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Macron, satisfait de ses interventions, prépare la suite

On a assisté, ces derniers temps, à une intense activité présidentielle sur le terrain intérieur et médiatique. Quel était l’objectif de l’Élysée et comment Emmanuel Macron aborde le mois de mai ? 

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Tout d’abord et selon les analyses en petit comité au sommet de l'État. Emmanuel Macron est satisfait de cette offensive médiatique qui, dit-il, lui a permis de parler de tous les sujets de politique intérieure, avant la date anniversaire de son élection.

"En parlant en avril et non en mai comme on s’y attend, je bouscule les agendas médiatiques", a expliqué Emmanuel Macron à ses conseillers. Mais la surprise n’est pas la seule raison pour ce calendrier médiatique. Le président entame une longue séquence diplomatique qui va le mener aux États-Unis la semaine prochaine à Saint-Pétersbourg et avec le G8 prochainement.

Donc au moment du premier anniversaire de son élection, les Français verront leur président dans une action internationale après l’avoir vu face aux grévistes mécontents et aux journalistes. Il n’empêche que les dossiers nationaux continuent d’être sensibles, en particulier le texte immigration qui a fait sortir Laurent Wauquiez du bois. 

À l’Élysée, cette sortie du président du parti LR n’est pas passée inaperçue. Pour les conseillers présidentiels, Laurent Wauquiez est à contretemps et il a rendu service au président avec ses sorties sur le droit du sol, car il a recentré la majorité avec cette proposition radicale et pas nouvelle. Mais la réalité est différente : quelques mesures de fermeté sont ainsi passées inaperçues, en particulier le contrôle aux frontières qui a été renouvelé pour 6 mois sans que cela soit trop relevé. Donc Shengen est encore suspendu pour un semestre.

Par ailleurs, l’autorité de l’État devrait aussi se manifester dans les facs. La police prépare ainsi une opération générale d’évacuation des universités bloquées. La consigne étant de régler la question avant le mois de mai.

On le voit, que ce soit sur le terrain des médias, des facs ou de la Zad de Notre-dame-des-Landes, on comprend que le président a voulu préparer et éclaircir le terrain avant le mois de mai 2018.

Le premier anniversaire de son élection doit primer sur le cinquantenaire des convulsions françaises de mai 1968

>> L'intégralité de la chronique est disponible en podcast

 

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