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Référendum de 2005 : le jour où la démocratie a été bafouée 

Le référendum de 2005, meilleur exemple de la trahison démocratique ? Pour en parler, André Bonnet, ancien magistrat, avocat, était l’invité d’André Bercoff mercredi 28 mai pour son livre, Référendum de 2005, les preuves de la trahison démocratique, publié aux éditions de l’Artilleur.

André Bonnet, sur le référendum de 2005, invité d’André Bercoff dans "Bercoff dans tous ses états” sur Sud Radio.
André Bonnet, sur le référendum de 2005, invité d’André Bercoff dans "Bercoff dans tous ses états” sur Sud Radio.


Beaucoup se rappellent encore du référendum de 2005 sur la Constitution de l’Union européenne. Un événement qui résonne encore pour beaucoup comme la meilleure illustration d’une trahison démocratique.


Référendum de 2005 : on s’asseoir sur la souveraineté nationale

Cela fait 20 ans que la France n’a pas connu de référendum. Et le dernier en date continue de faire parler de lui. Le 29 mai 2005, 54,4% des Français refusent alors de ratifier le projet de Constitution de l’Union européenne. Ce qui s’est passé ? On s’est assis dessus en 2008 avec le traité de Lisbonne. Un véritable coup dur pour la démocratie. Et depuis, les Français n’ont jamais été interrogés sur autre chose.

"La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum" rappelle à ce sujet André Bonnet, citant la Constitution de la Vème République. Tout un programme. En 2005, "la France était vraiment divisée. Même au sein des Européistes, certains étaient contre. Les Français ne voulaient pas d’un Etat supranational" précise-t-il au micro de Sud Radio.


Ecraser la volonté de l’électeur français

Finalement, le texte est adopté en 2007, et l’Europe passe d’une communauté d’Etats qui travaillent ensemble à un Etat supranational, doté de sa propre personnalité, et dont les textes sont au-dessus des lois nationales. "Les responsables européens ont mis au point un véritable piège, et se sont mis d’accord entre eux pour écraser la volonté de l’électeur français" précise André Bonnet.

En 2008, est adopté le traité de Lisbonne, qui reprend, d’après André Bonnet, les éléments refusés lors du référendum de 2005. Peu de personnes ou presque se sont rendues compte du subterfuge. De fait, il ne faut pas s'étonner qu’aujourd’hui, les Français se défient de plus en plus du totalitarisme européen. Mais comme le dit André Bonnet, "les Européistes n’ont pas l’habitude d’avoir de contradicteurs en face d’eux".

Cliquez ici pour écouter l’invité d’André Bercoff dans son intégralité en podcast.

Retrouvez “Le face à face” d’André Bercoff du lundi au jeudi  à 13h dans Bercoff dans tous ses états Sud Radio.


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