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La lutte contre la radicalisation des plus jeunes

Comment lutter contre la radicalisation chez les plus jeunes ? C'est la mission dont était chargée deux députées qui ont présenté, hier, leurs propositions. Selon ces dernières, Il faut mettre l'accent sur l'école. Focus.

La lutte contre la radicalisation des plus jeunes

La mission des députées Sandrine Mörch (LREM) et Michèle Victory (PS) s'inscrit dans la lignée du Plan National de prévention de la Radicalisation. Rappelons que 770 mineurs font à ce jour l'objet d'un signalement.

Les deux élues ont d'abord voulu apporter des nuances quant à cette radicalisation des plus jeunes. Elles parlent plutôt  de "radicalité", ce qui inclue toute forme d'idéologie, religieuse ou non. Il peut y avoir la radicalité révoltée et la radicalité engagée. Il est ainsi nécessaire de décrypter les changements de comportements, l'attirance pour la religion, une affirmation identitaire, un certain mal-être, la déscolarisation, l'isolement, ou encore la rupture familiale.

Tous les signaux doivent pouvoir donner l'alerte dans cette période de fragilité qu'est l'adolescence. Quelles sont les propositions pour ces élèves ? L'idée est d'abord de  renforcer, dans les établissements scolaires (école, collège et lycée), tout ce qui ouvre l'esprit et le rapport aux autres, comme les projets collectifs de débats et d'échanges, ou encore la systématisation des ateliers littéraire et artistiques. Il est aussi préconisé de créer des cours d'enseignement du fait religieux, d'enseigner l'apprentissage de la cyber-citoyenneté ou encore de renforcer les phases d'orientation des élèves et ne pas les envoyer dans des voies de garages, qui peuvent les renvoyer vers cette forme d'exclusion de la société. Problème, les enseignants croulent déjà sous les tâches et le rapport le souligne très bien. Il faut donc les aider.

La lutte contre toutes les formes de discriminations doit être le point central de l'action, en créant, par exemple, sur le plan national, une banque de données pour les outils et supports de travail, mais aussi en ouvrant les établissements scolaires à des éducateurs extérieurs, aux parents d'élèves, témoins, artistes, journalistes et autres responsable religieux ou universitaires ….

Les actions sur le terrains sont déjà nombreuses, disent-elles, mais trop clairsemées. Quant aux moyens, ils sont bien loin des besoins ... 

>> L'intégralité de la chronique est disponible en podcast

 

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