L'EPR de Flamanville accuse de nouveaux retards et d'autres surcoûts, a annoncé EDF ce mercredi. Des problèmes de soudures ont en effet été découverts sur le chantier. Le groupe affirme avoir contrôlé 148 de 150 soudures, et, parmi elles 33 "présentent des écarts de qualité et vont faire l'objet d'une réparation" tandis que 20 autres vont être refaites car elles ne respectent pas les exigences "de haute qualité" définies par EDF, a écrit l'entreprise dans un communiqué.
Ce nouveau retard va entraîner un surcoût de 400 millions d'euros, le prix de la construction de l'EPR passant ainsi de 10,5 milliards à 10,9 milliards. De ce fait, le chargement du combustible dans le réacteur nucléaire de Flamanville est prévu pour le 4ème trimestre de 2019 alors qu'il était attendu pour la fin de l'année.
En conséquence de ces nouveaux retards, le gouvernement a aussitôt annoncé qu'il entendait repousser d'autant la fermeture programmée de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin), doyenne du parc nucléaire français.