députés n'ont pas du tout voix au chapitre, c'est le président de groupe qui nous représente, en l'occurrence Bertrand Pancher ou Christophe Naegelen, qui sont les co-présidents du groupe LIOT, participent à cette conférence des présidents autour de la présidente Le Pen, la présidente Pannot pour LFI, vous voyez, il y a le président Marleix, etc., ils sont autour de la présidente de l'Assemblée nationale et ils discutent de l'ordre du jour. Et donc, ce que vous avez évoqué sur le drame de cette agricultrice qui est décédée en Ariège, en plus, les deux députés de l'Ariège sont membres du groupe LIOT, donc autant vous dire qu'on est particulièrement attentif et inquiète de la situation sur place, c'est vrai que, en l'occurrence, quand il y a eu cette demande, comme précédemment, par exemple sur la mort de Thomas, il n'y a pas eu de minute de silence, alors que...

"La mort de Thomas, il n'y a pas eu de minute de silence, alors que..."

André Bercoff : Thomas, je rappelle, a été assassiné à Crépole, enfin...

Estelle Youssouffa : Qui avait provoqué une intense émotion, mais comme la demande avait été portée par le Rassemblement national, il n'y avait pas eu la majorité au sein des présidents du groupe pour dire qu'il fallait une minute de silence, parce que c'était trop chargé politiquement. Donc, si vous voulez, c'est pas du tout un caractère automatique. Je pense que même le fait que vous en parliez, ça traduit bien à quel point ces minutes de silence sont sensibles. Le problème, c'est que c'est instrumentalisé politiquement, que ça a moins de solennité. Si on écoute les uns et les autres pour faire des coups politiques, il y aurait des minutes de silence à chaque séance, ce qui n'est pas possible non plus. Et ça n'a pas empêché hier l'Assemblée nationale de ne parler quasiment que de la crise agricole lors de la séance des questions au gouvernement. (...)

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