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Marseille : les nouvelles mesures anti-Covid pénalisent-elles hôtels et restaurants ?

Frédéric Jeanjean, secrétaire général de l’UMIH (l’Union des métiers et des industries de l’Hôtellerie-Restauration) des Bouches-du-Rhône (13), était interviewé dans "le coup de fil du matin" sur Sud Radio le 15 septembre. "Le coup de fil du matin" est diffusé tous les jours à 7h12 dans la matinale animée par Cécile de Ménibus et Patrick Roger.

Interdictions des rassemblements, événements annulés… comment prendre les nouvelles mesures anti-Covid tout juste annoncées à Marseille ?

 

Une arrière-saison gâchée

"D'abord, on constate la propagation du virus, et ce n’est pas une surprise, rappelle Frédéric Jeanjean, secrétaire général de l’UMIH (l’Union des métiers et des industries de l’Hôtellerie-Restauration) des Bouches-du-Rhône. Quand on constatait les premières mesures concernant nos métiers, c’était n’importe quoi à côté, que ce soit les soirées privées ou sur les plages, ou tous les soirs un marché sauvage sur le port où la distanciation n’était pas respectée."

"Pendant ce temps, nous étions fermés, car les restaurants ou les cafés étaient paraît-il responsables de la propagation, rappelle celui qui est également le propriétaire de la Brasserie des Templiers, à Marseille, qui existe depuis 1888. On constate que cette mesure n’a servi à rien. Cela a une incidence économique, évidemment. Nous comptions sur l’arrière saison. Les mesures prises ont été un signal négatif envoyé à la clientèle. L’annulation de la foire de Marseille va avoir des conséquences immédiates sur les hôteliers."

 

"Le compte n'y est pas"

Qu’est-ce que cela change pour les bars, restaurants et hôtels ? "D’une manière générale, il n’y a pas de modification substantielle. On peut rester ouvert, accueillir du monde, appliquer le protocole mis en place en juin : dix personnes par table, mettre le masque quand on se lève, le personnel qui porte le masque… C’est assez contraignant, nous l’avons mis en place depuis la réouverture de nos établissements."

Au final, y a-t-il eu autant de touristes cet été ? "Cela a été une bonne année en termes de fréquentation, reconnaît Frédéric Jeanjean. Mais nous avons eu une clientèle nationale. Exit la clientèle internationale, qui a un pouvoir d’achat plus élevé. Pour les restaurants et les hôtels le compte n’y est pas. Il n’y a pas grand monde maintenant, on subit le télétravail, qui impacte la restauration. Nous n’avons jamais cessé d’avoir recours au chômage partiel."

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Retrouvez "le coup de fil du matin" du lundi au vendredi à 7h12 sur Sud Radio, dans la matinale de Cécile de Ménibus et Patrick Roger.
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